vendredi 23 septembre 2011

Top 14: Castres, c'est le pied

Un match sans essai n'est pas forcément dépourvu d'un score gonflé. Le Castres Olympique en a fait la démonstration contre Brive (30-24), vendredi au Stade Pierre-Antoine, atteignant la barre des trente points sans aller une seule fois à dam. Le club tarnais a pu compter sur la réussite commune de Romain Teulet et Pierre Bernard lors de la 5e journée de Top 14. Les deux buteurs du soir pour le CO ont enquillé cinq pénalités chacun. Ne trouvant pas non plus la solution dans le jeu, le CA Brive s'en est remis à la botte de Mathieu Bélie et Benjamin Caminati, auteurs respectivement de cinq et trois pénalités, insuffisant pour l'emporter. En guise de consolation, Brive empoche le point de bonus défensif dans une rencontre où le bonus offensif a toujours semblé inaccessible...

Newsweb.
 
OuestFrance

Castres / Brive




Castres-Brive: 30-24



Castres n'a pas eu la tache aisée devant Brive et ne s'imposent que grâce à la botte de ses buteurs 30 à 24. Les Tarnais ont passé dix pénalités, les Corréziens huit et empochent le bonus défensif.

Rugbyrama

Marc Andreu, lutin supersonique

 

                                         Andreu, lutin supersonique - RUGBY - Top 14

En partenariat avec Gedimat, la rédaction de Midi Olympique sélectionne chaque semaine l'essai Gedimat, essai qui incarne le mieux le collectif, l'esprit d'équipe, la solidarité et la combativité. Cette semaine, c'est l'ailier international de Castres Marc Andreu qui est mis à l'honneur.

Déjà auteur de l’essai Gedimat de la deuxième journée, l’ailier castrais Marc Andreu récidive. Une nouvelle fois, c’est son accélération qui fait la différence. Alors qu’ils ont déjà la main sur le match face à Agen, menant 17 à 0 après moins d’une demi-heure de jeu, les Castrais continuent d’appuyer sur l’accélérateur. Après un bon enchaînement devant, Rémy Tales est trouvé sur le côté fermé, s’infiltre et sert Romain Teulet à hauteur. L’arrière tarnais est repris à cinq mètres de la ligne d’en-but agenaise mais le jeu rebondit. Après un point de fixation face aux poteaux, Tales hérite du ballon et glisse un coup de pied rasant dans le dos de la défense du SUALG. Marc Andreu fait parler sa vitesse, laisse tout le monde sur place et plonge pour aplatir. Un essai superbe, de la construction jusqu’à la finition. La troisième réalisation pour le petit ailier du CO.


Rugbyrama

Le CO va jouer en mémoire de Francis Rui

                               
                                     Le CO va jouer en mémoire de Francis Rui

A l'occasion du match face à Brive à Pierre-Antoine ce soir, le CO a décidé de rendre un hommage à Francis Rui, joueur emblématique castrais, décédé il y a 10 ans.

Ce soir avant que le coup d'envoi ne soit donné entre le CO et Brive à 20h, il est certain qu'une grande émotion parcourra, la grande famille du rugby castrais qui se masse à chaque occasion dans les travées de Pierre-Antoine. Le Castres olympique a en effet décidé de rendre hommage à Francis Rui, capitaine de l'équipe castraise championne de France en 1993, décédé brutalement il y a 10 ans quasiment jour pour jour dans un accident de voiture à l'âge de 42 ans. Au cœur de la tribune principale qui porte son nom, seront présents Christine, son épouse, ainsi qu'Alexandre et Mickaël, ses deux fils.

Il y a 10 ans, le jeudi 20 septembre 2001 au soir, Francis Rui regagnait Castres après l'entraînement qu'il dirigeait à Castelnaudary. La voiture conduite par l'un de ses joueurs a quitté la route avant de s'encastrer dans un platane. L'ouvreur emblématique du CO, qui a fait toute sa carrière au club de 1976 à 1996, est décédé dans la nuit des suites de ses blessures.

