lundi 23 juillet 2012

Stage jusqu'au 28 juillet

Domaine de Falgos.

Marco et le CO sont en stage au Domaine de Falgos jusqu'au Samedi 28 juillet. Le vendredi 27 juillet ils affronteront Carcassonne à Céret ! (66)

C'est la reprise



Les joueurs du Castres Olympique ont rechaussé leurs crampons ce lundi 9 juillet au Levezou.
Cet entraînement a été l'occasion pour quatre recrues, Mihaïta Lazar, Pedrie Wannenburg, Marcel Garvey et Piula Faasalele, de prendre leurs marques.


L'effectif n'était aujourd'hui pas au complet. Les joueurs qui ont été sélectionnés en équipe nationale ou avec les Barbarians ne reprendront que le 16 ou le 23 juillet.


Pour les autres, place pour les deux semaines à venir à la remise en forme. Au programme : séances de musculation, endurance et tests physiques.


Les hommes de Laurent Travers et Laurent Labit partiront ensuite du 23 au 28 juillet en stage à Falgos (Pyrénées-Orientales) et disputeront leur premier match amical à Céret (66) face à Carcassonne le vendredi 27 juillet.
Site Officiel Castres Olympique

Castres olympique. Laurent Labit : «Notre priorité c'est de rester ici»


Les entraîneurs attendent un signe de la part du club pour renouveler leur contrat./Photo DDM ()
A une semaine du premier match amical du Castres olympique vendredi prochain à 18 h 30 à Céret contre Carcassonne (Pro D2) qui va lancer les choses sérieuses, Laurent Labit, l'entraîneur des lignes arrières fait le point sur la préparation. Mais surtout il nous confie sa position quant à son avenir et celui de son compère Laurent Travers au sein du club sud-tarnais. Une interview sans concession et sans langue de bois, comme à son habitude.


Comment se déroule la préparation ?

Pas trop mal. Même si c'est difficile de gérer une intersaison aussi courte. C'est la première fois que l'on est confronté à çà. Comme on a fini tard la saison et que les joueurs doivent respecter un délai légal de repos, au mieux, ils ont 3 à 4 semaines de préparation, voire à peine 15 jours pour les internationaux (voir encadré), avant le début du championnat.


Comment gérez-vous tout çà ? Est-ce que ce retour échelonné des joueurs pose un problème d'intégration ?

Ils ont des programmes différents en fonction de leur niveau physique. Mais ce n'est pas un problème au niveau de d'intégration. Hormis Dulin et Samson, il y a peu de nouveaux qui arrivent plus tard. C'est plus un problème de préparation physique pour être au niveau rapidement avant le 18 août. On verra avec chacun d'entre eux s'ils se sentent prêts. Sinon on décalera leur reprise d'une semaine ou deux. On ne prendra pas de risque.


Comment les sentez-vous ?

Les joueurs ont compris qu'il est difficile d'accrocher le wagon quand le train est parti. Donc ils veulent être prêts. Ils ont suivi le programme qu'on leur a donné pendant les vacances à la lettre. On n'a plus de joueurs qui reviennent avec 4 kg de trop. On l'a vu à la visite médicale de reprise, ils n'ont rien perdu par rapport à la fin de saison.


C'est votre dernière année de contrat avec Laurent Travers. On sait que des clubs vous ont approché pour la saison prochaine. Est-ce que cela peut perturber le groupe ?

On a discuté avec les joueurs. On a toujours été le plus franc possible avec eux. On leur a dit que comme eux, on avait une carrière à gérer. Et qu'on était en fin de contrat et que l'on avait eu des touches. Mais que ce qui nous intéressait dans l'immédiat c'est de bien attaquer la saison. Et que tout le monde sera informé si on décide de poursuivre à Castres ou de changer d'air.


Êtes-vous dans une logique de départ ?

Pas du tout. Notre priorité c'est de rester à Castres. Mais c'est vrai que l'on en est à la 4e saison. On sait que 4 ans, c'est une fin de cycle. Que l'on a tous besoin d'un nouveau souffle. Et que pour continuer, il faut qu'on sente que les choses bougent. Que le club veut évoluer. Et cette ambition ne concerne pas que les entraîneurs. Mais aussi les joueurs, le club et la ville. Ce n'est pas seulement en réglant le contrat des entraîneurs que l'on montre son ambition. Toutes les composantes du club doivent dire ce qu'elles veulent faire. Continuer le travail que l'on a fait depuis trois ans est un challenge qui nous intéresse. Mais encore faut-il sentir un élan, un mouvement et une dynamique autour de ce club. De sentir qu'il veut s'installer durablement dans les premières places. De nous donner un coup de fouet pour nous faire rester. S'il ne se passe rien, même les joueurs auront besoin d'entendre un nouveau discours.


