jeudi 30 décembre 2010

Top 14. Castres : pas si mal, mais peut mieux faire



14e journée. Le Castres olympique s'impose à domicile 25 à 10 contre La Rochelle mais rate le bonus offensif.

Le résumé : En démarrant la partie tambour battant, le Castres Olympique avait manifestement en mémoire la petite prestation de début de rencontre qui l'avait conduit à la défaite le 14 août à La Rochelle. Seulement dominer, n'est pas marquer, manifestement les Rochelais s'attendaient à cette entame musclée et ont pu contenir les Castrais, pendant… 15 minutes, ensuite, le CO a fait parler sa puissance, notamment celle de Jo Tékori qui forçait deux fois en 8 minutes le rempart rochelais.


En revanche l'entame de la deuxième période fut bien trop molle de la part des Tarnais et les Maritimes ont su en profiter pour inscrire un essai. Au bout du compte, cela privera le CO d'un bonus offensif qui était largement à sa portée. Le CO n'était pas dans un grand jour hier soir, cela s'est surtout remarqué en deuxième mi-temps.

Le fait du match : Alors qu'en toute logique compte tenu de la rapide emprise du CO sur le score, la partie aurait dû être sportivement correcte. Il y a eu bon nombre d'accrochages dès la première période avec notamment une belle empoignade entre Ninard et Teulet. Le premier ayant accompagné son plaquage par un coup de point sur l'arrière castrais qui n'a pas apprécié du tout, il s'en est suivi une quasi générale, vite calmée quand même. La même histoire se renouvellera en deuxième période alors que les avants tarnais pilonnaient la ligne adverse sans pour autant la franchir.

L'essai : Pendant un quart d'heure le CO est resté stérile près de la ligne visiteuse, le premier a vraiment s'approcher fut Alexandre Albouy en filoutant au ras de son pack, stoppé à quelques centimètres, le demi de mêlée castrais a quand même pu conserver la balle. Deux passes plus loin, elle revenait dans les mains de Tékori en position de centre, le deuxième usait de sa puissance pour franchir et déverrouiller le compteur. Un essai qui a apporté la bonne dose de confiance aux Tarnais.

Les hommes : Du côté de La Rochelle Thomas Soucaze a tenté de relever le défi imposé par le CO et au sein des lignes arrières Seru Rabeni a fait quelques apparitions. Du côté Tarnais, Jo Tékori a dominé la situation. Laissant la mine à son collègue deuxième ligne Matthias Rolland, le puissant JO a bien secoué la défense rochelaise en s'écartant de son pack. Diarra, Caballero Masoe, la réputation du trio n'est plus à faire Et derrière, Josh Tatupu a montré quelques échantillons de son talent alors que Mc Intyre a trouvé a usé de son talent au pied pour mettre le bouillonnant Marc Andreu sur orbite.

Et maintenant : Le CO va très vite digérer sa victoire pour se rendre à Toulouse, au Stadium dimanche à 21 heures pour en découdre avec un Stade Toulousain qui aura une toute autre dimension que La Rochelle.

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Castres 25 - 10 La Rochelle

M.-T.: 18-0 ; spectateurs: 8328 ; arbitre: M. Matheu ( Armagnac-Bigorre)

Vainqueurs : 3 E Tékori (16, 23,68) ; 2 P (6, 18), 2 T (16,68) Teulet.

Vaincus : 1 E Dall'Igna (42) ; 1 P (53) et 1 T Dambielle

Evolution du score : 3-0, 10-0, 18-0/ 18-7, 18-10, 25-10

Castres : Teulet (Bernard 69); Inigo (Tatupu 66), Cabannes, Tatupu (Baï 66), Andreu ; (o) Mc Intyre, (m) Albouy (cap) (Sanchou (61); Caballero, Masoe, Diarra (Bornman 51) ; Tékori (Kulemin (69), Rolland ; Ducalcon (Saayman 57), Bonello (Kayser 57), Forestier (Peikrishvili 69).

Exclu tempo : Teulet (38)

La Rochelle : Dambielle ; Dall'Igna (Roux 56), Rabeni, Combezou, Ninard ; (o) Tales (Goosen 73), (m) Neveu ; D'Aram de Valada (Som, 51), Soucaze, Carmignani ; Grobler, Mohr (Jacob, 47); Garcia (Leupolu 61), Bordoy (Pani 51), Barès (Clement 56).

Exclu.tempo; : Ninard (38)

La note du match : 11/20

L'homme du match : Jo Tékori (Castres)

La depeche

Castres : Labit s'en prend à l'arbitre

Laurent Labit, l'un des entraîneurs de Castres, n'a pas apprécié l'arbitrage de M.Matheu lors de la rencontre Castres-La Rochelle (25-10, 14eme journée de Top 14), mercredi.


Laurent Labit s'en est pris à l'arbitrage de M.Matheu à l'issue du match face à La Rochelle, mercredi. « On ne devrait pas revenir toujours sur la même chose mais, si on a comptabilisé on était à plus de 20 pénalités en notre faveur et pas un seul carton de sorti, a déclaré l'entraîneur du CO dans la Dépêche du Midi. L'essai vidéo est refusé alors qu'on donne une pénalité parce qu'il y a un croche-pied à Marc Andreu il devait y avoir essai de pénalité. Une fois de plus c'est catastrophique, de notre côté on essaie de bien travailler et de bien se préparer et au milieu il y a quelqu'un qui n'est pas du tout préparé. On se demande des fois ce qu'il fait là. »

Rugby365

mercredi 29 décembre 2010

http://www.radio-rugby.com/

Suivez ce soir sur Club XV, à partir de 19h00, en direct et en intégralité, sans coupure pub, Castres/La Rochelle.



Rendez vous sur http://www.radio-rugby.com/


Lapasset : « Les Bleus seront prêts pour la Coupe du monde »

Malgré l’humiliante défaite des Bleus face à l’Australie (59-16) au mois de novembre, le président de l’International Rugby Board (IRB) est optimiste pour le XV de France à neuf mois du début de la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande.



Bernard Lapasset, êtes-vous un peu fébrile alors que la Coupe du monde de rugby débutera le 9 septembre prochain en Nouvelle-Zélande…


Oui. En 2007, on eu une grande Coupe du monde même si l’équipe de France ne l’a pas gagnée. Au niveau des résultats ou des recettes commerciales liées aux droits TV, c’était exceptionnel. Aujourd’hui, la Coupe du monde de rugby est le troisième événement sportif mondial derrière les Jeux Olympiques et la Coupe du monde de football. On a fait un bon en avant extraordinaire. La Nouvelle-Zélande, c’est un nouveau challenge car c’est un petit pays de 4 millions d’habitants. Mais il y a une passion pour le rugby extraordinaire ! Que ce soit la population ou le gouvernement, tout le monde est mobilisé pour que cette Coupe du monde soit la plus belle possible. Je suis passionné par ce travail.

Existe-t-il un vrai engouement en Nouvelle-Zélande ?

Le match de poule entre la France et les All Blacks (le 24 septembre) est déjà complet. Toutes les places ont été vendues en quinze jours. C’est l’événement que tous les Néo-zélandais attendent. Et qui sait si les Bleus ne nous réservent pas une jolie surprise ?

Faut-il être inquiet pour les Bleus après la cuisante défaite contre l’Australie au Stade de France (59-16) ?

Une Coupe du monde, c’est long. A un an du début de la compétition, on ne tire pas sur les joueurs de l’équipe de France. On les laisse se concentrer avec leurs clubs. Il ne faut pas s’alarmer. Les Bleus seront prêts. Je fais confiance à Marc Lièvremont pour bâtir une belle équipe.

RMC

Top 14. Les joueurs de Castres face à leurs responsabilités

Top 14 (14e journée). Castres reçoit La Rochelle ce soir au stade Pierre-Antoine à 19h.

Le CO, 6e, n'a pas le droit à l'erreur contre les promus rochellais, 12e, ce soir à Pierre-Antoine pour garder toutes ses chances de rester dans les six premiers du Top 14.


Le Castres Olympique n'aura pas perdu la mémoire ce soir au moment d'aborder le premier match retour face à La Rochelle à Pierre-Antoine à 19h. Forcément on se souvient de ce 14 août dernier où il faut bien le dire, le CO avait un peu la fleur au fusil en se rendant à La Rochelle pour l'ouverture du Top 14. Laurent Labit et Laurent Travers avaient beau user de leurs forces de conviction en ressassant que ce ne serait pas facile chez ce promu, les Castrais n'étaient pas entré dans la partie comme ils auraient dû le faire et certainement comme il le feront ce soir. A savoir avec toute la concentration et détermination indispensables à une victoire.

Piégés 22 à 17 dès le début, les Castrais trimballent ces trois points oubliés au port comme un fardeau d'autant que Toulon (15-13) et Biarritz (29-23) sont allés s'imposer là-bas. Comme par hasard, à mi-championnat sans cette défaite castraise, le CO serait en 4e position devant les Biarrots et les Toulonnais.

Des arguments qui ont certainement été avancés par les entraîneurs castrais lors de la préparation du match même si la teneur du discours évoque surtout la confiance et la responsabilisation de chacun dans son rôle.

De plus pas question de chercher des excuses dans la semaine de vacances comme le dit haut et fort Laurent Labit : «Ce n'est pas une coupure comme les autres, il n'y a eu que 4 jours de récupération on a joué lundi dernier à Edimbourg donc on doit être capable d'enchaîner sur une dynamique qui était la nôtre sans se poser de question, mais en tenant compte de l'adversaire du jour».

