C'est sous une pluie abondante que le XV de France s'est entraîné, samedi après-midi, à Marcousssis une semaine avant le test-match contre les Fidji à Nantes. Les nouveaux arrivants, appelés après les forfaits de William Servat, Pascal Papé et Jonathan Wisniewski, ont pris part à la séance. Le talonneur Benjamin Noirot, le deuxième ligne Jérôme Thion et l'ouvreur David Skrela étaient en effet arrivés un peu plus tôt dans la journée.
JFP (Rédaction Sport365.fr)
samedi 6 novembre 2010
Le programme des Bleus
Si le repos est à l'ordre du jour dans les allées de Marcoussis, les joueurs du XV de France auront droit dans les prochaines heures à des entretiens individuels avec un nutritionniste mais aussi à une prise de masse grasse. Au programme de ce week-end : deux entraînements assez légers samedi après-midi et dimanche matin et quelques séances vidéos. Samedi soir, les Bleus se rendront à Paris pour assister au diner des 30 ans des Barbarians français.
vendredi 5 novembre 2010
Les 31 Bleus sont à Marcoussis
Les 31 joueurs sélectionnés au sein du XV de France, dont l'ouvreur du Racing Jonathan Wisniewski, touché à un genou jeudi, sont arrivés ce vendredi au Centre national (CNR) de Marcoussis (Essonne) pour entamer la préparation du test-match contre les Fidji samedi prochain.
Le XV de France affronte les Fidji le 13 novembre à Nantes, l'Argentine le 20 novembre à Montpellier et l'Australie le 27 novembre au Stade de France. Le groupe sera ramené à 23 joueurs mardi, date de l'annonce du XV de départ qui affrontera les Fidjiens.
Wisniewski, qui a dû céder sa place en première période jeudi lors de la défaite (20-21) du Racing à Agen en Top 14 après avoir ressenti une douleur au genou droit, est arrivé parmi les derniers ce vendredi au CNR après avoir passé des examens avec son club. Il devait passer de nouveaux examens ce vendredi en fin d'après-midi avec l'encadrement du XV de France.
Wisniewski, novice au niveau international, a été convoqué dimanche dernier pour pallier le forfait de l'ouvreur montpelliérain François Trinh-Duc. Il souffrirait d'une simple contusion et devra certainement observer deux jours de repos, selon une source au sein de son club.
Parmi les bobos de la 12e journée du Top 14, les 3e lignes clermontois Julien Bonnaire et biarrot Imanol Harinordoquy ont tous deux pris un coup jeudi mais leur état n'inspirait pas d'inquiétude.
Premier entraînement ce samedi
Les 31 joueurs sont arrivés en ordre dispersé vendredi matin. Les Perpignanais (Mas, Guirado, Schuster, Marty, Porical), les Clermontois (Domingo, Pierre, Bonnaire, Lapandry, Parra, Rougerie), le Montpelliérain Fulgence Ouedraogo, les Brivistes (Palisson, Estebanez), les Castrais (Ducalcon, Andreu) et les Biarrots (Harinordoquy, Yachvili, Traille) ont ralliés Marcoussis par l'aéroport d'Orly proche, tandis que les Toulousains (Servat, Millo-Chluski, Dusautoir, Jauzion, Médard), qui se sont imposés face à Bourgoin jeudi à Grenoble, ont voyagé en TGV via Massy (Essonne).
Les joueurs du Stade français (Szarzewski, Papé, Arias), battus jeudi à domicile face à Bayonne, ont gagné directement le CNR, comme le Bayonnais Yoann Huget, tandis que les Racingmen (Chabal, Nallet, Wisniewski), battus à Agen, sont arrivés à Marcoussis en milieu de journée par Orly venant de Toulouse.
La journée de vendredi était consacrée aux formalités administratives et aussi au discours d'avant tournée. "Il est temps de sensibiliser les joueurs sur l'échéance de la Coupe du Monde, leur parler aussi des enjeux de cette tournée, des objectifs et du programme de la semaine", a détaillé à l'AFP l'entraîneur français Marc Lièvremont.
Les joueurs devaient subir quelques examens médicaux et quelques évaluations physiques ce vendredi après-midi. Des entretiens sont également prévus avec un nutritionniste et un prothésiste dentaire.