Laurent Labit, l'entraîneur du CO qui a joué avec Francis Rui, témoigne avec beaucoup de tendresse dans la voix : « J'ai appris l'accident le soir même. Cela s'est passé à l'entrée de ma ville de Revel. J'étais chez moi tranquillement ce jeudi soir de triste mémoire. On m'a appelé en m'informant de l'accident. On m'a dit qu'il y avait Francis impliqué et la très mauvaise nouvelle est tombée très rapidement. J'étais sous le choc. Avec Francis on a joué 10 ans ensemble, il m'avait si bien accueilli au CO, encadré aussi. J'arrivais de Revel, je jouais au même poste que lui, arrière et à l'ouverture, j'étais aussi buteur. Le buteur au CO, c'était Francis, il m'a pris sous son aile et m'a laissé le tir au but. J'avais des rapports vraiment privilégiés avec lui, quand il est décédé, c'était comme un membre de ma famille qui disparaissait ».

Toute une ville en deuil

À Castres, le vendredi la nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre plongeant tout le monde du rugby dans la stupéfaction et une vive émotion. Romain Teulet jeune joueur au CO à l'époque se souvient : « Je me trouvais à Pierre-Antoine lorsqu'on nous a appris que Francis Rui était décédé. Dans les vestiaires, il y avait Alain Gaillard, l'entraîneur, Jacques Cauquil le directeur sportif et Alain Boyer le soigneur. On arrivait pour faire l'entraînement de mise en place. En même temps il y a eu l'explosion d'AZF à Toulouse, mais on pensait à Francis. Tout le club était très affecté avec tout ce que représentait Francis à Castres, tout ce qu'il avait fait, tout ce qu'il avait donné. On devait jouer contre Bourgoin, jusqu'au dernier moment on ne savait pas s'il fallait annuler ou jouer ce match. On a joué dans une situation particulièrement compliquée, c'était vraiment très difficile pour tout le monde ». Ce soir-là, Castres a perdu face aux Berjalliens, mais c'était peu à côté de la disparition de Francis Rui. « Francis, c'est l'un des hommes clé de l'histoire du club, témoigne avec émotion Pierre-Yves Revol, le président de la Ligue nationale de rugby (LNR), qui a été son président et qui évoque les « qualités humaines et sportives » du joueur. « Il a marqué plusieurs décennies. Il était le symbole d'une fidélité au club. Malgré de nombreuses sollicitations, il est resté pour maintenir le club à flot pendant des périodes de vaches maigres. Et il a été récompensé par le titre de 1993 » ajoute-t-il rappelant aussi sa proximité avec les laboratoires Pierre Fabre pour qui il travaillait.

Aujourd'hui au moment de saluer sa mémoire, beaucoup d'images traverseront les esprits. Celles d'un homme d'une immense courtoisie, d'un joueur d'exception. On le reverra brandir le bouclier au Parc des Princes, où son action sur l'essai vainqueur de Gary Whetton fut déterminante. On se souviendra de lui, avec son incontournable cuissard bleu dépassant du short blanc, les deux mains posées sur les genoux, attendant la passe de l'inséparable Frédo Séguier pour claquer un drop. Le 24 septembre 2001, une immense foule était réunie à la Cathédrale Saint-Benoît, les Castrais mais aussi la grande famille du rugby français pour accompagner Francis Rui. 10 ans après Castres pense à lui et à sa famille qu'il a quittée bien trop tôt.


Un peu de sang frais

Vigilance. C'est le maître mot des entraîneurs avant la réception de Brive, « une équipe dangereuse à l'extérieur qui a été capable de gagner à Montpellier et de prendre un point de bonus à Perpignan », lâche Laurent Travers, le coach des avants castrais qui n'a pas l'intention de faire du sentimentalisme face au club avec lequel il a été champion d'Europe. « Il y a eu pas mal d'étape depuis, Montferrand, puis Montauban et maintenant mon cœur est à Castres, affirme-t-il. Et puis ce n'est pas moi qui joue ce sont les joueurs qui sont sur le terrain ». Et s'il est content de retrouver quelques joueurs de retour de blessures comme Forestier ou Albouy pour donner un peu d'oxygène à ceux qui enchaînent les matchs depuis le début de saison, il croise les doigts pour qu'il n'y ait pas de bobos ce soir.


