vendredi 29 octobre 2010

Castres vs Bourgoin



Samedi 30 octobre au stade Pierre Antoine à 14h30.


(photo de hier apres midi)

Guy Novès ne comprend pas les absences de Clerc et Poitrenaud

Marc Lièvremont a décidé de ne pas retenir les deux Toulousains...


Ce n’est pas demain que Marc Lièvremont et Guy Novès partiront en vacances ensemble. Déjà bien remonté après les critiques du sélectionneur sur le niveau du Top 14, Novès comprend mal l’absence de certains de ses joueurs dans le groupe du XV de France pour la tournée d’automne. Interrogé par L’Equipe, le manager toulousain se demande comment le rugby français peut se passer de Clément Poitrenaud et Vincent Clerc. «De voir Arias, Huget, Andreu, Palisson, voire Rougerie retenus et pas eux, ça nous met loin derrière, et on se demande pourquoi», souffle-t-il.

«C’est incohérent»


Et si ses deux joueurs ont eu du mal lors de la reprise du championnat, c’est d’abord la faute… de l’équipe de France. «On leur a reproché d’avoir eu un début de saison poussif mais s’ils n’étaient pas en forme, c’est parce qu’ils ont repris plus tard, à cause de la tournée de l’équipe de France en juin dernier, cible Novès. Leur reprocher ça, c’est incohérent. Les sélectionneurs leur ont préféré des nouveaux qui sont apparus en forme en début de saison.» C’est ce qui s’appelle un placage appuyé.


A.P.

20minutes

jeudi 28 octobre 2010

Sélection XV de France novembre : Lièvremont nous fait le coup de la pochette surprise

Et hop il a joué l’ouverture. Il avait prévenu qu’il y aurait des surprises et même si, dans certains journaux, des noms avaient filtré, il fallait attendre de le voir (ou de l’entendre) pour le croire. C’est fait. A moins d’un an de la Coupe du monde, à dix matches de l’échéance (cf. calendrier), Marc Lièvremont et le comité de sélection ont donc décidé de suivre la politique de l’homme en forme plus que celle de la continuité, à certains postes des lignes arrière en tout cas, pour constituer leur groupe de 31* joueurs appelés à affronter les Fidji (13 novembre), l’Argentine (20 novembre) et l’Australie (27 novembre).


Le rugby commence devant, commençons donc par là : l’ossature est sacrément solide. Jusqu’au dix même, à part le jeune Catalan Jérôme Schuster (5 titularisations en 12 matches depuis le début de saison avec l’USAP), testé en France A cet été, retenu « à la place » du très discret Jean-Baptiste Poux dont on sait qu’il est une doublure efficace en toute circonstance, regardons bien la liste : c’est du costaud, rien à redire. Damien Traille pointe le bout de son nez à l’ouverture, personne ne s’en plaindra. Il apparaît à tous comme le complément parfait de François Trinh-Duc.


Commentaire de Lièvremont : « Damien est le joueur idéal tant il est doué à tous les postes sur la ligne de trois-quarts. Il a les mêmes qualités que François avec un jeu au pied plus long. Nous avons retenu trois arrières de petit gabarit. L’option Traille à l’arrière n’est pas non plus abandonnée. » Bref, il sera « utility back », le grand Traille (des fois qu’il couvre aussi le centre !).

Les deux charnières retenues et aussi dites « interchangeables » par Lièvremont, la jeune (Parra – Trinh-Duc, 11 titularisations communes en bleu, 7 de rang depuis 2010) et l’expérimentée (Yachvili-Traille, « qui ont l’avantage de se connaître à la perfection »), devraient se partager les deux premiers matches. Concernant Yachvili, Lièvremont a tout de même précisé : « Il est un parfait animateur de ses avants, il faudra qu’il se fasse violence pour animer aussi le lien avants – trois-quarts. »

C’est au-delà, donc, que débutent les expérimentations en l’absence de Poitrenaud, qui nous semblait plutôt fringant avec le Stade Toulousain, Clerc pas si mal, Malzieu en forme et Bastareaud et « son potentiel unique » à qui on reproche son manque de sérieux, soit quatre « piliers » du dernier Grand Chelem laissés sur le bas côté. Pour rassurer, il y a bien sûr l’inamovible Yannick Jauzion. A son côté David Marty. Ces deux-là ont déjà été titularisés 12 fois ensemble (notamment pendant la Coupe du monde 2007) au centre de l’équipe de France. Ils font la maille. Mais après… Estebanez ? Est-il si flamboyant en Championnat pour être là ? Rougerie ? Ce sera une première à ce niveau (à moins qu’il soit là aussi pour couvrir l’inexpérience aux ailes).