Le premier entraînement est programmé samedi. Les Français se rendront samedi soir au dîner de gala des Barbarians, qui célèbrent leur trentième anniversaire. Un second entraînement est au programme dimanche. L'après-midi sera libre.
RR
Le XV de France affronte les Fidji le 13 novembre à Nantes, l'Argentine le 20 novembre à Montpellier et l'Australie le 27 novembre au Stade de France. Le groupe sera ramené à 23 joueurs mardi, date de l'annonce du XV de départ qui affrontera les Fidjiens.
Wisniewski, qui a dû céder sa place en première période jeudi lors de la défaite (20-21) du Racing à Agen en Top 14 après avoir ressenti une douleur au genou droit, est arrivé parmi les derniers ce vendredi au CNR après avoir passé des examens avec son club. Il devait passer de nouveaux examens ce vendredi en fin d'après-midi avec l'encadrement du XV de France.
Wisniewski, novice au niveau international, a été convoqué dimanche dernier pour pallier le forfait de l'ouvreur montpelliérain François Trinh-Duc. Il souffrirait d'une simple contusion et devra certainement observer deux jours de repos, selon une source au sein de son club.
Parmi les bobos de la 12e journée du Top 14, les 3e lignes clermontois Julien Bonnaire et biarrot Imanol Harinordoquy ont tous deux pris un coup jeudi mais leur état n'inspirait pas d'inquiétude.
Premier entraînement ce samedi
Les 31 joueurs sont arrivés en ordre dispersé vendredi matin. Les Perpignanais (Mas, Guirado, Schuster, Marty, Porical), les Clermontois (Domingo, Pierre, Bonnaire, Lapandry, Parra, Rougerie), le Montpelliérain Fulgence Ouedraogo, les Brivistes (Palisson, Estebanez), les Castrais (Ducalcon, Andreu) et les Biarrots (Harinordoquy, Yachvili, Traille) ont ralliés Marcoussis par l'aéroport d'Orly proche, tandis que les Toulousains (Servat, Millo-Chluski, Dusautoir, Jauzion, Médard), qui se sont imposés face à Bourgoin jeudi à Grenoble, ont voyagé en TGV via Massy (Essonne).
Les joueurs du Stade français (Szarzewski, Papé, Arias), battus jeudi à domicile face à Bayonne, ont gagné directement le CNR, comme le Bayonnais Yoann Huget, tandis que les Racingmen (Chabal, Nallet, Wisniewski), battus à Agen, sont arrivés à Marcoussis en milieu de journée par Orly venant de Toulouse.
La journée de vendredi était consacrée aux formalités administratives et aussi au discours d'avant tournée. "Il est temps de sensibiliser les joueurs sur l'échéance de la Coupe du Monde, leur parler aussi des enjeux de cette tournée, des objectifs et du programme de la semaine", a détaillé à l'AFP l'entraîneur français Marc Lièvremont.
Les joueurs devaient subir quelques examens médicaux et quelques évaluations physiques ce vendredi après-midi. Des entretiens sont également prévus avec un nutritionniste et un prothésiste dentaire.
Le premier entraînement est programmé samedi. Les Français se rendront samedi soir au dîner de gala des Barbarians, qui célèbrent leur trentième anniversaire. Un second entraînement est au programme dimanche. L'après-midi sera libre.
RR
Top 14. Castres émerge du brouillard
12e journée. Après avoir longtemps mené au score sur la pelouse d'Aguilera, les Castrais arrachent le nul sur le fil.
Thomas Sanchou semble extirper le ballon du brouillard qui est tombé sur Aguilera un quart d'heure après le coup d'envoi.
L'analyse. Les Castrais ont longtemps mené à Aguilera mais le partage des points est équitable. En maintenant grâce à son jeu au pied le BO dans ses retranchements en début de partie, Castres a su profiter des fautes locales pour prendre les devants.
La poussée basque en mêlée lors d'une de ses rares intrusions a été payante avec un essai coquin de Yachvili au cœur du pack. Dans les mêmes circonstances, celle des Tarnais, cinq minutes plus tard, n'était pas validée par la vidéo. En deuxième période Biarritz a pu reprendre l'ascendant pendant un gros quart d'heure et ce fut au tour des Tarnais de commettre des fautes.
Face à un Yachvili en réussite ça ne pardonne pas. Les ruades successives du pack castrais en toute fin de match à quelques centimètres de la ligne ont offert le match nul au CO. Un partage des points intéressant pour Castres. Les 11 combattants du pack, en comptant les remplaçants, ne sont pas étrangers à cela.