L'équipe : Teulet ; Lakafia, Bonnefond, Cabannes, Andreu ; (o) Tales ; (m) Albouy ; Masoe (cap.), Caballero, Malonga ; Murray, Rolland ; Wihongi, Bonello, Forestier.

Remplaçants : Rallier, Coetze, Capo-Ortega, Bornamn, Kockott, Bernard, Denos, Kruger.



La Dépêche vous offre des places

Les 10 premiers lecteurs à se présenter aujourd'hui à partir de 9h à l'agence de La Dépêche du Midi à Castres, 4 quai Miredames, munis du journal du jour, se verront remettre une place par personne pour assister au match de ce soir entre le CO et Brive à 20h au stade Pierre-Antoine.



La Depeche

mercredi 21 septembre 2011

Les décisions de la commission

Julien Janaudy (Agen) : A l’occasion de la rencontre CASTRES OLYMPIQUE / S.U AGEN LOT-ET-GARONNE du 16 septembre 2011, comptant pour la 4ème journée de Rugby TOP 14 Orange, le commissaire à la citation désigné pour cette rencontre a cité le comportement de Monsieur Julien JANAUDY. Monsieur Julien JANAUDY est convoqué par la Commission de discipline et des règlements en sa séance du 5 octobre 2011.


Sport24

Le CO jouera le Munster à Toulouse


                                     Les supporters castrais s'étaient déplacés en nombre à Béziers en août 2010 pour le match contre Toulouse. Se déplaceront-ils à Toulouse en plein hiver pour un match de coupe d'Europe ?./Photos DDM, archives E.C.

On le pressentait. C'est officiel depuis hier. Le Castres olympique va délocaliser sa rencontre face aux Irlandais du Munster pour la première journée de coupe d'Europe à Toulouse au stade Ernest-Wallon samedi 19 novembre à 16h40. C'est le premier des deux matchs que le CO fera en dehors de son stade Pierre-Antoine cette saison comme l'annonçait le président Michel Dhomps cet été. « C'est une très belle affiche, cela devrait être une belle fête du rugby, explique le président castrais sur le site internet du club pour justifier son choix. Et surtout l'horaire, un samedi après-midi, est favorable à une délocalisation puisque jusqu'à maintenant en Top 14 on a souvent joué un vendredi à 20h, ce qui était compliqué pour les supporters au niveau du transport pour assister au match ».

Le CO a donc sauté sur cette occasion qui lui était offerte de proposer un match alléchant dans une enceinte plus grande que Pierre-Antoine pour des raisons financières en espérant en effet « une meilleure billetterie ». Et après Béziers l'an dernier pour la réception de Toulouse, le CO a choisi Toulouse, plus près de la sous-préfecture tarnaise, pour cette deuxième délocalisation de son histoire puisque le Stade toulousain joue à l'extérieur ce week-end là. « Le stade Ernest-Wallon qui compte 18 000 places nous permettra d'accueillir davantage de public et on espère drainer, au-delà de nos supporters, tous les amoureux du rugby et en particulier les Toulousains », continue Michel Dhomps qui veut aussi offrir une meilleure qualité d'accueil à ses partenaires notamment en terme de loges. Mais Michel Dhomps se veut immédiatement rassurant. « Pour avoir une recette plus importante, on mise sur un public plus large car on conservera des prix de places attractifs », termine Michel Dhomps.



Les retours de Forestier et Albouy

Pour le groupe retenu pour affronter Brive vendredi, il faut noter les retours de Rallier, Forestier, Albouy et Garcia. Sachant que selon Laurent Labit au moinq 5 joueurs de plus devraient revenir aux affaires la semaine prochaine.

Le groupe : Kruger, Wihongi, Coetzee, Marmoiton, Forestier ; Bonello, Rallier ; Capo Ortega, Murray, Rolland ; Bornman, Caballero, Malonga, Masoe, Roussel ; Albouy, Kockott, Bernard, Tales ; Garcia, Cabannes ; Andreu, Lakafia, Bonnefond, Denos, Teulet.



