La soirée promet d'être chaude demain à Béziers dans la grande arène du Stade de la Méditerranée qui fut le premier fleuron du rugby en matière d'enceinte sportive. Et l'affiche est alléchante pour tout le peuple biterrois sevré de haut niveau, ainsi que pour les très nombreux touristes qui sont dans la contrée à cette époque. Le « grand » Stade Toulousain, défié par un Castres Olympique en quête de confirmation au firmament du Top 14, voilà de quoi remplir les gradins.
Laurent Travers abonde dans ce sens : « Parler de Toulouse, c'est parler de ce qui se fait de mieux en Europe, mais ce n'est pas la peine d'épiloguer sur ce sujet, il vaut beaucoup mieux être concentré sur notre jeu, sur notre façon d'être, plutôt que de regarder les Toulousains. On sait très bien que lorsqu'ils ont décidé de gagner un match, ils le gagnent. Donc considérant cela, on a plus de chance de perdre que de gagner. En conséquence, il est hors de question de se mettre plus de pression qu'il n'en faut. »
Le tableau est brossé, sauf que les joueurs castrais ont deux revanches à prendre et qu'ils devraient y songer avant d'enfiler le maillot de combat. Une revanche sur le quart de finale de la saison dernière mais aussi une revanche sur eux-mêmes, en sortant d'une partie à La Rochelle où ils n'ont pas pu être exemptés de tout reproche.
« On est loin de ressembler au Stade Toulousain »
Pourtant, dans ce contexte, Laurent Travers joue la carte de la modestie, et si on évoque une communication stadiste faisant état de ses absences et de ses blessés, la répartie ne tarde par : « C'est leur problème, ce n'est pas le nôtre. On a connaissance de notre effectif et le leur, il suffit de comparer et rester les pieds sur terre, on est loin de ressembler au Stade Toulousain. On essaie simplement de rester à notre place et de faire notre bonhomme de chemin, sans pour autant entrer dans une quelconque polémique. S'ils font comme ça, je le répète, cela ne nous regarde pas. »
« Nous avons besoin des supporters »
Par contre, le coach castrais se sent bien concerné par la présence de supporters du CO dans les tribunes biterroises : « On a besoin d'eux, nous sommes conscients qu'on les a peut-être déçus à La Rochelle. Mais j'ai envie de rappeler que la saison dernière à Montpellier, on n'avait pas été bons, que le match à Bourgoin n'avait pas été bon du tout. Cela a été caché parce qu'on avait pris des points auparavant. Ce qui est dommage aujourd'hui, c'est que cela se passe lors du premier match qui aurait pu lancer la saison.
Et le coach d'en finir sur une note optimiste qui doit mobiliser le peuple bleu et blanc, demain et par la suite : « On va faire front, on va essayer de rattraper les points qu'on a laissés en route à La Rochelle. »
Le message a été certainement passé aux joueurs et il est bien évident que si le Castres Olympique parvenait à glaner des points face à Toulouse, une partie du retard serait effacée.
Le groupe de 25 joueurs en partance pour Béziers cet après-midi à 14 heures. La mise en place aura lieu à Béziers l'après-midi.
Piliers : Hoeft, Forestier, Ducalcon, Coetzee ; Talonneurs : Kayser, Bonello ; 2e ligne : Capo Ortega, Rolland, Kulémin ; 3e ligne: Caballero, Diarra, Bornman, Masoe, Tékori ; Demis : Albouy, Tillous, Mc Intyre, Baï ; trois-quarts et arrières : Cabannes, Martial, Garcia, Audrin, Andreu, Teulet, Denos.
repères
« On sait très bien que quand les Toulousains ont décidé de gagner un match, ils le gagnent. On a plus de chances de perdre que de gagner et il est hors de question de se mettre plus de pression qu'il n'en faut. »
Laurent Travers, entraîneur du CO.
vendredi 20 août 2010
mercredi 18 août 2010
Castres préfère être outsider
Battus au stade Marcel-Deflandre par une vaillante équipe rochelaise (22-17), les Castrais ont démarré la saison comme ils l'avaient terminé, par une défaite. Le CO a manqué d'envie dans une rencontre pourtant largement dominée. Les entraîneurs tarnais veulent un changement dans l'état d'esprit.