L'entraîneur des lignes arrière met également en garde quand on lui parle de bonus offensif. «Il faut respecter les Rochelais, parce que c'est une équipe respectable. N'oublions pas qu'ils sont promus et que ce qu'ils arrivent à faire depuis leur retour en Top 14 c'est remarquable. Il faut donc que nous prenions conscience de cela. On a vu aussi bien avec les dernières vidéos que celles du match aller que si on ne faisait pas ce qu'il fallait, tout pouvait devenir très compliqué. On est dans cet optique faisons d'abord les choses comme il faut, et essayons de remporter les matchs à domicile ».

Alors que les matchs vont se succéder rapidement puisque dès dimanche soir les Castrais sont à Toulouse, le message du coach concerne sans doute aussi ce déplacement : « On y pense, bien sûr au Stade Toulousains, mais dans l'ordre, ce qui nous préoccupe le plus ce sont les matchs à domicile. Le championnat est compliqué, très relevé, restons d'abord invaincu à domicile cela peut suffire pour entrer dans les 6 premiers ».

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Le chiffre : 1

La cote > Pari. Les sites de paris en ligne ne voit pas le CO perdre ce soir en lui attribuant la cote la plus basse de 1.01 contre 1 voire carrément de 1 pour certains sites.

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Vers une équipe "type"

Les entraîneurs castrais n'ont pas dévoilé hier soir l'équipe qui affrontera La Rochelle ce soir et pour une raison simple, la mise en place aura lieu ce matin. Toutefois, si on tient compte du déroulement de l'entraînement collectif qui a eu lieu au Lévezou hier après-midi, et du groupe de 25 convoqué pour ce matin, il ne devrait pas y avoir de grosses surprises. D'abord, Carl Hoeft, Michael Coetzee et Scott Murray chez les avants sont hors course en raison de blessures, c'est le même cas pour Pedro Garcia et Yoan Audrin au niveau des lignes arrière. Malonga et Martial ont été victime d'embarras gastriques en début de semaine, et ne sont pas retenus tout comme Sébastien Tillous-Borde Florian Denos et Gambo Adamou. Tous les autres, c'est-à-dire les 25 postuleront ce matin. Mais déjà on peut pressentir Albouy et Mc Intyre à la charnière et une troisième ligne très classique avec Masoe, Caballero et Diarra. On pourrait aussi retrouver Tékori et Rolland en 2e ligne et il est probable que Laurent Labit voudra mettre Josh Tatupu à l'épreuve au centre. Romain Teulet est remis de sa béquille il tiendra certainement sa place à l'arrière.



Le groupe : Saayman, Forestier, Ducalcon, Peikrishvili, Bonello, Kayser, Giorgadzé, Capo Ortega, Rolland, Tékori, Caballero, Diarra, Bornman, Masoe, Albouy, Sanchou, Mc Intyre, Bernard, Cabannes, Baï, Tatupu, Nicolas, Andreu, Inigo, Teulet.




La depeche

mardi 28 décembre 2010

RCT: voici le quinze de la décennie !

Vous avez été des milliers à vous exprimer pour élire les meilleurs joueurs toulonnais de la décennie. En un mois, plus de 20 000 votes ont été enregistrés sur le site varmatin.com. Voici donc les résultats tant attendus.


Contrairement à ce que l’on pouvait penser, les joueurs de l’effectif actuel ne font pas une razzia en règle sur les premières places. Ils sont seulement cinq à figurer dans le quinze de la décennie : Taumoepeau, Kubriashvili, Van Niekerk, Fernandez Lobbe et Wilkinson.

Les anciens, ceux du début des années 2000, se taillent une belle part du gâteau. Ils sont ainsi pas moins de six à figurer dans le quinze de la décennie (Fitzgerald, Alazet, Orsoni, Labadze, Hueber et Jagr). Cela prouve en tout cas que les supporters n’ont pas la mémoire courte et qu’ils reconnaissent en eux des fidèles serviteurs de la cause rouge et noire.

Serré entre Périé et Taumoepeau

Quatre autres joueurs de l’ère Boudjellal, partis récemment vers d’autres cieux, complètent l’équipe. Il s’agit de l’ailier Marc Andreu, qui a rebondi vers Castres il y a deux saisons et endossé le maillot de l’équipe de France, l’emblématique Tana Umaga qui a laissé derrière lui le souvenir indélébile d’un des plus grands joueurs de l’histoire du rugby mondial, son compatriote Sonny Bill Williams, « formé à Toulon » comme aime à le répéter Mourad Boudjellal et devenu All Black il y a deux mois et enfin Orene Ai’i, l’arrière virevoltant aux appuis de feu, qui a enthousiasmé le public toulonnais durant deux saisons avant de rejoindre le Japon.

On remarquera, entre autres choses, que seuls quatre Français figurent dans cette équipe. A l’image finalement de l’internationalisation que connaît le RCT depuis plusieurs années.

Si l’on détaille les résultats du vote poste par poste, c’est pour la place de pilier gauche que la lutte a été la plus serrée. Après un long chassé-croisé, Saimone Taumoepeau devance finalement Michel Périé grâce une centaine de voix d’écart. Ce fut également serré en deuxième ligne où les deux grognards Franck Alazet et Gérald Orsoni devancent de moins d’une centaine de voix le Sud-Africain Victor Matfield. Chaud également au poste de demi de mêlée où Aubin Hueber devance d’une courte tête Pierre Mignoni.



Plébiscite record pour Wilkinson

Il n’y a pas eu photo, par contre, à certains postes où plusieurs joueurs ont bénéficié d’un véritable plébiscite. Ils sont ainsi six à présenter des scores de républiques bananières, avec plus de 50% des suffrages : Philip Fitzgerald (53%), Davit Kubriashvili (69%), Juan Martin Fernandez Lobbe (86%), Joe Van Niekerk (58%), Jonny Wilkinson (88%) et Martin Jagr (57%). Parmi ces cadors, «Wilko» s’avère être le champion incontesté avec 1441 votes favorables, devant Fernandez Lobbe (1414) et Kubriashvili (1174).

Aux postes de trois-quarts centre, les All Blacks Tana Umaga et Sonny Bill Williams n’ont également laissé aucune chance à la concurrence en recueillant 78% des votes à eux deux.

A la lecture des résultats de ce vote d’envergure, il apparaît que les meilleurs joueurs ne sont pas forcément restés dans le cœur des supporters. A l’image du trio Fitzgerald-Labadze-Jagr, les valeureux soldats du RCT, ceux qui ont mouillé le maillot dans les bas-fonds du Pro D2, se sont offerts une place au panthéon des joueurs toulonnais. La morale est sauve et ce quinze de la décennie a du cœur et de la gueule !

Var Matin


Voila Marc, tu es et restera dans le coeur des Toulonnais !!
et je te promet que j'ai voté qu'une fois ;-) lol

Top 14. La Rochelle ? Castres a déjà payé pour voir

En retrouvant demain des Rochelais qui lui avaient coupé l'élan en tout début de championnat le Castres Olympique va naturellement oublier ses mésaventures européennes de la semaine dernière. Un report de match à Edimbourg sans être informé, une défaite concédée dans les dernières minutes alors que la gagne était en poche, avec à la clé la quasi-certitude de ne pas pouvoir se qualifier pour un quart de H'Cup, ça n'alimente pas la case bons souvenirs et Laurent Labit était clair hier à l'issue de l'entraînement : « Maintenant on est passé à autre chose.




On est dans la phase retour du championnat avec un nouveau départ qu'il ne faut surtout pas rater. On a tous en mémoire le match aller à La Rochelle où on avait pourtant prévenu les joueurs de ce qui nous attendait… On connaissait les qualités de cette équipe avec un groupe qui n'avait pas beaucoup changé depuis plusieurs années. Demain ce sera le même type de match. Il faut vraiment prendre les Rochelais au sérieux, les respecter. Nous étions avertis et on a payé pour voir, j'espère que la deuxième fois on va prendre notre revanche ».



Si les internationaux Luc Ducalcon, Ioséfa Tékori, Marc Andreu sont sur les rangs après leurs vacances, Carl Hoeft, Scott Murray et Pierre-Manuel Garcia tous trois touchés au mollet, ainsi que de Yoan Audrin pas totalement remis d'une lésion au genou feront défaut. Martial et Malonga diminués par une gastro ne devraient également pas faire partie du groupe.



La depeche

Top 14. Castres a une revanche à prendre

Une reprise pas tout à fait en douceur dimanche avec du physique au menu de lendemain de fête pour les joueurs castrais qui étaient quasiment tous sur le pré du Levezou hier avec deux objectifs bien distincts : d'abord oublier la mésaventure européenne et ensuite se concentrer sur la réception de La Rochelle, demain à 19 h sur la pelouse de Pierre-Antoine en Top 14. Concernant le déplacement à Edimbourg du week-end dernier (défaite 24-22), il n'est quand même pas tout à fait digéré et on le perçoit bien à travers les propos de Laurent Labit : « Bien sûr qu'on passe à autre chose, même si nous sommes déçus d'être quasiment éliminés de la Coupe d'Europe malgré les efforts que nous avions faits ». L'entraîneur n'a pas la mémoire courte : « On n'oublie pas qu'à Northampton une erreur d'arbitrage nous avait coûté le match, la semaine dernière tout le monde connaît les conditions d'accueil, avec un match reporté par une équipe locale qui ne met rien en œuvre pour que le match puisse se jouer. Un report qui s'est décidé sans notre concertation, on était au courant de rien, bref des conditions difficiles ».




Pourtant le CO est passé bien près d'une très belle affaire comme l'explique Laurent Labit : « Oui, malgré tout ça, c'est une partie qu'on aurait dû gagner. Malheureusement on perd le match 2 minutes avant la fin sur une action où on voulait bien faire en allant chercher le bonus offensif. On a perdu le ballon, on se fait contrer et voilà cela a clôturé notre week-end écossais qui était une galère depuis le départ et qui l'a été à la fin ».



