samedi 10 mars 2012

Toulouse / CO



Toulouse-Castres: 34-27

Au cours d'un match incroyable, Toulouse l'emporte in extremis face à Castres grâce à un essai dans les derniers instants de Galan (34-27). Très longtemps à la peine dans cette rencontre, le champion de France aura trouvé les ressources en finissant plus fort pour forcer la décision.

Rugbyrama

Toulouse revient de loin

Gillian Galan a inscrit l'essai qui scelle la victoire de Toulouse sur Castres. Dans la douleur. (L'Equipe)


Longtemps menés par un Castres Olympique d'un très haut niveau, les Toulousains ont su faire preuve de ressources insoupçonnées pour l'emporter dans les dernières minutes (34-27).

Il suffit de voir Guy Novès, épuisé, seul sur le bord du terrain, pour se rendre compte à quel point cette victoire sur le Castres Olympique a été acquise dans la douleur (34-27). On avait laissé les Castrais sur un piètre match nul (6-6) face au LOU, mais la prestation qu'ils ont offerte à Ernest-Wallon les oblige maintenant, eux aussi, à tendre vers l'excellence. Moins serait décevant, forcément. Car ce samedi, le public toulousain a eu droit à un match de Super 15. Sept essais, plus de 36 minutes de temps de jeu effectif, aucun temps mort, de l'engagement et des gestes techniques. On appelle ça le haut niveau.

Castres fait l'entame parfaite

Les Toulousains avaient clairement ciblé ce match dans leur calendrier. Avant une périlleuse période de déplacements, il était primordial de prendre des points à domicile pour se concentrer sur la Coupe d'Europe sans arrière-pensées. Mais la valeur de l'adversaire était bien connue. D'où une réelle méfiance des Rouge et Noir avant la rencontre. Ces derniers décidaient donc d'attaquer le match bille en tête mais rien ne fonctionnait et l'opportunisme castrais faisait merveille avec une pénalité sur un poteau convertie en essai (Wihongi, 6e) et une interception pour un essai en solitaire (Martial, 16e). Malgré ses bonnes intentions, le Stade Toulousain se retrouvait mené 0-14 sur sa pelouse et le mérite en revenait surtout à un CO qui jouait juste. Il fallait attendre la sirène pour voir Donguy réduire le score. Signe que les Rouge et Noir avaient enfin pris la mesure de ces diables de Castrais ? On pouvait le croire avec l'essai en force de Johnston (45e). Mais cela aurait été aller un peu vite en besogne.

Toulouse à la peine malgré ses intentions

Le CO ne s'est plus imposé à Toulouse depuis 1979, mais cette statistique, les joueurs ne l'avaient pas en tête. Incapables de franchir la ligne adverse depuis trois matches, les Tarnais se sont montrés plus efficaces que jamais cette saison. Ce CO-là, personne ne pourra dire qu'il n'a pas sa place en phase finale. « Nous nous sommes retrouvés sur nos bases, l'agressivité et le combat. Nous faisons encore quelques petites erreurs et contre Toulouse, ça ne pardonne pas. Mais on peut être fiers », confiait Caballero au micro de Canal + après le match. Car Toulouse n'est pas leader du championnat pour rien.

Et soudain, Fritz !

«A la pause, je leur ai dit que j'étais fier d'eux. Tant que j'aurai des gars comme ça...»Par deux fois, Jean Bouilhou, le capitaine courage, a sonné la charge pour indiquer la marche à suivre. Et dans les dix dernières minutes, les Toulousains ont fait preuve d'un véritable mental de champion. Florian Fritz, monstrueux de détermination, emportait plusieurs adversaires pour inscrire l'essai de l'espoir (70e). Six minutes plus tard, Donguy, meilleur marqueur du championnat, offrait l'essai de la gagne à Galan (76e). La réaction avait été superbe, à hauteur de l'opposition. « On a eu chaud. L'équipe a montré des vertus qu'on ne lui soupçonnait peut-être pas. On est vraiment très contents », lâchait un Jean Bouilhou tout sourire. Guy Novès, lui ne pouvait que bader ses joueurs. « Menés, 14-0, ils font les efforts pour revenir. A la pause, je leur ai dit que j'étais fier d'eux. Ils ont eu le bon état d'esprit et ils ont produit du jeu. Pour un coach, des matches comme ça sont fatigants mais à la fin ça fait plaisir. Tant que j'aurai des gars comme ça... ».