"Une fois de plus, on constate que lorsque l'on est placé en position de favori, nous n'arrivons pas à nous exprimer. " Laurent Labit, co-entraîneur du Castres Olympique, ne cache pas sa déception à l'issue du match La Rochelle-Castres (22-17). L'équipe de Marc Andreu se présentait dans la peau du grand favori prêt à manger le tout petit promu. C'est pourtant tout le contraire qui est arrivé. Et ce malgré les six pénalités données en faveur des Castrais à la suite de mêlées fermées en seulement cinquante-cinq minutes de jeu ! Oui mais le buteur attitré Romain Teulet était absent et Seremaia Baï n'a pas eu la même réussite habituelle que son coéquipier. Les carences dans les tirs au but ne peuvent masquer le manque d'envie de certains joueurs. Les Castrais ont-ils pris de haut les Rochelais ? Le talonneur Benjamin Kayser ose la métaphore. "Les Rochelais s'y sont filés comme des chiens. Ils avaient plus envie que nous et au rugby, c'est cela qui est important, explique l'international français dans Midi Olympique. Il fallait bien un dindon de la farce pour que La Rochelle soit en fête, c'était nous, et nous ne pouvons nous en prendre qu'à nous-mêmes."
Manque d'humilité
Castres n'a semble-t-il pas évolué au maximum de ses possibilités. Certes, ils ont été puissants en mêlée, solides dans les rucks et impériaux en touche. Ce qui fait dire au co-entraîneur Laurent Travers qu'il n'est pas inquiet pour la suite du championnat. Mais le CO n'a récolté qu'un seul petit point de bonus dans une rencontre où ils partaient pourtant largement favoris. Mais sans envie, la victoire n'est jamais acquise. "La Rochelle a très bien joué et mérite sa victoire. Ils ont eu certaines vertus que nous avions oubliées, confirme Laurent Travers. On a pensé qu'en mettant le maillot du CO, cela suffisait. Eux nous ont montré qu'il y avait encore des valeurs dans le rugby. "
Les supporters tarnais attendent tous une réaction vendredi prochain face à au Stade toulousain. Pour l'occasion, Castres délocalise sa rencontre à Béziers et pense faire le plein au stade de la Méditerranée (capacité de 18555 spectateurs). Une première dans l'histoire du club qui doit motiver les troupes castraises. " Sur le plan sportif, il s'agira de rivaliser sur le terrain face aux Toulousains et confronter les joueurs au contexte d'un grand stade", confie le président Jean-Philippe Swiadek au Midi Olympique. Castres sera cette fois-ci dans la peau du Petit Poucet prêt à manger l'ogre champion d'Europe. Car les Castrais ne sont jamais aussi forts que quand ils sont dans la peau de l'outisder. Mais à long terme, il leur faudra respecter un peu plus leurs adversaires s'ils veulent tutoyer les sommets et un jour espérer glaner le Bouclier de Brennus.
Rugbyrama
"Une fois de plus, on constate que lorsque l'on est placé en position de favori, nous n'arrivons pas à nous exprimer. " Laurent Labit, co-entraîneur du Castres Olympique, ne cache pas sa déception à l'issue du match La Rochelle-Castres (22-17). L'équipe de Marc Andreu se présentait dans la peau du grand favori prêt à manger le tout petit promu. C'est pourtant tout le contraire qui est arrivé. Et ce malgré les six pénalités données en faveur des Castrais à la suite de mêlées fermées en seulement cinquante-cinq minutes de jeu ! Oui mais le buteur attitré Romain Teulet était absent et Seremaia Baï n'a pas eu la même réussite habituelle que son coéquipier. Les carences dans les tirs au but ne peuvent masquer le manque d'envie de certains joueurs. Les Castrais ont-ils pris de haut les Rochelais ? Le talonneur Benjamin Kayser ose la métaphore. "Les Rochelais s'y sont filés comme des chiens. Ils avaient plus envie que nous et au rugby, c'est cela qui est important, explique l'international français dans Midi Olympique. Il fallait bien un dindon de la farce pour que La Rochelle soit en fête, c'était nous, et nous ne pouvons nous en prendre qu'à nous-mêmes."