On aura bien compris que le Castres Olympique ne se fait plus d'illusion concernant la H'Cup de cette saison, mais vise plutôt à figurer dans la liste de ceux qui y participeront en 2011- 2012. Et cela passe certainement par une victoire face aux Rochelais demain.



Il n'est un secret pour personne que les points abandonnés à La Rochelle par le CO le 14 août dernier en ouverture du championnat lui font défaut aujourd'hui. Avec les trois points supplémentaires qui auraient logiquement pu lui revenir, le CO serait actuellement dans le premier carré du championnat sans qu'il y ait à redire. Ce qui ne veut pas dire que les Rochelais doivent être sous-estimés. Si les Maritimes ne voyagent pas très bien, à domicile ils ont quand même fait plier Clermont, champion de France, une sacrée référence.



Les supporters castrais peuvent donc s'attendre demain à une belle partie de rugby avec un visiteur rochelais qui ne viendra pas en touriste et des Castrais qui voudront sans doute faire le maximum pour prendre le bonus offensif. Spectacle quasi garanti !


La depeche

14eme journée

Castres-La Rochelle à 18h sur Rugby + : avec Rabeni et Ligaïri


La Rochelle : pour se rendre dans le Tarn, les Maritimes récupèrent leurs Fidjiens Rabeni et Ligaïri, exemptés de Challenge européen.

Castres : Pluie de retours. Invaincu depuis quatre journées, Castres enregistre les retours des internationaux Marc Andreu, Luc Ducalcon et Iosefa Tekori, en congés réglementaires lors de la défaite à Edimbourg en Coupe d'Europe (22-24), et ceux de Cameron McIntyre, Romain Teulet et Alexandre Albouy, ménagés en Coupe d'Europe. Le centre Yoan Audrin (entorse genou) est incertain tandis que Pierre-Emmanuel Garcia, victime d'une déchirure au mollet en Ecosse et le pilier Carl Hoeft (mollet) sont forfaits.


La depeche

lundi 27 décembre 2010

Bon Anniversaire Marc !



Marc à aujourd'hui 25 ans.
Je te souhaite un très Bon Anniv', beaucoup de bonheur et une très grande réussite pour l'année qui arrive !

Dreu Attitude Forever


N'hésitez pas à lui laisser vos messages.

dimanche 19 décembre 2010

Castres en plein paradoxe

Le Castres olympique est encore dans la course à la qualification dans une poule 1 où Northampton et Cardiff étaient censés se livrer un duel pour obtenir le précieux sésame ouvrant la porte des quarts de finale. Pourtant, le CO doit jongler avec plusieurs impératifs et amoindrir ses chances.


Castres est toujours dans la course et se présente, après trois journées, comme un sérieux candidat aux quarts de finale de la H Cup. Un stade de la compétition que le club n'a plus jamais atteint depuis la saison 2001/2002. Ce devrait donc être l'effervescence dans le Tarn au moment où les hommes de Laurent Travers et Laurent Labit peuvent faire encore un pas vers la qualification en réalisant un coup sur la pelouse d'Edimbourg. Et pourtant, aucune euphorie n'a gagné les rangs du Castres olympique car le club se retrouve face à un véritable casse-tête.

Les internationaux au repos

En effet, plusieurs données importantes sont entrées en jeu au moment de préparer ce déplacement déterminant en Ecosse. Les entraîneurs du CO doivent jongler avec ce match européen, la réception de La Rochelle dix jours plus tard, mais aussi sur les vacances obligatoires des joueurs internationaux. En clair, Marc Andreu, Luc Ducalcon et Josefa Tekori ne peuvent disputer qu'une seule de ces deux rencontres. "Une règle est établie, qui est légitime puisqu'elle vise à la protection des joueurs, et qu'il nous faut respecter", souligne calmement Laurent Travers. Jonglant avec leur effectif pour tenter de lutter sur les deux tableaux, les entraîneurs ont donc décidé de se passer de leurs joueurs internationaux face à Edimbourg. Une décision difficile à prendre surtout que McIntyre, Hoeft et Forestier ne seront, eux non plus, pas du voyage.

Pour une première à l'extérieur

En revanche, les deux entraîneurs certifient qu'ils aligneront tout de même une équipe compétitive ce dimanche pour tenter de remporter leur premier succès à l'extérieur de la saison. Ils pourront notamment compter sur l'arrière et buteur Romain Teulet, victime d'une béquille à une cuisse lors du match aller, mais qui semble avoir bien récupéré en ce début de semaine. Un renfort de taille pour une équipe en mal de certitudes loin de Pierre-Antoine. En effet, le CO ne s'est plus imposé à l'extérieur depuis le 23 octobre 2009 (à Bayonne). Les Castrais viseront donc l'exploit à Murraylfield.
RR

samedi 18 décembre 2010

Castres fait tourner...

Le Castres Olympique s'est envolé ce matin en direction d'Edimbourg sans quelques joueurs majeurs comme l'explique Laurent Labit : « On laisse les internationaux au repos, il faut le faire, ils ont droit à une semaine, en regard de ce qui nous attend ensuite, mieux vaut le faire dès maintenant ». En conséquence Luc Ducalcon, Jo Tékori et Marc Andreu ne sont pas du voyage. De plus, Teulet a pris une béquille.




A ces contraintes s'ajoutent les blessures de Scott Murray et de Carl Hooft, ce qui va quand même beaucoup modifier le pack castrais où on enregistre les retours de Peikrisvili, Forestier, Rolland et Caballero. A noter aussi que les coachs castrais avaient fait souffler Baï la semaine dernière et que demain c'est au tour de Mc Intyre d'être au repos à l'ouverture.



La depeche

mardi 14 décembre 2010

Bleus : Liévremont ironise

Marc Liévremont, l'entraîneur du XV de France, est revenu sur le parallèle effectué dans la presse entre son équipe lourdement battue par l'Australie (16-59) et le fiasco des footballeurs français au Mondial 2010.


Marc Liévremont a ironisé après le parallèle effectué entre son équipe lourdement battue par l'Australie (16-59) et le fiasco des footballeurs français à Knysna en juin dernier. « J'imagine très bien William Servat et Thierry Dusautour ne pas descendre du bus pour aller s'entraîner. C'est de la science-fiction. Encore que les trois-quarts en seraient capables, juste pour me chambrer, » a déclaré Liévremont à l'AFP.



C.L (Rédaction Rugby365.fr)

Bleus : Lièvremont reprend la main

Plus de deux semaines après la déroute contre l'Australie (16-59), Marc Lièvremont a indiqué qu'il allait « reprendre la main » au sein du XV de France.


« La tutelle ? Il n'en a jamais été question, a déclaré Lièvremont à l'AFP mardi. C'était de toute manière exclu pour moi car cela aurait sonné comme un désaveu pour les gens qui travaillent avec moi. » Concernant la communication du XV de France mais aussi les entraînements, Lièvremont veut reprendre les choses en main. « Je suis un avant, je me suis beaucoup plus impliqué au niveau des avants mais je vais reprendre la main. Ce n'est pas un désaveu pour Milou (Ntamack). Je l'ai laissé trop seul et je ne lui ai pas rendu service. »



JFP (Rédaction Sport365.fr)

dimanche 12 décembre 2010

Le CO gagne la première manche

On disait les Ecossais très joueurs et ils ont été à la hauteur de leur réputation. Après une première mi-temps toute entière dominée par Edimbourg dans la possession du ballon et l'occupation du terrain, les Castrais ont inversé la tendance en deuxième mi-temps en marquant deux essais. Mais le match retour à Murrayfield dimanche prochain promet d'être compliqué.


Il faisait froid hier soir et les acteurs du match ont fait l'économie d'une période d'observation. Les Ecossais premiers en mouvement devaient cependant perdre la balle dans le premier regroupement et deux ballons plus tard Romain Cabannes trouait la défense visiteuse pour hériter d'une pénalité aux 30 m, soit 3 points pour Teulet, le ton était donné. Dans la composition de l'équipe castraise, il fallait noter l'absence de Marc Andreu, victime d'embarras gastriques et remplacé par Pédro Garcia, Josh Tatupu se décalant à l'aile.

D'emblée dans cette partie on a pu croire que dans le domaine de la promptitude à jouer les ballons, le CO n'avait pas de leçons à recevoir d'Edimbourg. Sous l'impulsion d'Alexandre Albouy collant aux fesses des avants, les lignes arrière castraises étaient mises dans de bonnes conditions pour étaler le jeu. Hélas au fil des minutes, les Ecossais se sont affirmés balle en main et il fallait une défense castraise bien en place pour ne pas céder sous la multiplication des attaques.

D'autre part, comme d'habitude, l'alignement castrais s'est très vite installé dans la partie, en moins d'un quart d'heure, deux ballons ont été subtilisés sur lancer de Ross Ford. Comme quoi le travail en touche effectué tous les jeudis matin avec Laurent Travers est payant. En revanche la tête de mêlée internationale écossaise s'est largement montrée à la hauteur de l'événement, les Tarnais se faisant pénaliser par monsieur Doyle l'arbitre anglais de service.

Les sorties sur blessure de Romain Teulet et de Scott Murray dont on sait à quel point ce match lui tenait à cœur, ne pouvaient pas arranger les affaires du CO.

Changement de décor en deuxième période avec des Castrais qui avaient certainement eu pour consignes de conserver les ballons au sein des avants. C'est d'ailleurs suite à un ballon porté que le CO a obtenu la pénalité et la mêlée derrière laquelle il débloquait son compteur d'essai. Dans la foulée, Malonga franchissait la ligne après un excellent travail de Garcia, Inigo et Tékori. Les tribunes castraises pouvaient respirer, d'autant que les entrées de Capo Ortega et Bonello s'avéraient bénéfiques dans ce contexte.