Et le fond du terrain enfin : 29 sélections à six, dont la moitié pour le seul Médard, pas vu depuis un an. Alors qu’on sentait depuis novembre 2009 un resserrement progressif du groupe, la création progressive d’un « club France » évoluant par petites touches, la continuité a été brisée au motif de « la forme du moment ». A une période qu’on pouvait penser le plus propice pour un peu plus renforcer la cohérence née du dernier Grand Chelem. C’est étonnant. Il n’est pas ici question de la valeur intrinsèque des joueurs ou de leur forme actuelle mais les différences sont-elles si énormes pour justifier ce chambardement ? (cf. classement des meilleurs casseurs de plaquage et des mètres gagnés ; Andreu en est étonnamment absent) A dix matches et moins d’un an du Mondial, l’introduction de nouveaux éléments (après, déjà, celles de Porical, d’Andreu et de Palisson plus tôt en 2010) peut paraître osée. Elle dit surtout que le staff actuel, depuis qu’il est en place, de par ses errements, les blessures ou les méformes, n’a toujours pas trouvé son trio de base (lire notre analyse : le triangle du doute).

Souhaitons tout de même de beaux débuts à ces nouveaux, de bons retours à ceux qui reviennent, de bonnes confirmations à ceux qui doivent encore convaincre. Le sélectionneur pense posséder « deux bons tiers, voire trois-quarts du groupe » des trente joueurs qu’il emmènera au Mondial en Nouvelle-Zélande. Emile Ntamack a ajouté que les écartés (ou les blessés) ne l’étaient pas complètement, espérant « un esprit revanchard chez ces joueurs-là pour nous prouver qu’on s’est trompé ».

« On sait que le véritable sprint final commencera en juin, a conclu Lièvremont. Il n’y a pas de raison de ne pas construire d’ici-là mais on a privilégié la forme du moment. On se prépare peut-être une belle migraine avant le Tournoi si les joueurs appelés donnent satisfaction. »


Le XV de France se réunit le vendredi 5 novembre.

* Pour ceux qui n’auraient pas suivi, Szarzweski passe en commission de discipline le lundi 8 novembre pour son coup de tête sur Genevois et pourrait être suspendu.

Le calendrier du XV de France.


Le groupe des 31

Piliers : Domingo (11 sélections), Schuster (0 sél.), Mas (37 sél.), Ducalcon (1 sél.)

Talonneurs : Servat (30 sél.), Szarzewski (48 sél.), Guirado (5 sél.)

Deuxième ligne : Millo-Chlusky (14 sél.), Nallet (56 sél.), Papé (26 sél.), Pierre (9 sél.)

Flankers : Dusautoir (35 sél., capitaine), Bonnaire (54 sél.), Ouedraogo (20 sél.), Lapandry (4 sél.)

Numéro huit : Chabal (55 sél.), Harinordoquy (62 sél.)

Demis de mêlée : Parra (19 sél.), Yachvili (44 sél.)

Demis d’ouverture : Trinh-Duc (22 sél.), Traille (74 sél.)

Centres : Jauzion (68 sél.), Marty (31 sél.), Rougerie (57 sél.), Estebanez (0 sél.)

Ailiers : Andreu (4 sél.), Arias (1 sél.), Huget (0 sél.)

Ailiers/arrières : Médard (14 sél.), Palisson (9 sél.)

Arrière : Porical (1 sél.)


rugbyconnection

mercredi 27 octobre 2010

Bleus : Le groupe




Le staff de l'équipe de France a dévoilé ce mercredi le groupe retenu pour les test-matchs de novembre. Comme prévu, 31 joueurs y figurent en attendant une éventuelle suspension de Dimitri Szarzewski.