Bertrand LAGACHERIE


L'équipe

Toulouse / CO

À 13h50 Toulouse / CO sur Canal+.
Alors 1, 2 essais de Marco ? moi je dis 2.

Il faut gagner, tous avec notre Marco !!!!!

 ** DREU attitude encore & toujours **


j'ai comme un pressentiment ...
(et ben je me suis trompée ...)

Le point sur le Castres Olympique

Restant sur deux matchs sans victoire, Castres n’est pas encore à l’abri pour décrocher un billet en barrages.

L’ENJEU
Castres coince-t-il actuellement ? La question a le mérite d’être posée. Sur le plan comptable, le CO n’a empoché que deux unités lors des deux derniers matchs. Surtout, les hommes de Labit et Travers restent sur une partition décevante avec un résultat nul à domicile devant le promu et lanterne rouge Lyon. Dans le jeu, Castres n’est plus aussi serein et semble marquer le pas. Un mauvais passage qui ne tombe pas à la meilleure période. En cette fin de phase régulière, le CO est toujours quatrième mais voit revenir à grande vitesse dans son rétroviseur ses concurrents directs.

L’EQUIPE
Le centre écossais Max Evans ne sera pas du déplacement à Toulouse, étant retenu avec sa sélection nationale dans le cadre du Tournoi des 6 nations. Le deuxième ligne samoan Iosefa Tekori est toujours absent pour des raisons familiales. Un temps incertain pour cause d’un genou douloureux, le centre
Romain Cabannes sera bien sur la feuille de match.

LA STAT
266.- Cela fait trois rencontres que Castres n’a pas marqué d’essais. Il faut remonter à la 54e minute du match face à Biarritz (le 28 janvier dernier !) pour retrouver un Castrais franchir l’en-but adverse. Soit 266 minutes.
Rugbyrama
C.M

Le Castres olympique peut il rester dans le Top 5 ?

S'il gagne ou fait match nul samedi à Toulouse, le Castres olympique assurera sa place de quatrième. En cas de défaite, les Tarnais pourraient se retrouver à la cinquième voire à la sixième place du classement si le Racing-Métro décroche une victoire bonifiée. Lors du match aller, Castres avait infligé une lourde défaite aux Toulousains 24-3. Mais les tarnais ont déçu à domicile face à Lyon et s’apprêtent à défier Toulouse à Ernest-Wallon, pelouse sur laquelle les Rouge et Noirs sont invaincus en Top 14. Toutefois, les Castrais ont déjà gagné quatre fois à l'extérieur cette saison et battre son voisin-leader sera certainement une motivation supplémentaire pour le CO.     

Rugbyrama

mercredi 7 mars 2012

Castres doit se remettre en cause pour ne pas tout gâcher

Castres doit se remettre en cause pour ne pas tout gâcher, TOP 14 / CASTRES, Castres


Avec seulement quatre victoires toutes compétitions confondues depuis fin octobre, les Castrais naviguent en plein doute, à l'image de leur match nul contre Lyon. A eux de se remettre en question pour éviter le pire.

La dégringolade du Castres Olympique. Lancés à vive allure en début de saison, avec sept victoires sur les huit premières journées, les Tarnais marquent sérieusement le pas depuis fin octobre. S’ils ont réussi à limiter la casse au classement, où ils occupent toujours la quatrième place, avec six points d’avance sur le septième (Agen), les chiffres sont éloquents. Sur leurs dix-sept derniers matchs toutes compétitions confondues, ils n’en ont remporté que quatre. Un bilan terrible pour un candidat déclaré aux phases finales. « On n’est pas bon en ce moment, reconnaît Romain Cabannes. On gagne le match à Brive, où on n’a rien su faire (13-15). On perd à Agen, où on n’a rien su faire (23-12). C’est encore le même constat d’échec. Il va falloir se remettre en cause mais il ne faut pas non plus faire la révolution maintenant. Certaines choses ont marché encore récemment et il faut se reposer là-dessus. » A domicile contre la lanterne rouge lyonnaise, le CO a manqué une nouvelle opportunité de relever la tête.