Le tournant. Au quart d'heure de jeu un épais brouillard a envahi l'enceinte d'Aguilera rendant impossible la vision du match au-delà du milieu du terrain. Les discussions à la pause, notamment avec le délégué sportif ont cependant débouché sur la poursuite de la rencontre… à la satisfaction des deux camps
L'essai. Toujours grâce à son jeu au pied, le CO est revenu s'installer dans le camp de Biarritz en tout début de deuxième période. Chris Masoe perce au 22 m transmet à Baï qui sur un pas donne à Jo Tékori qui force le dernier rempart basque.
Les hommes. Il était bien difficile de savoir qui faisait quoi au milieu de la brume. Toutefois, il est certain que Dimitri Yachvili homme-orchestre du Biarritz Olympique et le fer de lance Imanol Harinordoquy ont dominé les débats du côté biarrot. À Castres, Mc Intyre toujours impeccable derrière un trio de choc en troisième ligne, Masoe, Caballero, Diarra. Sans oublier Tékori pendant une heure de jeu. Derrière on a beaucoup aperçu Audrin en perforateur alors que l'ensemble de la ligne a fait un sans-faute en défense.
Et maintenant. Le Castres Olympique va prendre une semaine de vacances, il endossera le maillot d'entraînement le 15 novembre et aura trois semaines pour préparer la réception de Perpignan le 4 décembre à 14 h 30 à Pierre-Antoine. Quant aux Biarrots ils se déplaceront à Bourgoin ce même jour.
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M-T: 8-9 ; 12.000 spectateurs ; arbitre M. Lafon (Lyonnais)
Biarritz : 1 E Yachvili (17) ; 4 P (34, 57, 64, 72) Yachvili
Castres : 1 E Tekori (46); 4 P (6,11,21,78) Teulet
Evolution du score : 0-3, 0,6, 5-6, 5-9, 8-9/ 8-14, 11-14, 14-14, 17-14, 17-17.
Biarritz : Bosch (Haylett-Petit, 72); Ngwenya, Mignardi, Tranier (Peyrelongue, 64), Bolakoro ; (o) Traille (m) Yachvili ; Harinordoquy (cap. Guyot, 78), Lakafia, Lund ; Taele, Thion ; Johnstone, Terrain (August, 51), Marconnet.
Castres : Teulet ; Audrin, Cabannes (Garcia, 73), Baï, Andreu (o) McIntyre (m) Sanchou (Tillous Borde, 50) ) ; Caballero, Masoe (cap) Diarra ; Tekori (Kulemin, 67), Rolland ; Ducalcon (Saayman, 67) Bonello (Kayser, 57) , Forestier, (Peikrishvili 51).
La note du match : 13/20
Les hommes du match : Iosefa Tekori (Castres) et Dimitri Yachvili (Biarritz)
Thomas Sanchou semble extirper le ballon du brouillard qui est tombé sur Aguilera un quart d'heure après le coup d'envoi.
L'analyse. Les Castrais ont longtemps mené à Aguilera mais le partage des points est équitable. En maintenant grâce à son jeu au pied le BO dans ses retranchements en début de partie, Castres a su profiter des fautes locales pour prendre les devants.
La poussée basque en mêlée lors d'une de ses rares intrusions a été payante avec un essai coquin de Yachvili au cœur du pack. Dans les mêmes circonstances, celle des Tarnais, cinq minutes plus tard, n'était pas validée par la vidéo. En deuxième période Biarritz a pu reprendre l'ascendant pendant un gros quart d'heure et ce fut au tour des Tarnais de commettre des fautes.
Face à un Yachvili en réussite ça ne pardonne pas. Les ruades successives du pack castrais en toute fin de match à quelques centimètres de la ligne ont offert le match nul au CO. Un partage des points intéressant pour Castres. Les 11 combattants du pack, en comptant les remplaçants, ne sont pas étrangers à cela.
Le tournant. Au quart d'heure de jeu un épais brouillard a envahi l'enceinte d'Aguilera rendant impossible la vision du match au-delà du milieu du terrain. Les discussions à la pause, notamment avec le délégué sportif ont cependant débouché sur la poursuite de la rencontre… à la satisfaction des deux camps
L'essai. Toujours grâce à son jeu au pied, le CO est revenu s'installer dans le camp de Biarritz en tout début de deuxième période. Chris Masoe perce au 22 m transmet à Baï qui sur un pas donne à Jo Tékori qui force le dernier rempart basque.