Que demandez-vous concrètement ?

C'est aux dirigeants de nous montrer quelle est l'ambition du club. Quand on voit à quelle vitesse va le Top 14, il faut que les choses bougent et évoluent. Brive est descendu, les prochains sur la liste sont Agen et Castres si rien n'est fait. Et même si on est dans une ville moyenne, atypique, et si on a la chance d'avoir un partenaire principal qui soutient le club depuis 20 ans, on doit pouvoir être capable de créer autour de ce club une ambiance familiale et chaleureuse. Et cela commence par des aménagements du stade qui aujourd'hui n'est pas très accueillant. C'est compliqué d'aller aux sanitaires, c'est compliqué d'aller se prendre une bière, ce n'est pas un lieu de vie où l'on peut créer une dynamique. Il faut qu'on s'y sente bien, qu'on y aille avec plaisir, qu'on puisse rester après le match avec nos supporters pour boire un coup, manger un morceau. Que les partenaires et la presse soient bien accueillis. Et ce n'est pas le cas aujourd'hui.


Où en êtes-vous de ces négociations ?

On a discuté avec les dirigeants, et on va rediscuter avec eux début septembre pour que l'on puisse prendre une décision avant la fin de l'année. Assez tôt pour savoir ce qu'on fait et que les dirigeants puissent aussi prévoir l'avenir.


On vous sent inquiet pour l'avenir justement ?

Notre motivation reste intacte, les joueurs qui étaient là l'an dernier veulent faire mieux encore cette saison. Ceux qui arrivent sont venus pour vivre aussi ces fins de saisons et la coupe d'Europe. Mais on est aussi conscient que si on ne jouait pas la H cup et les phases finales, on ne pourrait pas faire venir des internationaux comme aujourd'hui qui pourraient avoir de plus gros salaires dans d'autres clubs. Donc gare au jour où l'on ne sera plus dans les clous. Car pour rentrer dans les quatre premières places, il y a du monde.

Laurent Labit, le co-entraîneur du Castres olympique, affirme vouloir rester au club s'il sent une nouvelle dynamique. La balle est dans le camp des dirigeants qui doivent montrer leurs ambitions en commençant par un projet concret de rénovation du stade.


17 joueurs indisponibles

Hier, les joueurs s'affrontaient, dans la bonne humeur malgré un soleil de plomb, à travers des ateliers ludiques de tennis-ballon ou de jeux de raquettes. «Le mercredi, c'est une journée consacrée à des séances de jeux pour maintenir la bonne ambiance, et à du gainage et des étirements qui intervient au milieu de deux gros blocs de charge et travail physique les lundi et mardi et les jeudi et vendredi», confie Laurent Labit. Depuis la reprise le 9 juillet, les joueurs n'ont eu droit qu'à de la préparation physique intensive. Le rugby interviendra à partir de lundi où le CO sera en stage pour une semaine à Falgos (66). C'est d'ailleurs lundi que les entraîneurs disposeront de tout leur effectif. Car si les sélectionnés avec la tournée des Barbarians (Bernard, Bonello, Classeen, Diarra, Forestier, Lacrampe, Rolland et Teulet) ont fait leur retour lundi dernier, les internationaux qui étaient avec leur sélection nationale (Samson, Dulin et Martial avec la France, Tekori avec les Samoa et Evans avec l'Écosse) ne peuvent reprendre que lundi. Mais aussi bien les Barbarians que les internationaux n'auront pas le droit, pour respecter les délais de repos, de jouer le premier match amical prévu vendredi, en fin de stage, contre Carcassonne à 18h30 au stade de Céret (66). Ils ne seront sélectionnables que pour le second le 3 août à Lacaune contre Glasgow. Sans parler de Lamérat et Tales qui, après leur blessure de longue durée, viennent seulement d'être aptes à reprendre l'entraînement et donc ne seront pas prêts. Des indisponibilités auxquelles il faut ajouter les blessés actuels : Forestier, qui s'est fait une fracture du bras au Japon et qui sera encore absent un mois et demi, et Peikrishvili qui s'est fait une lésion musculaire lors de la reprise. Deux piliers qui vont manquer en ce début de saison. Au total, 17 joueurs ne pourront pas être alignés contre Carcassonne. «Il nous reste 25 joueurs dont 5 jeunes du centre de formation», lâche Laurent Labit.


Propos recueillis par Brian Mendibure
La Depeche