Manque d'humilité
Castres n'a semble-t-il pas évolué au maximum de ses possibilités. Certes, ils ont été puissants en mêlée, solides dans les rucks et impériaux en touche. Ce qui fait dire au co-entraîneur Laurent Travers qu'il n'est pas inquiet pour la suite du championnat. Mais le CO n'a récolté qu'un seul petit point de bonus dans une rencontre où ils partaient pourtant largement favoris. Mais sans envie, la victoire n'est jamais acquise. "La Rochelle a très bien joué et mérite sa victoire. Ils ont eu certaines vertus que nous avions oubliées, confirme Laurent Travers. On a pensé qu'en mettant le maillot du CO, cela suffisait. Eux nous ont montré qu'il y avait encore des valeurs dans le rugby. "
Les supporters tarnais attendent tous une réaction vendredi prochain face à au Stade toulousain. Pour l'occasion, Castres délocalise sa rencontre à Béziers et pense faire le plein au stade de la Méditerranée (capacité de 18555 spectateurs). Une première dans l'histoire du club qui doit motiver les troupes castraises. " Sur le plan sportif, il s'agira de rivaliser sur le terrain face aux Toulousains et confronter les joueurs au contexte d'un grand stade", confie le président Jean-Philippe Swiadek au Midi Olympique. Castres sera cette fois-ci dans la peau du Petit Poucet prêt à manger l'ogre champion d'Europe. Car les Castrais ne sont jamais aussi forts que quand ils sont dans la peau de l'outisder. Mais à long terme, il leur faudra respecter un peu plus leurs adversaires s'ils veulent tutoyer les sommets et un jour espérer glaner le Bouclier de Brennus.
Rugbyrama
mardi 17 août 2010
Castres vs Stade Toulousain
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| Retrouvaille entre deux Toulonnais, Yoann Maestri et Marc Andreu, si les deux sont bien sur la feuille de match... |
Samedi 21 Août 2010, à 20h45
au Stade de la Méditerranée de Béziers.
Les Arbitres :
Terrain : Christophe Berdos
Touches : Laurent Valin, Bruno Fiche
4e et 5e arbitre : Alexandre Ruiz, Maxime Rouquié
Arbitre vidéo : Gérard Borreani
Marc ne devrait pas participer a 1 match sur les 3 premiéres journées !! Mais lequel ? (par rapport à la régle des internationaux)
dimanche 15 août 2010
Top 14. Castres tombe sur un os
Rugby. Top 14. Première journée. Les Castrais s'inclinent à La Rochelle 17-22.
Pour sa première sortie officielle sous les couleurs castraises, Benjamin Kayser n'a pas connu la réussite./Photo DDM Michel Viala Les plus vaillants des supporters castrais qui ont fait le déplacement en terres rochelaises, n'auront pas manqué de le remarquer, si le ciel était grisâtre hier soir, il y avait de la couleur dans le très beau stade Marcel-Deflandre. Il faut dire que depuis la saison dernière, la ville de La Rochelle, avant même que le club retrouve l'élite, avait fait les efforts nécessaires pour donner du lustre à son enceinte sportive. Peut-être qu'une petite pointe d'envie gagnait le président Jean-Philippe Swiadek et son directeur Maurice Bille , lesquels soulignaient le confort des infrastructures accueillant pas moins de 12000 spectateurs. Le décor étant planté, et la nuit tombée, les 30 acteurs pouvaient se livrer sans compter. Et les locaux ne s'en privèrent pas en mettant la pression sur un CO trop attentiste pour enrayer au départ des actions locales attisées par une spectaculaire envie. Résultat, deux essais pour La Rochelle au quart d'heure de jeu. Et pour Castres deux tentatives de pénalités dont seulement la plus difficile réussie. En clair rien de bien folichon pour les Tarnais qui avaient à cet instant absolument besoin de se reprendre. Cela semblait être fait lorsque sur leur poussée les Tarnais chipaient une balle en mêlée à 5 mètres de la ligne locale. Hélas, la superbe munition était récupérée par l'adversaire. Malgré tous les efforts consentis pas Chris Masoe et ses camarades du pack, La Rochelle ne faiblissait pas, bien au contraire, chaque ballon de récupération des Maritimes, y compris dans leur 22 mètres devenait un danger pour le CO. Alors, la pause mettant un terme à cette période confuse, le CO pouvait retrouver de la confiance avec pour armes Masoe bousculant tout sur son passage à la reprise puis Joe Tékori pour achever le travail derrière la ligne.