Les hommes. Il était bien difficile de savoir qui faisait quoi au milieu de la brume. Toutefois, il est certain que Dimitri Yachvili homme-orchestre du Biarritz Olympique et le fer de lance Imanol Harinordoquy ont dominé les débats du côté biarrot. À Castres, Mc Intyre toujours impeccable derrière un trio de choc en troisième ligne, Masoe, Caballero, Diarra. Sans oublier Tékori pendant une heure de jeu. Derrière on a beaucoup aperçu Audrin en perforateur alors que l'ensemble de la ligne a fait un sans-faute en défense.
Et maintenant. Le Castres Olympique va prendre une semaine de vacances, il endossera le maillot d'entraînement le 15 novembre et aura trois semaines pour préparer la réception de Perpignan le 4 décembre à 14 h 30 à Pierre-Antoine. Quant aux Biarrots ils se déplaceront à Bourgoin ce même jour.
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Biarritz 17 Castres 17
M-T: 8-9 ; 12.000 spectateurs ; arbitre M. Lafon (Lyonnais)
Biarritz : 1 E Yachvili (17) ; 4 P (34, 57, 64, 72) Yachvili
Castres : 1 E Tekori (46); 4 P (6,11,21,78) Teulet
Evolution du score : 0-3, 0,6, 5-6, 5-9, 8-9/ 8-14, 11-14, 14-14, 17-14, 17-17.
Biarritz : Bosch (Haylett-Petit, 72); Ngwenya, Mignardi, Tranier (Peyrelongue, 64), Bolakoro ; (o) Traille (m) Yachvili ; Harinordoquy (cap. Guyot, 78), Lakafia, Lund ; Taele, Thion ; Johnstone, Terrain (August, 51), Marconnet.
Castres : Teulet ; Audrin, Cabannes (Garcia, 73), Baï, Andreu (o) McIntyre (m) Sanchou (Tillous Borde, 50) ) ; Caballero, Masoe (cap) Diarra ; Tekori (Kulemin, 67), Rolland ; Ducalcon (Saayman, 67) Bonello (Kayser, 57) , Forestier, (Peikrishvili 51).
La note du match : 13/20
Les hommes du match : Iosefa Tekori (Castres) et Dimitri Yachvili (Biarritz)
jeudi 4 novembre 2010
Rassemblement annulé
En raison des nombreux préavis de grève déposés chez Air France, le rassemblement du XV de France programmé vendredi à Orly est annulé. Les joueurs sélectionnés pour les tests de novembre se rendront donc en ordre dispersé au CNR de Marcoussis.
mardi 2 novembre 2010
Le groupe castrais pour Biarritz
Castres, qui n'a toujours pas gagné à l'extérieur cette saison, se déplace à Biarritz jeudi pour y réitérer l'exploit de la saison passée, lorsque les Tarnais s'étaient imposés dès la première journée au BO (24-12, avec un doublé de Marc Andreu). A Biarritz, le CO devra faire sans Hoeft (dos) , Coetzee (déchirure ischio-jambiers), Capo Ortega (apophyses), Albouy (genou, reprise) et Nicolas (cheville).
L'équipe probable du CO :
Forestier, Bonello, Ducalcon - Tekori, Rolland - Caballerro, Masoe, Diarra - Sanchou, Mc Intyre - Andreu, Baï, Cabannes, Inigo - Teulet.
Match à 19h sur rugby +, Marc sera titualire !! "DREU" attitude jusqu'au bout ... Marco ;-)
lundi 1 novembre 2010
Contre la Mucoviscidose, mobilisons nous !
Une grande journée de mobilisation contre la mucoviscidose est organisée par Monsieur mathieu BONNAFIS à Castres le Samedi 4 décembre à 14h30 au stade Pierre-Antoine ! Pendant le match: Castres Olympiques vs USAP.
Ils recherchent des bénévoles pour vendre et récolter des fonds ce jour là.
Venez nombreux et mobilisons nous !!!