Avec cette victoire, le CO reste évidemment dans la course à une qualification européenne. Certes, il sera très difficile d'aller s'imposer dimanche prochain à Edimbourg, même si les entraîneurs castrais auront bien sûr tiré le principal enseignement de la partie, à savoir faire jouer en priorité les avants, les lignes arrière ayant déjà suffisamment de travail dans le secteur défensif.


La depeche

samedi 11 décembre 2010

Castres : Andreu forfait

L'ailier international Marc Andreu est forfait de dernière minute pour affronter Edimbourg lors de la 3e journée de Coupe d'Europe, en raison d'une gastro-entérite. Il est remplacé dans le groupe par Florian Denos alors que Pierre-Emmanuel Garcia est titularisé au centre. Tatupu passe à l'aile.

En espèrant que tu aille vite mieu, Bon repos !


vendredi 10 décembre 2010

XV de France - Bleus : Le staff reste en place

Le sélectionneur de l'équipe de France, Marc Lièvremont, était appelé à se présenter devant le comité directeur de la FFR, réuni ce vendredi, après le fiasco de la tournée de novembre. Finalement, aucune décision forte n'a été prise. Le staff actuel des Bleus a été confirmé dans ses fonctions.

Comme Midi Olympique le prédisait dans son édition de ce vendredi matin, aucune décision forte n’a été prise au cours du comité directeur de la Fédération Française de Rugby (FFR), réuni ce vendredi à Marcoussis. Le sélectionneur de l’équipe de France, Marc Lièvremont, était appelé à se présenter après la tournée de novembre marquée par la déculottée subie au stade de France face à l’Australie (16-59). Une défaite qui faisait écho à la tournée déjà cauchemardesque dans l’hémisphère sud cet été avec les très lourds revers en Afrique du Sud et en Argentine. Ces deux dernières semaines, le staff des Bleus était pointé du doigt à moins d’un an de la Coupe du monde. Plusieurs possibilités avaient été évoqués, d’un renfort pour assister et chapeauter l’équipe technique – les noms de Pelous et Ibanez ont été cités – jusqu’au remplacement pur et simple du staff.




Des questions toujours en suspens



Selon nos informations, il n’y aura donc pas d’évolution majeure. Le comité directeur de la FFR a confirmé, à défaut peut-être de conforter, les hommes déjà en place depuis le lendemain de la Coupe du monde 2007, à savoir le sélectionneur Marc Lièvremont, l’entraîneur des trois-quarts Emile Ntamack et celui des avants Didier Retière. Sans oublier le manager Jo Maso. Ce même staff sera donc toujours à la tête des Bleus lors du prochain Tournoi des 6 Nations. Clairement, la Fédération a adopté la politique de la continuité, voire de l’immobilisme. Pour autant, plusieurs questions restent en suspens. Y aura-t-il tout de même des modifications quant aux prérogatives au sein du staff ? Le jeu – ou plutôt le manque de jeu – va-t-il enfin évoluer ? Le groupe de joueurs va-t-il changer ? De nombreuses réponses sont encore attendues…


Yahoo





jeudi 9 décembre 2010

Le 11 Décembre 2010 à 18h45 CO vs  Edinburgh Rugby au stade Pierre Antoine.

Marc n'a pas joué lors de ce match.

Castres abat ses cartes

Malgré un groupe relevé, les Castrais font belle figure en Coupe d'Europe. Mieux, s'ils enchaînent deux résultats positifs lors de la double confrontation face aux Ecossais d'Edimbourg, ils seront en bonne posture pour une qualification en quart de finale. Premier élément de réponse samedi (18h45).


Que du bonus… C’est dans cet esprit que le Castres olympique avait décidé d’aborder la Coupe d’Europe cette saison. Il faut dire qu’avec Northampton, Cardiff et Edimbourg dans la poule, les Tarnais ne partaient pas forcément favoris du groupe, surtout qu’officiellement, la H Cup n’était pas l’objectif prioritaire du club. Et pourtant, à ce jour, le CO est plutôt en bonne posture. Un bonus défensif glané sur le terrain de Northampton puis une victoire convaincante contre Cardiff et voilà que les hommes de Laurent Labit et Laurent Travers vont jouer leur avenir dans la compétition lors de leur double confrontation contre Edimbourg. "Nous en sommes ni mal ni bien placés, tempère Travers dans La Dépêche du Midi. Il ne faut pas oublier que nous avons laissé échapper le bonus offensif face à Cardiff qui nous aurait permis de prendre un peu plus le large."



"Indispensable de prendre des points"



En fait, Castres avait fait le pari de rester invaincu sur sa pelouse à la mi-saison, et ainsi de conserver une chance de qualification aussi bien en Top 14 qu’en Coupe d’Europe. La 13e journée de championnat, marquant la moitié de la compétition, a été l’occasion pour le CO de l’emporter (23-13) face à Perpignan. Alors s’il s’impose samedi face au club écossais, au stade Pierre-Antoine, il aura réussi son pari. Pourtant, pas question d’en rester là. L’appétit vient en mangeant, l’ambition aussi… "Nous sommes dans une situation où il est indispensable de prendre des points ce week-end", explique Laurent Travers. En cas de succès, au-delà d’augmenter ses chances, Castres enterrerait les espoirs d’Edimbourg, qui compte jusqu’à présent deux défaites en autant de journées. Travers met toutefois en garde sa formation : "Edimbourg est essentiellement composé d’internationaux. C’est une équipe très joueuse et il nous faudra être très vigilants sur la conservation."



"Pas question de calculer"



Pour se projeter, la donne est finalement simple pour les Tarnais : l’idéal serait de gagner samedi et de rapporter au moins un point de bonus défensif d’Ecosse, même si une victoire serait évidemment la bienvenue, le week-end suivant. En tout cas, du côté de Castres, tout le monde est conscient que les joueurs d’Edimbourg, malgré leur position inconfortable, ne simplifieront pas la tâche du CO. "Les Britanniques ne lâchent rien du tout, prévient Travers. Il ne faut pas s’attendre à un relâchement de quiconque." Les Castrais devront aller chercher les points nécessaires pour s’offrir un quart de finale. "Nous avons un effectif pour pouvoir jouer à fond, assure Travers. Il est hors de question de commencer à calculer. Calculer, c’est dangereux et c’est un manque de respect pour les autres équipes." Certes… Mais avouons juste que dans les dix prochains jours, le CO vivra un des tournants de sa saison.



RR

Castres. Un air d'Écosse souffle à Pierre-Antoine

Il n'y aura pas que les adversaires du jour qui vont mettre une note écossaise à cette rencontre de coupe d'Europe entre le Castres olympique et Edimbourg samedi à 18h45. Le club a prévu de profiter de cette 3e journée de H cup pour créer un véritable rendez-vous festif. A commencer par son opération Kilt qui propose à tout homme qui se présentera vêtu de ce fameux habit traditionnel des Highlands d'Écosse à l'entrée générale, dès l'ouverture du stade (à partir de 17h45), une invitation gratuite en tribune (offre limitée à 100 places en tribune Sud). Mais surtout, le CO a invité l'un des plus grands joueurs de cornemuse de France pour animer la rencontre. Le franco-canadien Dan Tritz, en France depuis 1997 et qui habite le Tarn depuis deux ans à Escoussens, jouera de son instrument sur le stade avant le match, à la mi-temps et sera aussi présent au village gourmand ouvert à tous sous le chapiteau après le match en présence des joueurs (voir encadré). Dan Tritz est le meneur du groupe baptisé The rebel sheep pipe band qui fait partie de la célèbre tournée mondiale « La nuit celtique ». Mais il est aussi un des rares cornemuseurs à se produire en solo. Et il fera donc profiter de son talent et de ses airs entraînant aux 10 000 spectateurs de Pierre-Antoine samedi. Un public qui ne fait pas peur à ce sonneur de cornemuse qui s'est déjà produit au stade Vélodrome pour un Marseille-Lorient en Ligue 1 ou au stade Mayol pour un Toulon-Bayonne il y a quelques années. Car pour lui, la cornemuse colle parfaitement au monde du sport et du rugby en particulier. « C'est une musique de ralliement, de motivation de troupe », explique Dan Tritz qui a appris la cornemuse à l'armée au Canada et qui se fait une joie d'accueillir l'équipe d'Edimbourg en jouant l'hymne écossais. « Cela va leur faire plaisir », espère-t-il promettant de « faire monter l'ambiance » dans les tribunes de Pierre-Antoine. A noter qu'il reste encore des places pour assister à cette rencontre qui sera sans aucun doute une belle fête sur et autour du terrain.






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Tous au village gourmand

Fruits de mer de la Marée de Neptune, macaronade et saucisses frites de la brasserie le Jean-Jaurès et desserts de la maison Castillon, c'est ce que vous propose dès la fin de la rencontre samedi à 20h30 l'amicale des supporters du CO au village gourmand qui reprend du service après le succès des précédentes éditions sous le chapiteau de la rue des frères Nicouleau. Le tout dans une ambiance écossaise bien sûr avec la cornemuse de Dan Tritz.



La depeche

Top 14 Castres. Laurent Labit : "Nous sommes fixés"

Après une longue trêve nourricière d'incertitudes le Castres Olympique s'est rassuré samedi face une équipe de Perpignan victime de ses lacunes en conquête et ses erreurs en défense.