Balle de match pour Florian Denos
Mais le compte n'y était pas et comme Baï ne trouvait pas la cible ( 3 tentatives en échec), Mc Intyre se mit à l'ouvrage sans plus de chance de 47 mètres. L'ouvreur castrais brilla deux minutes plus tard en remontant à la main un ballon sur 45 mètres mais là aussi le relais n'était pas là. Précisons quand même que les Rochelais , à ne pas sous-estimer, ont fait ce qu'il fallait pour endiguer toutes les entreprises tarnaises. Le pire, ou le meilleur dans l'histoire, vient en toute fin de partie, alors que MC Intyre avait transpercé le rideau défensif local pour redonner de l'espoir trois minutes avant la sirène, une dernière action avec Florian Denos balle en main aurait pu tout aussi bien donner la victoire au CO. L'arrière castrais fut bousculé en touche en dernière limite.
Certes la victoire eut été belle mais comme le reconnaissait l'ensemble du CO hier soir, Rochelle avait bien mérité le gain du match.
Dans les vestiaires
Évidemment dans le couloir conduisant aux vestiaires du Castres Olympique sous les tribunes rochelaises, l'ambiance était du genre morose, sans doute qu'on n'avait pas vraiment imaginé un tel scénario dans le camp castrais.Laurent Travers, livrait ses réflexions à chaud, sans ambages : « Je veux d'abord préciser que La Rochelle a mérité sa victoire. Après, quand on voit le nombre de ballons que l'on a eu en conquête proprement dite, il faut croire qu'on a péché dans l'utilisation »., L'entraîneur castrais reprend un peu son souffle, la fin de partie ayant été riche en émotions puis il se livre à nouveau : « Nous devons être capables d'analyser, de regarder, capables de se remettre en question. Mais d'un autre côté, les gens que l'on a adulés hier, il ne faut pas les tuer aujourd'hui. » Laurent Travers, tout en pensant à ce qu'il a vécu aujourd'hui regardait aussi un peu plus loin : « On sait très bien que ce qui nous attend la semaine prochaine c'est encore plus gros. Soyons conscients de la situation : le Top 14 ne pardonne rien. Ce soir, il y avait trop de déchets pour pouvoir remporter une victoire ». Si on demande au coach comment il a vécu les temps forts mais trop souvent stériles de son équipe, il ne se dérobe pas : « La Rochelle a très bien fait ce qu'il fallait faire. Ils ont mis beaucoup d'agressivité, beaucoup d'engagement et ensuite ils ont joué sur les ballons de contre. Après, il est vrai qu'ils ont eu 100 % de réussite sur les essais, mais, s'ils bénéficient de ça c'est parce qu'ils ont tout donné pour jouer en avançant et que de notre côté, on a subi lors des impacts. La victoire de La Rochelle est amplement méritée, et encore à la fin on a la possibilité de l'emporter. On a encore certaines vertus et qu'il ne faut pas entrer dans le catastrophisme ».