Le groupe tricolore :

 Avants: Domingo, Schuster, Guirado, Servat, Szarzewski, Ducalcon, Mas, Millo-Chluski, Nallet, Pierre, Papé, Bonnaire, Chabal, Dusautoir (cap.), Lapandry, Harinordoquy, Ouedraogo.

Arrières: Parra, Yachvili, Trinh-Duc, Traille, Jauzion, Marty, Estebanez, Rougerie, Andreu, Arias, Huget, Médard, Palisson, Porical.

Andreu de retour aux sources

Marc Andreu, entouré de ses deux amis, Ortyl et Baudet

En ce dimanche pluvieux et venteux à souhait, le retour de Marc Andreu a été un rayon de soleil dans le siège de l'USE, où il a offert son premier maillot d'international à Eauze.

C'est bien là un signe qui ne trompe pas, sa mentalité de joueur simple. Avant de partager le repas avec ses amis qu'il a connus au sein de l'équipe junior, puis de poser pour une séance photo avec les enfants de l'école de rugby, ravis de côtoyer un international, il a répondu à quelques questions.



« Sud Ouest ». C'est en quelque sorte un retour aux sources ?

Marc Andreu. Oui, et j'essaie de revenir le plus souvent possible. Cela faisait un mois que je n'étais pas venu et cela me manquait quelque peu.


 Vous nous faites un petit résumé de votre jeune carrière ?

Après avoir commencé le rugby à Mézin dans le Lot-et-Garonne, c'est dans l'équipe junior d'Eauze-Nogaro que je me suis fait connaître en étant sélectionné en équipe de France universitaire. Puis ce fut le départ vers Toulon, avant de gagner le club de Castres.


Quelle est votre réflexion sur le Castres Olympique ?

J'aime la vie dans ce club où l'ambiance n'est pas très différente de celle connue à Eauze, c'est-à-dire une ambiance familiale.


Quel souhait émettez-vous pour votre avenir rugbystique ?

Ce que je souhaite, c'est continuer ce rugby q ue j'aime et travailler encore et toujours pour être au top.





mardi 26 octobre 2010

La tête déjà au nuage blanc...


Non le XV de France n'affrontera pas les All Blacks en novembre. Mais, à moins d'un an désormais de la Coupe du monde 2011 organisée au pays du long nuage blanc, la liste dévoilée mercredi par Marc Lièvremont pour les trois test-matches à venir, contre les Fidji, l'Argentine et l'Australie, est déjà pensée en vue du rendez-vous néo-zélandais. Revue de détails.


Et aussi...


Quelle mouche a piqué Lièvremont ? Débat: Le XV de France, une priorité nationale ? XV de France: Le calendrier Huit matches. Trois en novembre, cinq lors du Tournoi des VI Nations. Pas plus. Ce sont les occasions qui restent à Marc Lièvremont pour choisir ses hommes, les 30 heureux élus qui seront invités à disputer la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande l'année prochaine. A bientôt sept mois de l'annonce, la vraie, de la sélection pour le Mondial 2011, qui sera faite début mai avant les barrages du Top 14 (13-14 mai), la liste donnée mercredi par le sélectionneur du XV de France pour les test-matches de novembre sera attentivement décortiquée.



"C'est sûr qu'il vaudra mieux être dans ce groupe des 30, concède Lièvremont dans un entretien accordé à Reuters. Si dans le Tournoi, certains ne sont pas là encore, il faudra qu'ils commencent à s'inquiéter un petit peu et puis, quelque part, la sanction tombera courant mai." L'avertissement sera mercredi sans frais pour ceux qui ne seront pas dans la liste. "Il y a des joueurs qui montrent des choses intéressantes et il y a des joueurs qui n'ont pas encore pris conscience des exigences du rugby international dans leur préparation au quotidien", ajoute le sélectionneur avant de résumer : "À travers ce groupe, on va encore faire passer quelques messages à des joueurs sur qui, dans l'absolu, on devrait pouvoir compter pour la Coupe du monde mais qui ne seront pas là en novembre parce que leurs performances, leur préparation font qu'ils sont encore loin du compte."