Top 14. Castres revient dans les clous
Avec 10 points engrangés face au deux relégables, Agen et Bourgoin, le CO a rempli son contrat et rejoint le « Top 6 »… objectif annoncé en début de saison. Certes, le CO est talonné par Toulon, Perpignan, le Stade Français et l'on a bien conscience dans le Tarn que la situation demeure précaire. En cas de défaite à Biarritz, jeudi, par exemple le CO pourrait se retrouver à la huitième place.
Une bonne raison pour laquelle, les entraîneurs castrais ont déjà fait passer le message dès samedi. Luc Ducalcon traduisait à la sortie des vestiaires : « On va à Biarritz pour jouer le coup à fond, même si c'est l'équipe en forme du moment. Il ne sera pas question de relâchement, ce n'est pas au goût du jour ».
L'autre international du CO, Marc Andreu, a aussi perçu le message : « Avec sa victoire à Brive, Biarritz va être euphorique, c'est peut-être bon pour nous. Mais il ne faut pas oublier que c'est une équipe vraiment en place en ce moment, ça sera très compliqué pour nous parce qu'ils se trouvent dans une belle dynamique ».
Confiance
Ainsi va le rugby, à peine remis des émotions enregistrées face aux Berjalliens et il y en a eu, ne serait-ce que par le fait de perdre épisodiquement le bonus offensif, les joueurs castrais sont donc tournés vers le Pays basque. Laurent Labit le premier, mais le coach des lignes arrières castraises n'a pas oublié les problèmes rencontrés par sa formation face à des Berjalliens accrocheurs en diable : « Le négatif c'est le manque de rigueur. C'est dommage. À un moment on est tombé dans la facilité sur le plan offensif et en défense, certains montaient d'autres pas… C'est devenu un match bizarre même si on n'a jamais craint parce qu'à chaque fois on est revenu dans le bonus. Je pense qu'on était capable de marquer même à 14… ». Une phrase qui traduit la confiance emmagasinée lors des deux « faciles » rencontres de championnat, mais aussi en H-Cup juste avant et là c'était beaucoup plus délicat. Biarritz va-t-il mettre en berne la confiance castraise ? Réponse dès jeudi.
Une bonne raison pour laquelle, les entraîneurs castrais ont déjà fait passer le message dès samedi. Luc Ducalcon traduisait à la sortie des vestiaires : « On va à Biarritz pour jouer le coup à fond, même si c'est l'équipe en forme du moment. Il ne sera pas question de relâchement, ce n'est pas au goût du jour ».
L'autre international du CO, Marc Andreu, a aussi perçu le message : « Avec sa victoire à Brive, Biarritz va être euphorique, c'est peut-être bon pour nous. Mais il ne faut pas oublier que c'est une équipe vraiment en place en ce moment, ça sera très compliqué pour nous parce qu'ils se trouvent dans une belle dynamique ».
Confiance
Ainsi va le rugby, à peine remis des émotions enregistrées face aux Berjalliens et il y en a eu, ne serait-ce que par le fait de perdre épisodiquement le bonus offensif, les joueurs castrais sont donc tournés vers le Pays basque. Laurent Labit le premier, mais le coach des lignes arrières castraises n'a pas oublié les problèmes rencontrés par sa formation face à des Berjalliens accrocheurs en diable : « Le négatif c'est le manque de rigueur. C'est dommage. À un moment on est tombé dans la facilité sur le plan offensif et en défense, certains montaient d'autres pas… C'est devenu un match bizarre même si on n'a jamais craint parce qu'à chaque fois on est revenu dans le bonus. Je pense qu'on était capable de marquer même à 14… ». Une phrase qui traduit la confiance emmagasinée lors des deux « faciles » rencontres de championnat, mais aussi en H-Cup juste avant et là c'était beaucoup plus délicat. Biarritz va-t-il mettre en berne la confiance castraise ? Réponse dès jeudi.
dimanche 31 octobre 2010
Marc Andreu: «Je ne pensais pas être sélectionné»
interview. Marc Andreu. L'ailier castrais est de nouveau retenu dans le groupe de l'équipe de France.
Marc Andreu a été retenu par Marc Liévremont pour faire partie du groupe France pour la tournée d'automne. Une sélection qu'il espérait bien évidemment, mais toujours avec la pression du doute. Aujourd'hui l'ailier castrais est un homme heureux. Interview.
Comment avez-vous appris votre sélection et quelle a été votre réaction immédiate?
Devant la télé, comme bon nombre de joueurs, je pense. Je n'avais pas eu de coup de téléphone avant, c'était la surprise. Ma première réaction, c'est bien sûr la joie. Je ne pensais pas y être. Du coup c'est une bonne surprise.