Pour sa première sortie officielle sous les couleurs castraises, Benjamin Kayser n'a pas connu la réussite./Photo DDM Michel Viala Les plus vaillants des supporters castrais qui ont fait le déplacement en terres rochelaises, n'auront pas manqué de le remarquer, si le ciel était grisâtre hier soir, il y avait de la couleur dans le très beau stade Marcel-Deflandre. Il faut dire que depuis la saison dernière, la ville de La Rochelle, avant même que le club retrouve l'élite, avait fait les efforts nécessaires pour donner du lustre à son enceinte sportive. Peut-être qu'une petite pointe d'envie gagnait le président Jean-Philippe Swiadek et son directeur Maurice Bille , lesquels soulignaient le confort des infrastructures accueillant pas moins de 12000 spectateurs. Le décor étant planté, et la nuit tombée, les 30 acteurs pouvaient se livrer sans compter. Et les locaux ne s'en privèrent pas en mettant la pression sur un CO trop attentiste pour enrayer au départ des actions locales attisées par une spectaculaire envie. Résultat, deux essais pour La Rochelle au quart d'heure de jeu. Et pour Castres deux tentatives de pénalités dont seulement la plus difficile réussie. En clair rien de bien folichon pour les Tarnais qui avaient à cet instant absolument besoin de se reprendre. Cela semblait être fait lorsque sur leur poussée les Tarnais chipaient une balle en mêlée à 5 mètres de la ligne locale. Hélas, la superbe munition était récupérée par l'adversaire. Malgré tous les efforts consentis pas Chris Masoe et ses camarades du pack, La Rochelle ne faiblissait pas, bien au contraire, chaque ballon de récupération des Maritimes, y compris dans leur 22 mètres devenait un danger pour le CO. Alors, la pause mettant un terme à cette période confuse, le CO pouvait retrouver de la confiance avec pour armes Masoe bousculant tout sur son passage à la reprise puis Joe Tékori pour achever le travail derrière la ligne.
Balle de match pour Florian Denos
Mais le compte n'y était pas et comme Baï ne trouvait pas la cible ( 3 tentatives en échec), Mc Intyre se mit à l'ouvrage sans plus de chance de 47 mètres. L'ouvreur castrais brilla deux minutes plus tard en remontant à la main un ballon sur 45 mètres mais là aussi le relais n'était pas là. Précisons quand même que les Rochelais , à ne pas sous-estimer, ont fait ce qu'il fallait pour endiguer toutes les entreprises tarnaises. Le pire, ou le meilleur dans l'histoire, vient en toute fin de partie, alors que MC Intyre avait transpercé le rideau défensif local pour redonner de l'espoir trois minutes avant la sirène, une dernière action avec Florian Denos balle en main aurait pu tout aussi bien donner la victoire au CO. L'arrière castrais fut bousculé en touche en dernière limite.
Certes la victoire eut été belle mais comme le reconnaissait l'ensemble du CO hier soir, Rochelle avait bien mérité le gain du match.
Dans les vestiaires
Évidemment dans le couloir conduisant aux vestiaires du Castres Olympique sous les tribunes rochelaises, l'ambiance était du genre morose, sans doute qu'on n'avait pas vraiment imaginé un tel scénario dans le camp castrais.Laurent Travers, livrait ses réflexions à chaud, sans ambages : « Je veux d'abord préciser que La Rochelle a mérité sa victoire. Après, quand on voit le nombre de ballons que l'on a eu en conquête proprement dite, il faut croire qu'on a péché dans l'utilisation »., L'entraîneur castrais reprend un peu son souffle, la fin de partie ayant été riche en émotions puis il se livre à nouveau : « Nous devons être capables d'analyser, de regarder, capables de se remettre en question. Mais d'un autre côté, les gens que l'on a adulés hier, il ne faut pas les tuer aujourd'hui. » Laurent Travers, tout en pensant à ce qu'il a vécu aujourd'hui regardait aussi un peu plus loin : « On sait très bien que ce qui nous attend la semaine prochaine c'est encore plus gros. Soyons conscients de la situation : le Top 14 ne pardonne rien. Ce soir, il y avait trop de déchets pour pouvoir remporter une victoire ». Si on demande au coach comment il a vécu les temps forts mais trop souvent stériles de son équipe, il ne se dérobe pas : « La Rochelle a très bien fait ce qu'il fallait faire. Ils ont mis beaucoup d'agressivité, beaucoup d'engagement et ensuite ils ont joué sur les ballons de contre. Après, il est vrai qu'ils ont eu 100 % de réussite sur les essais, mais, s'ils bénéficient de ça c'est parce qu'ils ont tout donné pour jouer en avançant et que de notre côté, on a subi lors des impacts. La victoire de La Rochelle est amplement méritée, et encore à la fin on a la possibilité de l'emporter. On a encore certaines vertus et qu'il ne faut pas entrer dans le catastrophisme ».
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