Que le CO soit difficile à manœuvrer sur sa pelouse de Pierre-Antoine, ce n'est pas nouveau, mais que le club Tarnais puisse se passer quasiment allègrement des points au pied avec lesquels Romain Teulet, voilà qui est nouveau…



Ballons de récupération

Il a suffi que les lignes arrières castraise, 2 fois par Audrin, une fois Mc Intyre, bonifient plein pot les balles de récupération pour remplir d'aise Laurent Labit : « On a été agréablement surpris. Même si on a toujours l'impression de bien travailler en semaine, en match c'est différent et là, on a su s'adapter très vite. La saison dernière les ballons récupérés nous étaient souvent profitables, cette année, ce n'était pas le cas. On ne faisait pas toujours les bons choix… Samedi au contraire, on a été efficace et mis d'entrée l'Usap sous pression ».



Mais ce n'est pas le seul secteur où Perpignan a souffert, 6 ballons perdus dans l'alignement, donc gagnés par les Castrais. Laurent Labit explique : « On est plutôt fort dans ce domaine, on travaille bien et face à l'Usap les joueurs ont parfaitement respecté les consignes. En revanche, on a éprouvé des difficultés au niveau des lancements de jeu ».



Nourrir des ambitions

Quant au bonus offensif qui échappe au CO en fin de partie, l'entraîneur ne le déplore pas : « On pourrait faire la fine bouche, mais face à cet adversaire idéal pour savoir si on était en progrès, les 4 points nous satisfont d'autant que l'autre objectif était que les Catalans repartent sans rien…. On voulait savoir si on était capable de nourrir des ambitions, je pense que c'est fait ». Avec cette victoire, le CO (6e à mi-parcours) respecte sa feuille de route et s'inscrit un peu plus parmi les prétendants à une phase finale.



Samedi, en Coupe d'Europe en recevant Edimbourg (18h45), Castres visera une victoire bonifiée qui lui permettrait de penser à la qualification la semaine suivante lors du déplacement en Ecosse.



Castres 23 - perpignan 13

MT:17-3; 9 058 spectateurs; arbitre : M. Garces (Béarn)



Vainqueurs : 3 E Audrin (5, 20), Mc Intyre (12); 1T (22) et 2 P (67, 74) Teulet



Vaincus : 1 E Marty (69); 1T et 2 P (2, 50) Porical



Evolution du score: 0-3, 5-3, 10-3, 17-3/17-6, 20-6, 20-13, 23-13



CASTRES: Teulet; Audrin (Tatupu, 24), Cabannes, Baï, Andreu (o) Mc Intyre (m) Albouy (cap., Tillous-Borde, 54); Caballero, Masoe (Tekori, 75), Diarra (Malonga, 70); Tekori (Kulemin, 75), Rolland; Ducalcon (M. Coetzee, 67), Bonello (Giorgadze, 74), Hoeft (Peikhrisvli, 56).



PERPIGNAN: Porical; Planté, Marty, Grandclaude (Michel, 31), Candelon (o) Edmonds (m) Boulogne (Mélé, 59); Tonita, Tuilagi (Chouly, 48), Lecorvec (Guiry, 65); Tchale Watchou, Olibeau (Alvarez-Kairelis, 68); Mas (cap., Bourrust, 70), Guirado (Gely, 65),Schuster (Frezshwater, 65).



La note du match : 13/20 - L'homme du match : Alexandre ALBOUY(Castres)


La depeche

mercredi 1 décembre 2010

Classement IRB: La France tombe au 6e rang

Ecrasé ce week-end par les Wallabies (16-59), le XV de France n'a vraiment pas eu la tournée automnale profitable. Les hommes de Marc Lièvremont pointent ce lundi au 6e rang du classement mondial publié par l'IRB. Pire, loin derrière la Nouvelle-Zélande, l'Australie et l'Afrique du Sud, les Bleus ne sont plus que troisièmes du Vieux continent, devancés par l'Angleterre et l'Irlande.




Newsweb.

Ouest France

lundi 29 novembre 2010

Bleus/Tournoi : Le groupe en janvier

Le groupe de 30 joueurs retenus pour préparer le Tournoi des VI Nations sera communiqué le 19 janvier.


C'est dans moins de deux mois. Au lendemain de la déroute contre l'Australie (16-59), on a appris que le comité de sélection du XV de France se réunira mercredi 19 janvier à Marcoussis pour définir le groupe de 30 joueurs retenus pour préparer le Tournoi. Les joueurs seront rassemblés le vendredi 28 janvier, au lendemain de la 17eme journée du Top 14.

rugby365



ALLEZ MARCO, ON CROIT EN TOI !

Laporte veut des internationaux « sous contrat »




Bernard Laporte ne se réjouit absolument pas des échecs de son successeur à la tête du XV de France. Mais Bernard Laporte sait que pour les joueurs de Marc Lièvremont, réaliser un bon Tournoi peut leur permettre d’arriver ambitieux en Nouvelle-Zélande : « C’est un challenge que les joueurs devront relever. Parce qu’ils doivent relever la tête, se reprendre. On ne peut pas aller à la Coupe du monde sans un bon tournoi 2011. Ensuite, il y aura la préparation, qui nous permettra de rattraper le retard physique qu’on a souvent sur les nations du Sud », assure-t-il. Mais pour rivaliser sur le long terme, l’ancien sélectionneur sait que le système doit être remodelé en profondeur : « J’ai été l’un de ceux qui a dit un jour qu’il faudrait prendre des joueurs en équipe de France sous contrat. Si on veut une équipe compétitive tout le temps et non pas que pendant les années de Coupe du monde, alors il faut changer. Et ça fait longtemps que je le dis. »


RMC

«Arrêtons avec les excuses»

«On se cherche trop d'excuses. Marc Lièvremont a eu quatre ans pour construire son équipe. Tout le monde dénonce tout. Mais personne ne fait rien. Il faut désormais bloquer un groupe pour se concentrer sur le jeu.»

«J'ai le sentiment d'un constat d'échec inéluctable lorsque j'écoute le staff du XV de France. Pourquoi ne peut-on pas atteindre le niveau de jeu des Blacks ou des Wallabies ? Il y a bien un problème quelque part. Le projet défendu par Marc Lièvremont ne convient pas dans la mesure où les joueurs sont réunis de manière très courte. J'avais envie de croire que la conquête pourrait être déterminante face aux Australiens. Et tu te rends compte que ce rapport de force n'existe que dans des conditions météorologiques extrêmes. Aujourd'hui, ce résultat face aux Wallabies me conforte dans l'idée que je me fais du jeu. Mais il faut admettre que l'on a très peu d'arguments dans notre réflexion.


«Le XV de France ne me semble pas manquer de compétence ou de qualité technique. Mais on ne sent pas de caractère fort. Pourquoi continuer à punir certains ? Un groupe fort est une association de caractère fort.»

Je reste malgré tout convaincu que l'on a les joueurs pour s'en sortir. On a certainement à chacun des postes des joueurs faisant partis des meilleurs mondiaux. Et il faut arrêter de dire que les joueurs sont perdus quand ils passent des clubs à l'équipe de France. C'est un faux problème. Le projet de jeu est basé sur l'individu : c'est dommageable. Ça vise à briser les caractères. Le XV de France ne me semble pas manquer de compétence ou de qualité technique. Mais on ne sent pas de caractère fort. Pourquoi continuer à punir certains ? Un groupe fort est une association de caractère fort.


«On ne sent pas de caractère fort»

Ce staff là doit continuer jusqu'à la Coupe du monde. Et on jouera comme d'habitude notre sort sur un exploit en quarts de finale ou en demie. Mais à ce jour, on se cherche trop d'excuses. Marc Lièvremont a eu quatre ans pour construire son équipe. Comme tout le monde. Maintenant il fait accompagner et aider les Bleus pour qu'ils s'épanouissent dans un projet. Il y a quelques entraîneurs dans les clubs capables de transformer des équipes moyennes en très belle équipe. C'est donc possible en équipe de France. Tout le monde dénonce tout. Mais personne ne fait rien. L'extrême urgence ? Bloquer un groupe pour se concentrer sur le jeu. C'est la seule solution.»



Alain PENAUD
EQ

Un champ de ruines

Le defriefing du staff du XV de France a accouché d'un constat inquiétant. Les Bleus sont à l'heure actuelle sans réponses pour lutter face aux nations du Sud. Les lacunes des tricolores sont toujours les mêmes.


LIEVREMONT : «TOUJOURS LES MEMES LACUNES»


«On a affiché quelques carences qui ne sont pas nouvelles dans notre jeu, reconnaît Marc Lièvremont. Il y a beaucoup trop d'approximations dans le jeu après contact, dans le jeu de passe et dans notre replacement offensif et défensif. Dès l'entame du match, on a refusé de jouer en rendant le ballon au pied. Mais on a du mal à s'expliquer comment, dès le moment où les Australiens prennent le score, on a pu sombrer. Notre conquête s'est liquéfiée. Notre défense aussi par des approximations. Les joueurs ont essayé de jouer. Mais toujours avec autant de lacunes. Et les Australiens nous ont puni au-delà de l'imaginable. Il faut aller vers ce rugby là sans penser que l'on peut aller vers ce rugby total tel que l'ont joué les Australiens. On peut penser que le rugby de l'hémisphère Nord est la deuxième division du rugby mondial.»


N'TAMACK : «NOTRE RESPONSABILITE EST TOTALE»

«Que l'on soit dans les tribunes ou sur le terrain, c'est difficile de trouver des explications pour rivaliser pendant 80 minutes face à ces équipes là, constate Emile N'Tamack. Notre part de responsabilité est totale. Moi le premier, je me sens concerné. C'est difficile. Les mecs sont accablés. Ils sont dépassés. Ils te regardent pour voir comment rattraper le retard. Et toi, tu n'en sais rien. Pour nous, la plus grande difficulté, au-delà de trouver des solutions, c'est de sensibiliser des joueurs à un style de jeu sur lequel ils ne sont pas préparés. Ça fait mal au coeur.» «On assume, coupe Lièvremont. Il est hors de question de taper sur les joueurs. On discute, on essai d'évoluer. A mon sens, on a un staff compétent. Je n'ai pas le sentiment qu'on travaille mal, qu'on est à côté de la plaque. La remise en question est permanente.»