Tenus en échec devant leur public par le promu (6-6), les hommes de Laurent Labit et Laurent Travers ont failli dans tous les compartiments. Le premier regrette surtout le manque de réaction de son équipe. « Personne n’a été capable, que ce soit le capitaine ou les leaders, de remettre les choses en place. Une farandole d’approximations et d’erreurs ont donné un match d’un niveau très faible. » Pas aidés par les circonstances ces derniers mois, les Castrais ont encore été frappés par la malchance quelques minutes avant le coup d’envoi. Alors que Joe Tekori devait faire son retour à la compétition après deux mois d’absence en raison d’une fracture de l’avant-bras, le troisième ligne international samoan a renoncé à la dernière minute, sa femme ayant été hospitalisée pour un problème de santé. « On ne peut pas se cacher derrière des événements comme ça mais c’est dans la continuité de ce qu’on connaît depuis plusieurs semaines, regrette Labit. On a du mal à voir le bout du tunnel et à s’en sortir. »

Après deux saisons de constante progression, les Tarnais semblent stagner cette saison et le staff peine à trouver des solutions pour relancer une dynamique. « C’est frustrant. Tout ce qu’on a travaillé tombe à l’eau et tu te demandes si c’étaient vraiment les bons choix, indique Labit. Ça nous cause des petits problèmes mais on préfère les avoir en étant quatrième et encore à la lutte pour la qualification plutôt que d’être dans le bas du tableau. » Dans le doute, les Castrais s’avancent vers un déplacement périlleux sur la pelouse de Toulouse, champion de France en titre et leader du Top 14. « Si on fait le même match que les derniers, on sait qu’on peut prendre les crampons à la mi-temps et rentrer à la maison, explique Cabannes avec le sens de la formule. Mais c’est peut-être la meilleure des choses de jouer Toulouse maintenant parce que tout le monde va vouloir se donner à 200%. On sait que si on passe à côté à Toulouse, la valise est lourde au retour. » Les Castrais ont l’habitude de rentrer des bords de la Garonne avec un excédent de bagages. Ils n’y ont jamais gagné dans l’ère du professionnalisme.


Rédigé par Geoffrey STEINES
Rugby 365

mardi 6 mars 2012

Castres : était-ce la bonne équipe ?



Castres concédant le match nul (6-6) à la maison face à Lyon dernier, ce n'était pas vraiment prévu. Sauf que ce qui peut se nommer défaite, malgré les deux points du nul, est consécutif à un match catastrophe et intervient à la suite d'une prestation très moyenne à Agen.

Alors le mal est-il profond au sein du CO qui n'avance plus, où ne s'agit-il que d'un trou d'air ?

Samedi Laurent Labit ne cherchait pas d'excuse : « On a fait un très mauvais match dans tous les compartiments. On a été trop approximatif, sans gestion et avec de l'affolement en permanence ».
Le coach castrais se désespère : « On n'a pas été capable de relever la tête et de reposer le jeu malgré le recadrage qui a eu lieu à la mi-temps. On a dit qu'il fallait essayer de repartir sur un jeu mieux structuré, voilà c'est une très mauvaise soirée. C'est râlant, c'est frustrant parce que tous les choix, tout ce qu'on a travaillé, tombent à l'eau. On en est à se demander si ces choix étaient les bons et si on a aligné la bonne équipe ».

Une réaction à chaud atténuée par une situation au classement enviable même si elle s'est fragilisée par la perte de 2 points. Laurent Labit rappelle : « Bien sûr cette partie va nous causer des problèmes et des soucis mais on préfère être 4e à la lutte pour la qualification plutôt qu'être en bas du tableau et avoir d'autres soucis ».

Tous ces soucis au sein du CO pourront être en partie gommés à Toulouse samedi, en cas de bon match, un déplacement que Castres va accomplir sans pression comme l'a déjà confié Laurent Labit : « Si on perdait à Toulouse personne ne nous en voudrait ».


La Depeche

ST-CO: coup d'envoi décalé

Prévu à samedi à 13h45, la rencontre entre le Stade toulousain et le Castres olympique, comptant pour la vingtième journée de Top 14 débutera avec cinq minutes de retard, à 13h50. Rappelons qu'au match aller, le CO l'avait emporté 24-3 sur le leader toulousain.