Pourquoi doutiez-vous ?
D'abord parce qu'il y a beaucoup d'ailiers qui sont très performants ou du moins plus performants que moi. Après, on n'a pas eu les mêmes préparations cet été, donc il a fallu du temps pour me remettre au niveau. Petit à petit ça revient heureusement.
Pensez-vous que votre précédente sélection a compté pour cette-ci ?
Je suppose. Quand on fait les choses bien, ça compte. Je n'ai pas beaucoup joué pendant la tournée, j'ai fait le deuxième match de la semaine. Peut-être que les sélectionneurs veulent que j'ai du temps de jeu, je n'ai pas connaissance des objectifs qu'ils me fixeront en arrivant à Marcoussis.
Est-ce que la courte durée d'entraînement avant votre reprise a pesé sur votre début de saison ?
La saison précédente j'avais eu deux mois de préparation, cette année deux semaines, c'est complètement différent. Maintenant je me sens de mieux en mieux que ce soit techniquement ou physiquement. Je serai au meilleur niveau très bientôt.
Qu'est-ce qui compte le plus le physique ou la technique ?
On peut être bon techniquement, si on n'a pas le physique on n'arrive à rien. De toutes les façons si au bout de 10 minutes on est fatigué, si on a déjà le capot ouvert, on ne peut rien faire techniquement. Si au contraire on est à l'aise sur le plan physique, la tête fonctionne mieux, on est mieux oxygéné, on réfléchi mieux, disons qu'on a moins la tête baissée.
A partir de quel moment avez-vous senti que ça allait mieux ?
Il n'y a pas eu un déclic d'un seul coup, c'est venu petit à petit. Maintenant les matchs je les sens mieux et j'espère que ça va continuer comme ça, sur une pente ascendante.
Apprenez-vous des choses avec l'équipe de France ?
Bien sûr j'apprends des choses tous les jours, avec l'équipe de France comme à Castres. Chaque soir je me couche moins con ( rires)
Dans quels domaines ?
Dans beaucoup de domaines. Dans la technique de course, avec la balle en main on travaille pour apprendre.
la depeche
Castres en mode bonus
 |
| Marc à inscrit le premier essai. |
Castres prend un précieux bonus offensif face à Bourgoin (41-24). Mais, au-delà du score, le CO s'est un peu fait peur et a dû batailler pour garder son bonus.
A retenir
Le CO a démarré sur les chapeaux de roue et a rapidement mis Bourgoin sous l'étouffoir. Mais les Castrais l'ont peut-être joué un peu trop facile et trop voulu gérer leur seconde période. Résultat des courses, face à des Berjalliens handicapés par les blessures mais toujours vaillants, les locaux ont eu des sueurs froides. Déconcentrés et maladroits en seconde période, ils ont eu le plus grand mal à conserver trois essais d'écarts.
Ce qui aurait pu changer le match
70e - Chris Masoe prend un carton jaune pour un plaquage à retardement. Castres va terminer la rencontre à quatorze alors que Bourgoin revient fort. La conséquence est immédiate avec un essai de Tian deux minutes plus tard. La fin de rencontre sera tendue pour les Castrais qui feront tout pour conserver leur bonus.
Il a brillé
Sylver Tian : L'arrière berjallien a tenu la baraque. Le CSBJ lui doit de ne pas avoir pris plus cher dans cette rencontre. Il a transformé les trois essais, dont le sien, parfois dans des positions bien difficiles.
La phrase
«Bourgoin n'est pas mort, on a montré aujourd'hui que l'on avait de la ressource. On va attendre la trêve et en profiter pour récupérer nos blessés. D'ici là, il faudra négocier au mieux les deux matches à domicile qui arrivent», d'Eric Catinot, entraîneur de Bourgoin. - B.L. (avec AFP)
l'équipe
Castres, le plein quand même
Vainqueurs : 6 E Andreu (9), Baï (28) Inigo (36) Masoe (54), Peikrishvili (64) Denos (67); 3T (28, 36, 54) et 1 P (4) Teulet; 1T Bernard (67)
Vaincus : 3 E Labrit (43), Tulou (58), Tian (71); 3T tian; 1 P Di Bernardo (33)
Evolution du score: 3-0, 8-0, 15-0, 15-3, 22-3/22-10, 29-10, 29-17, 34-17, 41-17, 41-24
Castres: Teulet (Denos, 60); Inigo, Garcia, Baï, Andreu (o) McIntyre (Bernard, 50) (m) Tillous Borde (Sanchou, 53) ; Masoe (Caballero, 62), Tékori (Masoe, 62), Malonga ; Kulemin (Tekori, 62), Murray ; Ducalcon (Saayman, 53), Kayser (Bonello, 53), Forestier (Peikrishvili, 53).