RETIERE : «UN MAL PROFOND»

«On est dans le scénario qu'ont connu les - de 20 ans ces dernières années, regrette Didier Retière. Toutes les dernières confrontations contre les nations du Sud ont donné le même type de résultats. Avec les mêmes carences sur la capacité à déplacer le jeu. Ça montre que le mal est profond. On a un problème avec nos jeunes qui ne jouent pas au niveau de compétition qui leur permet d'être performant au niveau international. On sent bien que la marge de progression est toujours très, très faible. Nos joueurs sont joueurs de clubs. Ils sont dans deux rugby complètement différents. Culturellement, on n'est pas en avance. On paye tout cash. Le système ne change pas.» Marc Lièvremont, lui, va même plus loin : «la Fédération n'a pas les moyens d'être offensive».


Vincent PERE-LAHAILLE
EQ

dimanche 28 novembre 2010





Les Bleus n'ont rien compris



Alors qu'elle menait 16-13, la France a encaissé 46 points en 36 minutes samedi pour finir écrasée par l'Australie 59-16. Une défaite honteuse et douloureuse mais surtout incompréhensible, au sein même de l'équipe. Personne, ni staff ni les joueurs, n'a pu expliquer cette faillite collective.


Après la plus lourde défaite de l'histoire du XV de France en Argentine cet été (13-43, qui faisait suite à sa plus lourde défaite en Afrique du Sud, 17-42), Marc Lièvremont avait parlé d'un "champ de ruines". Comment qualifier alors le plus gros revers des Bleus au Stade de France (le plus lourd revers à domicile est le 47-3 contre la Nouvelle-Zélande en 2006), tous adversaires confondus, concédé ce samedi ? "Il n'y a pas de mots", souffle, dépité, Morgan Parra. Il est toujours mal aisé de nommer ce qu'on ne comprend pas. Et les Bleus n'ont vraiment rien compris. A la sortie des vestiaires, il y avait bien la "honte" de Ouedraogo, la "déception" de Mas ou, l'"abattement" d'Andreu... Mais tous finissaient par parler d'incompréhension. Marc Lièvremont en premier lieu. Marqué physiquement, le regard vide et la voix peu assurée, le sélectionneur tricolore n'avait pas de justifications à fournir à la presse "à chaud".


Sans attendre les questions des journalistes, il a d'abord affirmé qu'il lui était "difficile de trouver une explication rationnelle à cette débâcle", avant de préciser : "Nous avons joué contre une équipe exceptionnelle et fait une première mi-temps pleine de courage mais c'est assez compliqué pour moi de comprendre comment on a pris 50 points en une demi-heure. C'est au-dessus de mes forces que d'expliquer l'inexplicable." A ses côtés, le capitaine Thierry Dusautoir n'a pas eu plus de réponses : "Il faut peut-être les chercher en deuxième mi-temps, quand nous prenons deux essais en deux minutes. Mais nous avons surtout sombré mentalement. Même si les Australiens nous ont été supérieurs en deuxième mi-temps, on aurait pu éviter une telle différence à l'arrivée, un tel score. On aurait dû s'accrocher..."


Pas d'excuses

Une seule chose est sûre : les Français ne se cherchaient pas d'excuses : "On pourrait parler de technique ou de stratégie si on avait perdu de quinze points d'écart mais là, c'est un naufrage collectif, témoigne Fulgence Ouedraogo. Et comment expliquer cette démission de notre part ? Je ne sais pas." Non, les Bleus ne savaient pas. Face aux journalistes, les mouvements de tête succédaient aux soupirs diffus.


Pour comprendre ce qu'il s'est passé, le staff et les joueurs doivent maintenant discuter à bâtons rompus, comme l'affirmait Sébastien Chabal : "Dans les vestiaires, on n'a pas trop parlé mais il va falloir que ça vienne, assurait-il. On a beaucoup de choses à se dire après cette défaillance collective et on ne peut pas se retrouver dans quatre mois en laissant les choses comme ça. On peut affirmer qu'on moins travaillé ensemble que les Australiens, que le calendrier pose problème et qu'il s'agit-là de l'échec du rugby français mais ça n'explique pas pourquoi on a pris 60 points ce soir. Il ne faut pas se cacher derrière ça. On a baissé la tête, on s'est désuni et personne ne comprend pourquoi. " Et sans explications, il n'y a pas de solutions.



RR

La leçon de rugby



Jeu et joueurs


Le jeu

L'équipe de France a pu mesurer l'écart qui la sépare des grandes nations du sud à dix mois de la Coupe du monde. Pour leur véritable match révélateur de cette tournée, les Bleus ont tenu pendant 42 minutes avant de prendre la marée comme cela était redouté. Les hommes de Marc Lièvremont doivent davantage leur salut à la mêlée qu'à une véritable progression dans le jeu. Avant d'inscrire leur essai de pénalité et de revenir au score, les coéquipiers de Dusautoir se sont d'abord attachés à défendre tellement les Australiens ont excellé ballon en mains. Dès la cinquième minute, Ashley-Cooper avait franchi le rideau bleu. Avant de s'écorcher sur les barbelés français. Et puis, au retour des vestiaires – même si Morgan Parra a un temps donné l'avantage aux Bleus – les coéquipiers de Rocky Elsom ont trouvé la faille dans une défense orpheline après la sortie de William Servat. En deux minutes, les Wallabies ont puni les Bleus, devenus subitement friables (16-27). En encaissant un 17-3 en 20 minutes (16-30 après une pénalité de O'Connor), les hommes de Marc Lièvremont ont dit adieu à leur dernière chance de Grand Chelem. Les avants (encore eux) ont tenté d'insuffler un vent de révolte. Tenté seulement. Après une inspiration de Genia, Mitchell a déposé tout le monde pour le quatrième essai de la soirée. Trois autres de Mitchell, Elsom et O'Connor suivront. Une punition.



Les Français

L'équipe de France a subi une véritable humiliation. Mise à part la mêlée, qui a sauvé les meubles en première mi-temps, les Bleus ont sombré. La sortie de William SERVAT, très bon, a désorganisé les avants. Guilhem GUIRADO n'a pas su se mettre au niveau. Derrière, les Bleus ont sombré pendant 80 minutes. Damien TRAILLE est resté dans la lignée de ses deux derniers matchs avec peu d'intentions dans le jeu, beaucoup de fébrilité et une prestation globale fantomatique. Le Biarrot n'a certainement pas marqué de points lors de ce match. Yannick JAUZION et Aurélien ROUGERIE ont tenu une mi-temps avant de se faire transpercer. Les deux centres ont laissé passer les attaques adverses comme deux portes de saloon. Alexis PALISSON n'est jamais entré dans le match tout comme Yoann HUGET. Thierry DUSAUTOIR, bon plaqueur en première mi-temps, a bu la tasse à l'image de l'équipe tout comme Sébastien CHABAL dont la rage n'a pas suffi. Jérôme PORICAL s'est procuré quelques frayeurs notamment en fin de première mi-temps en glissant juste devant son en-but. Il a sombré comme tout le monde. La façon dont les Bleus ont baissé les bras en fin de match a aussi de quoi inquiéter.



Les Australiens

Les Australiens ont offert un sacré spectacle aux 79 275 spectateurs frigorifiés du Stade de France. Dès la cinquième minute, sur un modèle de touche, GENIA, auteur d'un match énorme en étant impliqué sur les tous les essais, avait déjà trouvé la faille en envoyant Adam ASHLEY-COOPER dans la zone d'en-but des Bleus. Genia a été un poison pour les Bleus avec une volonté constante d'attaquer la ligne. Rocky ELSOM, récompensé par un essai, s'est amusé à fragiliser le mur français avec des avancées destructrices. David POCOCK a aussi mis du sien. Les arrières se sont ensuite amusés avec un doublé de Drew MITCHELL, très vif sur son aile et un autre de James O'CONNOR, auteur d'un très bon match au pied. Bien tenu en première mi-temps, Quade COOPER s'est délecté des espaces offerts par les Français en deuxième période. Du très grand rugby avec un 46-3 infligé en deuxième mi-temps.
 
 
Rubgy365

vendredi 26 novembre 2010

Bleus : Lièvremont partagé




Marc Lièvremont ne tarit pas d'éloges sur les qualités de l'Australie avant le choc de samedi soir. « Nous avons évidemment de l'appréhension mais aussi beaucoup de confiance », souligne l'entraîneur des Bleus.


Marc Lièvremont (Entraîneur du XV de France)

Les points forts de l'Australie ? Vous avez du temps… C'est sûrement son organisation offensive, la qualité de ses lancements de jeu, la qualité de ses relances, la pertinence de son jeu au pied, leur alternance qui leur permet d'asphyxier littéralement l'équipe adverse par une multitude de choix. Ils ont des qualités individuelles exceptionnelles au sein d'un collectif très performant. Leur conquête en touche est extrêmement performante. Le point faible pourrait être la mêlée mais ils arrivent malgré tout à gagner leurs ballons et agresser la défense adverse y compris sur des ballons gagnés en mêlée. Cela laisse entrevoir l'ampleur de la tâche du XV de France mais je crois que les joueurs ont des arguments à faire valoir. Nous avons évidemment de l'appréhension mais aussi beaucoup de confiance.