La Depeche

dimanche 18 septembre 2011

Castres étouffe Agen, bonus en prime

Photo Stéphanie Madaule

 

Le résumé

Avec des cadres absents, les Agenais n'ont pas été en mesure de suivre le rythme d'un Castres Olympique récitant ses leçons en première période notamment. En seconde, les Agenais ont davantage contesté ballon et terrain et ainsi privé Castres du bonus offensif… pendant 5 minutes, le temps que les Tarnais se retrouvent sur les bases de début de partie avec du combat et de la lucidité jusqu'à Lakafia.

L'analyse

Agen a eu du mal à entrer dans la partie, commettant fautes et approximations avant de chercher à utiliser, mais trop épisodiquement ses avants dans l'axe. Le CO s'est engouffré dans la partie avec appétit et maîtrise, occupant rationnellement le terrain adverse, enchaînant judicieusement, sans oublier d'imposer un bon pressing sur les porteurs de balle adverses. Les Tarnais ne se sont pas laissés enfermer dans un petit périmètre, et ont su profiter du rayonnement de leur troisième ligne pour poser la main sur le match.

Le fait

L'essai de la dernière minute planté par Lakafia en bout d'aile alors que privé de bonus le CO a remis de l'ordre sur ses 40 m par un ballon porté et ensuite déroulé le jeu avec la quasi-totalité des joueurs touchant la balle, Masoe adressant une passe instantanée décisive et l'ailier droit tarnais traversant le mur constitué par les deux derniers défenseurs visiteurs.

L'essai

À l'approche de la demi-heure de jeu, Agen cherche l'air alors que le CO fait feu de tous bois. Mêlée, les Agenais surveillent le grand côté où Talès Cabannes, Bonnefond et Andreu viennent déjà de leur faire des misères. Fausse piste, Masoe jaillit de derrière sa mêlée, lance Inigo petit côté, l'ailier castrais est stoppé sur la ligne, Masoe récupère et plonge dans l'en-but.

Les hommes

Kockott a bien distribué le jeu. Au refrain des accessits, comme à chaque match : Masoe, Caballero, Rolland, Andreu et Teulet. On ajoutera les larges épaules de Wihongi, le tempérament de Bonello et la vista de Coetzee. Dans les rangs d'un Agen étouffé, Monribot s'est démené et Fonua a fait parler, ponctuellement, sa puissance.

Et maintenant

Castres recevra Brive vendredi (20 h) à Pierre-Antoine. Agen, de son côté, accueillera le Stade Toulousain, toujours vendredi mais à 20h45. Jacques Auclert

Castres 30 / Agen 11

L’homme en forme : Marc Andreu

L’homme en forme : Marc Andreu

Sans faire de bruit, l’ailier castrais enchaine les bonnes prestations avec le CO. Vainqueur d’Agen (30-11), Castres peut compter sur la vivacité et la fraicheur de Marc Andreu, auteur de son troisième essai depuis le début du championnat devant le public de Pierre-Antoine. Il rejoint ainsi Jauzion et Chavancy en tête du classement des meilleurs marqueurs du Top 14.


Sport24

Castres était trop fort pour Agen


                                    A l'image de Paul Bonnefond, les Castrais ont envoyé du jeu en première mi-temps./ Photo DDM, Emilie Cayre.


Le Castres olympique a fait le plein des points et a donc parfaitement rempli sa mission hier soir en s'imposant avec le bonus 30 à 11 face à Agen au stade Pierre-Antoine pour le compte de la 4e journée du Top 14 (voir aussi en page 15). Une victoire qui place les sud-Tarnais 1er ex æquo avec Toulouse en attendant le résultat de Racing-Clermont cet après-midi. Mais c'est quand même un CO à deux visages, voire à deux vitesses que l'on a vu hier soir. Auteurs d'une première période tonitruante, les Castrais ont ensuite bafouillé un peu leur rugby pour se faire peur jusqu'à la dernière minute en ce qui concerne le gain du bonus offensif.