Rugbyrama

dimanche 4 mars 2012

Castres dans le piège à LOU

Lyon n'est pas mort ! Une semaine après la cruelle désillusion d'une nouvelle défaite à domicile face à Brive, le LOU a prouvé toute sa fierté en allant arracher le match nul (6-6) sur la pelouse de Pierre-Antoine en clôture de la 19e journée du Top 14. Une contre-performance qui confirme la mauvaise passe actuelle d'un Castres Olympique dans le dur.
Teulet et le CO en échec à Pierre-Antoine. (Maxppp)
 
"On est derniers, on ne tombera pas plus bas." Raphaël Saint-André traduit l'état d'esprit de tout un club lyonnais, toujours lanterne rouge du Top 14 au soir de cette 19e journée et plus que jamais en route vers la relégation, mais qui, fidèle au voeu exprimé par le manager du LOU Rugby à l'issue de la nouvelle défaite concédée à domicile face à Brive il y a une semaine a affiché toute sa fierté samedi dans le Tarn. Un promu qui contre toute attente à force d'abnégation a su accrocher le match nul (6-6) à Pierre-Antoine. Et entretenir du même coup le fol espoir d‘un hypothétique maintien...

Pour Castres, c'est la confirmation d'une mauvaise passe pour des Tarnais de plus en plus impuissants dans le jeu après ce troisième match sans le moindre essai inscrit. Une semaine après la défaite à Agen, le CO fragilise sa 4e place et s'interroge, à l'image d'un Romain Teulet qui, cette fois, tout comme Pierre Bernard, touchant du bois à quatre minutes de la sirène, n'aura pas su sauver la mise par sa botte. "On concède le match nul, on peut le perdre aussi, analysait "Robocop" au micro de Canal+ Sport. Forcément, il y a de la déception parce qu'on concède des points à domicile. On n'a pas su prendre l'ascendant ce soir (samedi), on a été trop fébriles, on a trop cherché les solutions individuelles, là où on aurait dû revenir à des choses simples ; on est tombé sur une équipe qui en voulait, une défense très hermétique. On a été à l'image du match, on n'a jamais trouvé les solutions."

LOU-Saint-André: "C'est "bonnard" de voir les gars sourire"

Le LOU a signé une grosse performance, samedi soir, en clôture de la 19e journée de Top 14, en décrochant un précieux match nul (6-6) sur la pelouse de Castres. Une performance que Raphaël Saint-André,l'entraîneur rodhanien, ne pouvait qu'apprécier face aux caméras de Canal+ Sport: "Ce qui fait plaisir, c'est de voir les joueurs sourire. Cette saison, nous avons montré beaucoup d'investissement, mais nous n'avons pas été récompensés. Encore une fois, on a la pénalité de la gagne, mais elle ne passe pas. C'est "bonnard" de voir les gars sourire après tout ce qu'on a vécu." Des propos confirmés par l'ouvreur Régis Lespinas: "Bien sûr, on est satisfait. On a perdu à Brive d'une sale manière. Là, on s'est accroché. On ne sait pas si on va se maintenir, mais on a montré qu'on était encore vivant. On a montré de l'envie, des contacts. J'aurais pu donner la victoire, mais on est venu avec un état d'esprit qu'il faut retenir."


Teulet: "Se remette collectivement en question..."

En première période, les nombreux ballons tombés empêchent les hommes de Labit et Travers de mettre en place leur jeu, fait de percussion. Sans en concéder à leurs adversaires, les Castrais ne se procurent pas la moindre occasion d'essais et n'occupent véritablement le camp adverse que dans les quinze dernières minutes de ce premier acte. Comme souvent dans les matches fermés, la parole est aux buteurs. Si Teulet donne par deux fois l'avantage aux locaux (3e, 20e), Lespinas lui répond chaque fois (11e, 22e). A la mi-temps, le score de parité (6-6) est logique. Dès le retour des vestiaires, le CO reprend sa domination territoriale, mais ne parvient jamais à franchir la ligne d'avantage face à une défense lyonnaise implacable. Dans ce combat acharné, plus aucun point n'est marqué. La lumière aurait pu venir des buteurs, mais, en panne de réussite, Régis Lespinas (62e, 73e) pour Lyon et Teulet (67e) puis Bernard pour Castres (77e) manquent l'occasion de donner la victoire à leur équipe respective.

"Tout avait été dit dans la semaine, regrettera encore Teulet, à savoir mettre l'accent sur l'agressivité et le combat. Mais je crois qu'on aurait pu jouer toute la soirée, on n'aurait pas marqué. Il faut qu'on se remette collectivement en question parce que ça fait deux trois matches qu'on ne respecte pas les consignes des coachs."
 
 
 
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