JFP à Marcoussis (Rédaction Sport365.fr)





jeudi 25 novembre 2010

Rives: "La France peut rêver"

Rives et Blanco

Toujours porteur des valeurs du rugby et surtout d'un certain idéal qu'il prolonge en tant que président des Barbarians, dont les 30 ans seront fêtés ce vendredi, à Grenoble, lors d'un match de gala face aux Tonga, Jean-Pierre Rives avoue se reconnaître dans le rugby actuel et ne cède pas à l'idée d'une dérive de son sport. "Casque d'or" en profite pour clamer sa confiance envers les Bleus capables selon lui d'être champions du monde en 2011.

Jean-Pierre, quel regard portez-vous aujourd'hui sur le rugby français ?


Le rugby français est dans un état magnifique. Nous allons partir pour la Coupe du monde prochainement en Nouvelle-Zélande, la France, je crois peut prétendre à un titre de championne du monde. Le rugby va bien et il suffit de voir les matches, le rugby va même très bien. Aujourd'hui, beaucoup de gens s'y intéressent, surtout beaucoup d'enfants, je crois que le présent est assuré et le futur est garanti. D'autant plus que le rugby oblige, il oblige d'une jolie manière au respect, c'est le jeu même qui vous oblige, ce n'est pas tellement le rugby. On parle des fameuses valeurs du rugby, c'est le jeu qui oblige à respecter, parce que si vous ne le respectez pas, vous risquez de prendre une calotte ou même de vous faire expulser. Le rugby continue de donner un sens à une vie, il a donné un sens à la mienne et c'est comme ça que je voudrai que ça se passe également pour mes enfants.


Où situez-vous l'équipe de France sur l'échiquier mondial à un an de l'échéance néo-zélandaise ?

L'équipe de France se situe toujours dans les cinq meilleures nations mondiales (5e). A ce niveau de compétition, en Coupe du monde, le ballon est ovale, peu importe qui peut gagner... Je donnerai un léger avantage à la Nouvelle-Zélande, qui évoluera chez elle, mais je crois que cette équipe de France peut rêver du pompon ou du cocotier (rires).


Le rugby et le jeu tel qu'ils se développent aujourd'hui continuent de vous émerveiller ?
Bien sûr qu'on s'émerveille de tout, c'est l'idée que l'on se fait des choses qui est importante. Le jeu n'est pas important. Bien sûr, il y a des matches mieux que d'autres, mais je continue de m'émerveiller à voir des gens faire la même chose, partager un sens commun, être ensemble, porter la même cravate (il montre celle des Barbarians), ça m'émerveille de voir des gens, qui sont pourtant très différents, des gens libres, qui n'ont pas la même culture, ni la même provenance, mais il y a cette espère de fraternité du jeu qui est un peu unique parce que le rugby est un sport un peu unique en son genre. Et ça me ravit de voir cette fraternité planétaire, qu'on n'est pas seuls.



On nous rabat pourtant les oreilles avec un argent qui n'en finit plus de prendre le pouvoir dans le rugby. Vous n'y voyez pas le risque d'une dérive possible ?

(catégorique) On s'en fout de l'argent. Il ne faut pas s'inquiéter de l'état du rugby, le rugby va bien. Peut-être faut-il s'interroger sur la gestion, peut-être faut-il tout changer, je ne sais pas, je ne suis pas un technicien. Moi, je suis plutôt à la poursuite d'un rêve, d'un idéal qui me passionne, celui de voir des enfants courir avec un ballon et leur donner un sens éventuellement à leur vie, un sens commun encore mieux à travers un ballon et la liberté... Et un peu d'humour, ne confondons pas le grave et le sérieux (sourire). Ce n'est pas grave, c'est peut-être sérieux, mais ce n'est pas grave.



De ce point de vue, voir aujourd'hui l'IRB reconnaître officiellement aux Barbarians le droit d'organiser un match par an est de nature à vous rassurer ?

C'est rassurant de voir des dirigeants, qui sont au fait de problèmes dont vous parliez, qui tout la journée sont le nez dans les comptes, des dirigeants de clubs, pour essayer d'équilibrer des budgets, qui n'en finissent pas d'augmenter, se souvenir d'où ils viennent (*). Il faut savoir d'où on vient parce que lorsqu'on ne sait plus où on va, il faut s'en rappeler... Il est important que ces gens-là se rappellent qu'ils donnent autant d'importance à un esprit et une attitude en plus.


Il était important pour vous d'ouvrir la famille des Barbarians ?

Important, oui, parce que c'est un rêve qui continue, que l'on a fait, qui donne quelquefois un sens à une vie et lorsque ce sens en plus est commun, alors c'est merveilleux. Aujourd'hui, dans un monde difficile par moments, de ne pas être seul, de suivre son rêve, c'est formidable et de le partager, c'est encore mieux.


(*) (les festivités autour des 30 ans des Barbarians prévoyaient un premier match face aux Pumas, à Charléty, le 6 novembre, finalement annulé faute d'avoir pu obtenir la libération des joueurs argentins pour l'occasion).

Sports

FFR : Un stade en 2017

La Fédération française a confirmé, jeudi via son président Pierre Camou, sa volonté de se doter de son propre stade pour assurer son indépendance. L'objectif est de le posséder en 2017. Le coût estimé à 600 millions d'euros. Quatre municipalités sont d'ores et déjà intéressées : Massy, Sénart, Bondoufle et Marne-la-Vallée.


« Je crois que le rugby et la Fédération de rugby sont une entreprise, a déclaré Pierre Camou, président de la FFR lors d'une conférence de presse à Marcoussis. Je crois qu'une entreprise, pour grandir, doit avoir son outil de travail, doit avoir la maîtrise d'elle-même, et l'outil de travail est le début de la maîtrise. Je crois que pour grandir, une fédération, comme une entreprise, doit être libre et indépendante. Elle ne doit pas en permanence demander la permission. La vision que je porte, c'est une vision à 50 ans. Nous voulons bâtir un stade, une agora, une enceinte sportive, culturelle et artistique pour l'ensemble du sport français. Si nous n'avons pas d'utopie raisonnée, qu'est-ce qu'on construit ? Si le rêve ne nous habite pas, que devient-on ? Si l'ambition n'est pas là avec une volonté affirmée, raisonnée, que sommes-nous. »



JFP à Marcoussis (Rédaction Sport365.fr)

mercredi 24 novembre 2010

International XV de France: Les Coqs au Bataclan

A l'instar de leurs homologues australiens, qui bénéficient également ce mercredi d'une journée de repos, les joueurs du XV de France, à trois jours de leur dernier test-match de l'automne face aux Wallabies, samedi, au Stade de France, font relâche. Une journée "off" qui, comme le veut la tradition, se terminera par une sortie sur Paris, où les Bleus iront dîner, mais aussi assister au Bataclan au spectacle de l'imitateur Michael Gregorio: "Michael Gregorio pirate les chanteurs".


Sports

Andreu s'en satisfait





Titulaire face à l'Argentine, Marc Andreu débutera sur le banc face à l'Australie. L'ailier ne s'en formalise pas pour autant et préfère positiver.

Malgré le «punch habituel» que lui reconnaît Marc Lièvremont, Marc Andreu fait les frais du léger remaniement opéré chez les Bleus au moment d'affronter l'Australie. Le lutin de Castres prend les choses avec distance et ne s'en offusque pas. «Déjà, je suis très satisfait d'avoir fait parti du groupe des 30. Très satisfait d'avoir débuté contre l'Argentine et de continuer l'aventure contre l'Australie. Je suis bien sûr déçu de ne pas être titulaire samedi prochain, mais il faut savoir positiver et se dire que ça reviendra et que c'est surtout stratégique».




S'il ne devrait pas fouler le terrain avant l'heure de jeu, voire plus, Andreu n'en a pas moins son opinion sur les Wallabies. «Par rapport à l'Argentine, je pense qu'il vont produire beaucoup plus de jeu. Et si on perd autant de ballons... Ils sont très fort sur les turn-over donc il faudra s'appliquer à conserver le ballon. Mais c'est une consigne que nous avons depuis le début de la tournée. Comme ça nous pourrons créer des temps de jeu et emmener la difficulté dans la défense adverse. Il faut continuer à travailler ça pour l'Australie».





«Pas simple de trouver le souffle international»

Quand on lui évoque le coup de pompe des Bleus à l'heure de jeu face à l'Argentine, Marc Andreu sourit mais acquiesce volontiers. «On a fait une très grosse entame contre les Argentins. Avec quinze premières minutes avec une grande intensité physique. Pour beaucoup d'entre nous, il nous manquait du temps de jeu au niveau international puisque nous n'avions pas joué contre les Fidji. Et trouver le souffle international, ce n'est pas simple». Le sélectionneur semble d'accord puisqu'il a choisi de miser sur la continuité. Sauf pour l'ailier qui débutera sur le banc. - B.L., à Linas-Marcoussis


L'équipe

France-Australie : les meilleurs pour jouer les meilleurs



Tournées d'automne. France-Australie samedi (20h45) au Stade de France.

Pour aborder le troisième, dernier et principal test de ce mois de novembre, face à l'Australie, le staff du XV de France présentera ce qui, à ses yeux, constitue la meilleure équipe du moment.




Pas de surprise… Les sélectionneurs ont analysé les deux premiers matches, ont confronté le résultat avec leurs convictions puis ils ont synthétisé… Résultat : le même cinq de devant (Domingo, Servat, Mas, Pierre, Nallet), la même charnière (Parra-Yachvili) et la même paire de centre (Jauzion-Rougerie) que face à l'Argentine, samedi. Le reste ? Quelques ajustements prévisibles : le retour de Porical à l'arrière qui entraîne le déplacement de Palisson à l'aile gauche et celui du Castrais Andreu sur le siège de remplaçant ainsi que le retour de Ouedraogo en 3ème ligne.