Exclu. Tempo.: Masoe (70)
Bourgoin : Tian; Moinot (A. Forest, 73), Van Zyl, Viazzo (Coux, 36), Nadolo (o) Di Bernardo (Viazzo, 36) (m) Gondrand ; Tulou (Labrit, 70), Labrit (Leonte, 65), Guillot ; Th. Genevois (Jooste, 13), Levast ; Charlet (Bougherra, 55), Janavoy (Khribache, 69), Pelo (Iapteff, 41).
La note du match : 11/20-L'homme du match : Chris Masoe (Castres)
Castres 41 - 24 Bourgoin
L'analyse : en prenant son deuxième bonus offensif en deux rencontres (Agen, Bourgoin) le Castres Olympique a fait le plein et atteint son objectif mais la victoire hier face aux Berjalliens est à qualifier de « chaotique ». Si les Castrais ont très rapidement imposé leur rythme et leur puissance pour inscrire les 3 essais capitaux en première période, ce sont bien les péchés capitaux du rugby qu'ils ont commis en deuxième. Décontraction, pour ne pas dire désinvolture et donc désorganisation, les ont conduits à perdre par épisode leur bonus et à encaisser plus de points qu'ils n'en ont marqués (19 contre 21). Une mésaventure qui s'achève bien, la satisfaction venant du fait qu'ils ont su trouver les ressources nécessaires chaque fois qu'ils étaient en danger.
Les hommes : Côté Castrais Romain Teulet a fait ce qu'il fallait, notamment un petit coup de pied au cordeau pour Marc Andreu qui « débride » le match. Chris Masoe toujours à la pointe du combat a certainement laissé des traces dans les organismes berjalliens tout comme Jo Tékori à l'aise en N° 8. Pierre-Manuel Garcia est également à créditer d'une bonne partie. Si Thomas Sanchou a entendu les travées castraises scander son nom, il le doit très justement à une entrée en jeu très saignantes. En tête de mêlée Kayser a certainement fait sa meilleure prestation de la saison quand aux quatre piliers entrés en jeu, leur performance est à souligner. Alors que le CO avait perdu de sa superbe et le bonus offensif, l'entrée du trio Peikrishvili, Bonello, Saayman, balayant les Isérois jusque derrière leurs poteaux, avec Masoe pour conclure l'avancée, reste un modèle du genre.
Côté Berjalliens, Nadolo a montré ses qualités d'attaquants… beaucoup moins de défenseur, Labrit a tiré son épingle du jeu.
L'essai : le premier inscrit par Marc Andreu consécutivement à un coup de pied rasant de Teulet n'était pas le fruit du hasard, comme le confiait l'international à l'issue de la rencontre : « Juste avant l'action Teulet me dit regarde le 15. On avait vu que Tian rentrait au dernier moment et que Nadolo ne faisait pas le deuxième rideau jusqu'au bout… ».
Et maintenant : le Castres Olympique va défier jeudi le Biarritz Olympique à Aguiléra tandis que, dans le même temps, Bourgoin continuera à faire le dos rond à… Grenoble face au Stade Toulousain.
La depeche
Andreu: "De jolies choses"
Deuxième bonus offensif de suite pour Castres qui remonte au classement, ce qui satisfait l'ailier international Marc Andreu. Celui-ci souligne les efforts de son équipe sur le plan offensif mais déplore quelques erreurs défensivement.
"Nous avons fait des erreurs, notamment en défense où nous n'avons pas été présent collectivement. Mais sur l'envie, sur la construction du jeu, nous avons montré de jolies choses, avec six essais tout de même. Je crois qu'en attaque, nous avons franchi ce cap. Nous avons cette hargne qui permet d'aller derrière la ligne et qui nous manquait peut-être en début de saison. Nous savions que Bourgoin n'allait rien lâcher. Ils ont des valeurs, qui durent 80 minutes".
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