Sans doute que les Agenais, qui avaient fait tourner leur effectif en perspective de la réception de Toulouse à Armandie le week-end prochain, n'étaient pas venus avec l'objectif de faire un coup à Castres. Même s'ils ont tenté dès l'entame du match de défier physiquement les Castrais, confondant parfois le combat avec l'agressivité. Ce qui leur a valu de prendre un carton jaune au bout de 8 minutes. Mais défier des Castrais devant, de surcroît sur leurs terres, c'est un peu présomptueux. Les sud-Tarnais ont rapidement montré qui était le maître du jeu. Au large, au près, au pied, les Castrais ont pratiqué un rugby total pendant trente minutes. Les supporters pouvaient se régaler de voir leur équipe balayer le terrain, promener les Agenais d'un côté puis de l'autre pour inscrire trois essais bien construits avant la mi-temps par Cabannes (12e), Masoe (28e) et Andreu (30e). Les Lot-et-Garonnais ne voyaient pas le jour et encore moins le camp castrais. Le match était plié à la pause (22-3). Et on s'attendait à une deuxième période du même tonneau. Sauf que les Castrais, sans doute émoussés et trop confiants, se sont un peu endormis sur leurs lauriers. Ce qui a redonné un peu de vigueur à des Agenais qui n'avaient plus rien à perdre. Et ce que l'on pressentait est arrivé à la 33e minute. Petre, l'ailier agenais, prive le CO de son bonus offensif pourtant mérité en plantant un essai. Piqués au vif, les Tarnais réagissent et se remettent en fin sur des rails. Lakafia, qui venait de rentrer, va sauver le bonus, à la dernière minute en passant la ligne d'essai adverse malgré deux Agenais sur le dos. Un essai qui prouve la capacité de réaction de l'équipe castraise. Mais ce trou d'air en 2e mi-temps aurait pu être plus dangereux face à une équipe d'un autre niveau. Br. M.


Castres 30 / Agen 11



Travers: «Bravo aux joueurs»

Laurent Travers, qui n'est pas homme à fanfaronner habituellement, était très fier de ses joueurs hier soir. « On a fait une très bonne première mi-temps. Après on a eu tendance à marquer le pas physiquement, mais peut-être aussi mentalement parce que l'on pensait que les Agenais allaient lâcher. Or, ils avaient montré lors de leur déplacement à Brive qu'ils étaient capables de réagir même en étant mené 19 à 3. On avait mis les joueurs en vigilance pour ça, mais en deuxième mi-temps Agen n'ayant plus rien à perdre s'est mis à jouer tous les ballons et là c'était beaucoup plus dur pour nous, explique l'entraîneur des avants castrais. Quand on subit comme cela, quand on ne fait que défendre, la fatigue est deux fois plus ressentie. C'est ce qui s'est passé. Lors de cette deuxième période, on a eu des passages à vide, par contre le plus important, ce sont les vertus montrées en fin de partie. Je dis bravo aux joueurs parce qu'ils ont montré ce soir, comme ils l'avaient fait lors du match face au Stade Français, que lorsqu'ils ont perdu le point de bonus, au lieu de s'effondrer, ils ont mis leurs vertus en marche pour aller le rechercher. Cela prouve que cette équipe a vraiment un état d'esprit et des valeurs ».

De son côté Christian Lanta l'entraîneur d'Agen n'avait pas digéré la première période de son équipe : « Pas de jeu au pied, pas de touches trouvées, énormément de fautes, un carton jaune, on a donné le bâton pour se faire battre. Les Castrais n'ont pas eu à forcer leur talent, on allait à la faute systématiquement. Je n'ai pas compté les pénalités, mais le différentiel devait être considérable. La première période a été à sens unique. En deuxième je regrette les fautes, parce que les solutions nous les avions. À part le dernier essai qui part d'une touche pas droite non sifflée, et pour Castres il y a essai derrière, tant mieux pour eux, mais je crois que c'est pratiquement la seule fois où ils viennent chez nous. Hélas chez eux, on s'est affolé et on a continué à faire des fautes. Si on est optimiste, on se dit qu'après la pause on a fait jeu égal et on est revenu dans le match, si on ne l'est pas on dira que c'était un match faible de la part d'Agen ».


La Depeche