Toujours Huget

Porical a été convaincant face aux Fidji et il était normal qu'il passe un test grandeur nature, Palisson retrouvant un poste d'ailier où il a essentiellement évolué sous le maillot bleu et pour lequel il est peut-être davantage « taillé » au niveau international. Quant à la cote de Ouedraogo elle n'a pas pâti de ses déclarations (voir ci-dessous)… Sa forme actuelle, sa mobilité et sa couverture de terrain devraient être précieuses face à un ensemble australien qui utilise tous les espaces et notamment la largeur du terrain. L'option Bonnaire N°8 n'a pas été retenue dans la mesure où la dimension physique de Chabal apparaît indispensable.

Yoan Huget conserve le dossard 14. Le staff croit en l'Ariégeois et veut encore le tester, estimant qu'il n'a pas pu exprimer tout son potentiel il y a quatre jours.

Même charnière

Restait un petit cas à régler, celui du demi-de-mêlée… Globalement, la charnière n'a pas été à son avantage face aux Pumas (gestion, vivacité) mais Traille reste pour le staff la « deuxième option prioritaire » après Trinh Duc (blessé). Il était tentant de reconstituer le duo biarrot en titularisant Yachvili, en pleine forme, mais Lièvremont a préféré maintenir sa… « première option prioritaire » en 9, Morgan Parra. Difficile de le lui reprocher tant on sait la confiance primordiale à ces postes sensibles.
Dernier petit roulement, entre piliers prétendants derrière les indiscutables Mas et Domingo : Schuster passe N°3 et Ducalcon 23e homme.

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L'équipe

Jérôme Porical (Perpignan); Yoan Huget (Bayonne), Aurélien Rougerie (Clermont),Yannick Jauzion (Stade Toulousain), Alexis Palisson (Brive) (o) Damien Traille (Biarritz) (m) Morgan Parra (Clermont); Fulgence Ouedraogo (Montpellier), Sébastien Chabal (Racing-Métro), Thierry Dusautoir (Stade Toulousain, cap.); Lionel Nallet (Racing-Métro), Julien Pierre (Clermont); Nicolas Mas (Perpignan), Williams Servat (Stade Toulousain), Thomas Domingo (Clermont)

Remplaçants: Guilhem Guirado (Perpignan), Jérôme Schuster (Perpignan), Jérôme Thion (Biarritz), Julien Bonnaire (Clermont), Dimitri Yachvili (Biarritz), Fabrice Estebanez (Brive), Marc Andreu (Castres)... Luc Ducalcon (Castres)

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Le chiffre : 4

Victoires australiennes> Depuis 2005. Le XV de France reste sur quatre défaites face aux Wallabies. Il faut remonter au 5 novembre 2005 pour trouver un succès des Bleus, 26-16 à Marseille.

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La phrase

« Nous avons retenu l'option deux chasseurs de N°10 et la puissance de Chabal en troisième ligne. » Marc Lièvremont, entraîneur du XV de France.


La depeche

Bleus : Ntamack voit des progrès

Alors que des critiques s'élèvent sur le jeu proposé par le XV de France, l'entraîneur des lignes Emile Ntamack estime que son équipe est en progrès.


« Même s'il y a eu des choses intéressantes contre l'Argentine, nous avons conscience qu'il y a eu beaucoup de déchet dans pas mal de secteurs, notamment la communication entre les joueurs, avoue Ntamack. Ils doivent trouver un feeling commun pour que le jeu devienne plus fluide et qu'on devienne plus efficace. On reste sur notre faim car on sait que cette équipe est capable de plus. On connaît son potentiel. Mais elle progresse de sortie en sortie malgré tous les changements et le peu de temps de préparation. J'espère qu'elle aura encore un meilleur visage samedi. »

Sport365

mardi 23 novembre 2010

Explication de Marc Lievremont pour les changements contre l'Australie

Les autres changements



M.L. : Ducalcon a effectué une rentrée très intéressante face à l'Argentine mais, à la faveur du potentiel aperçu contre les Fidji, nous voulions remettre Schuster. Son dynamisme peut nous faire du bien en deuxième mi-temps. Derrière, Porical, lui aussi, avait réalisé un très bon match Fidji et nous lui offrons une nouvelle occasion de se mettre en valeur. Andreu n'a pas démérité contre les Argentins mais nous avons choisi l'option de revoir Palisson à l'aile, pour sa couverture de pied et l'intérêt d'avoir deux arrières sur le plan profond. Huget est reconduit. Malgré quelques fautes de jeunesses, sur deux occasions d'essais terminées en touche ou une montée un peu kamikaze, nous avons toujours le sentiment qu'il a un fort potentiel et qu'il mérite d'être revu.

RR

Bleus: Ouedraogo titulaire

Entrainement d'aujourd'hui, Marc tout à gauche.

Fulgence Ouedraogo sera titulaire en troisième ligne de l'équipe de France face à l'Australie ce samedi au Stade de France. Marc Lièvremont a aussi décidé de donner une nouvelle chance à Jérôme Porical au poste d'arrière alors que la charnière est reconduite. Chabal enchaîne au poste de numéro huit.

Marc Lièvremont a poursuivi sur sa logique du début de cette tournée d'automne. En effet, le sélectionneur a décidé de retirer de son quinze de départ le meilleur plaqueur du match précédent. Le troisième ligne de l'ASMCA, Alexandre Lapandry, était rentré chez lui après sa prestation à Nantes face aux Fidji. Son coéquipier Julien Bonnaire est certainement moins malheureux puisqu'il prendra tout de même place sur le banc des remplaçants ce samedi face à l'Australie. Un paradoxe sur lequel le sélectionneur a lui-même ironisé avant de lancer sa conférence de presse. Le Clermontois est remplacé par Fulgence Ouedraogo. Le Montpelliérain, qui avait fait couler beaucoup d'encre en raison de son absence face aux Pumas, effectue son retour et sera certainement le capitaine de touche des tricolores.

Porical titulaire, Palisson aussi

Un seul changement au sein du huit de devant qui démontre la volonté de travailler dans la continuité avant le plus gros test de cette tournée d'automne, face à une équipe que Marc Lièvremont n'a jamais battu depuis sa prise de fonction. C'est aussi pour cela que la charnière a été reconduite dans son intégralité malgré les prestations en demi-teinte de Morgan Parra et Damien Traille à Montpellier. Même constat pour la paire de centre composée de Yannick Jauzion et d'Aurélien Rougerie. L'attaque française se doit de trouver des automatismes et Marc Lièvremont l'a bien compris même s'il a effectué deux changements sur le trident 11-15-14. Jérôme Porical, auteur d'une bonne prestation face à Fidji, revient logiquement au poste d'arrière. Une titularisation qui coûte sa place à Marc Andreu, pourtant assez intéressant face aux Pumas, mais le staff ne voulait pas se priver d'un gaucher dans ses lignes arrières. Alexis Palisson glisse donc à l'aile.


XV de départ: Porical ; Huget, Rougerie, Jauzion, Palisson ; (o) Traille, (m) Parra ; Ouedraogo, Chabal, Dusautoir ; Nallet, Pierre ; Mas, Servat, Domingo.

Remplaçants : Guirado, Schuster, Thion, Bonnaire, Yachvili, Estebanez, Andreu.

23e homme: Ducalcon

RR

lundi 22 novembre 2010

Besoin de continuité

Mardi (9 heures), Marc Lièvremont révèlera l'équipe qui affrontera l'Australie, samedi de France. Fulgence Ouedraogo et Jérôme Porical pourraient bien faire leur retour dans le XV de départ.

Dernier test d'automne. Dernier match de révision pour Marc Lièvremont et le XV de France. Opposés à l'Australie, samedi au Stade de France, les Bleus resteront pour une fois fidèles à leur équipe de départ. A deux exceptions près, peut-être : Fulgence Ouedraogo en troisième ligne et Jérôme Porical à l'arrière au détriment de Julien Bonnaire et d'Alexis Palisson.



«Fufu», joueur de rupture par excellence

Le staff tricolore sera donc tenté d'aligner "Fufu" pour chasser le n°10 australien Quade Cooper. Derrière, l'heure est à la continuité, les repères collectifs, la complicité du mouvement au large. Yoann Huget devrait conserver la confiance de Marc Lièvremont. Tout comme Marc Andreu. Quant à Jérôme Porical, toujours «aussi propre dans ses choix», il retrouvera sans doute une place de titulaire en numéro 15. Deux changements, donc. Ou un besoin urgent «de continuité.» - V.P-L

A suivre mardi en direct sur L'Equipe TV (9 heures)

L'équipe de France probable :

Le XV de départ : Porical - Andreu, Rougerie, Jauzion, Huget - Traille, Parra - Dusautoir (Cap.), Chabal, Ouedraogo - Pierre, Nallet - Mas, Servat, Domingo

Remplaçants : Ducalcon, Guirado, Thion, Bonnaire, Yachvili, Estebanez, Palisson. Schuster (23e homme)





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La journée des Bleus

Rentrés à Linas-Marcoussis dimanche soir, les joueurs du XV de France ont retrouvé leur traditionnel séance de musculation du lundi matin. Le programme des Bleus sera ensuite consacré à une séance vidéo avant un entraînement collectif à partir de 16 heures. A noter que les Tricolores auront droit à des entraînements avec opposition durant la semaine.




L'équipe

Les Bleus en quête d'essais

C'est un bilan assez fade pour le XV de France. Mais révélateur des offensives encore expérimentales des Bleus. L'équipe de France de Marc Lièvremont est en effet la moins prolifique en terme d'essais par rapport à ses cinq prédécesseurs (Fouroux, Dubroca, Berbizier, Skrela, Laporte). En 30 matches joués depuis 2008, le XV de France a inscrit une moyenne de 2,1 essais par match.




L'équipe