Picamoles et Bastareaud dans le viseur



Lièvremont ne cite personne. Mais dans la droite ligne de son discours, "lucide et franc", tenu récemment sur le retard, supposé ou réel, du rugby français par rapport à ceux de l'hémisphère sud, le patron des Bleus dispose de plus d'assurance devant que derrière. Consacré lors du Tournoi des VI Nations, le paquet d'avants présente des valeurs sûres que l'on retrouvera en novembre : le talonneur Servat, le co-meilleur marqueur d'essais du Top 14 (5), les piliers Domingo et Mas, les deuxième-lignes Nallet, Millo-Chluski et Pierre ainsi que Dusautoir, Harinordoquy, Bonnaire, Ouedraogo en troisième ligne. N'oublions pas Chabal qui devrait reculer en 8, aux dépens de Picamoles, l'un des joueurs dans le collimateur de Lièvremont, permettant certainement à Papé de gagner sa place en deuxième-ligne. Convoqué le 8 novembre, à cinq jours du premier test contre les Fidji, et non le 10 comme le révèle RMC, Szarzewski sera bien là, certainement accompagné par Guirado, dans un groupe de 31, a annoncé le sélectionneur sur L'Equipe TV, tandis que Ducalcon et Forestier (ou Schuster) devraient prendre le relais en première ligne de Marconnet et Poux qui n'ont plus rien à prouver à leur âge avancé. Enfin, Burban et Puricelli se disputeront le dernier ticket.

A l'arrière, il n'y a de certitudes que concernant la charnière : Parra et Yachvili ont semé à la mêlée Dupuy et Tillous-Borde, handicapés par des absences longue durée ; Trinh-Duc et Traille conservent la confiance du staff tricolore. A moins d'un an de la Coupe du monde, le triumvirat d'entraîneurs semble avoir en tête l'idée de tester Wisniewski plutôt que de rappeler Skrela. Au centre, Jauzion est désespérément seul. D'autant que Mermoz n'est pas encore revenu de blessure, que Fritz est en disgrâce et que Bastareaud devrait lui aussi être invité à réfléchir sur son investissement. Rougerie et Marty, voire Poitrenaud ou Estebanez, devraient en profiter. En l'absence de Fall, seulement de retour à l'entraînement lundi, les ailes devraient être offertes à Clerc, Malzieu et Andreu. Enfin, Médard pourrait revenir en grâce à l'arrière où Palisson et Porical sont en concurrence.

"Je compte vraiment utiliser les trente", promettait la semaine dernière Marc Lièvremont dans les colonnes de Sud Ouest. "Après, individuellement, je vais donner des certitudes à certains sur leur participation à la Coupe du monde. Je vais en prévenir d'autres que rien n'est acquis. Mais je vous promets que tous vont avoir dans la tête que la Coupe du Monde, c'est dans moins d'un an." Et peut-être plus encore ceux qui ne seront pas des trois rendez-vous de novembre...



Les 31 possibles pour les test-matches de novembre (en gras ceux qui sont assurés d'être à la Coupe du monde):

Avants (17): Dimitri Szarzewski (Stade Français), Guilhem Guirado (Perpignan), William Servat (Toulouse) ; Thomas Domingo (Clermont), Nicolas Mas (Perpignan), Luc Ducalcon (Castres), Yanick Forestier (Castres) ou Jérôme Schuster (Perpignan) ; Lionel Nallet (Racing-Métro), Romain Millo-Chluski (Toulouse), Julien Pierre (Clermont), Pascal Papé (Stade Français) ; Thierry Dusautoir (Toulouse), Imanol Harinordoquy (Biarritz), Julien Bonnaire (Clermont), Fulgence Ouedraogo (Montpellier), Sébastien Chabal (Racing-Métro), Antoine Burban (Stade Français) ou Julien Puricelli (Bayonne).

Arrières (14): Morgan Parra (Clermont), Dimitri Yachvili (Biarritz) ; François Trinh-Duc (Montpellier), Damien Traille (Biarritz), Jonathan Winiewski (Racing-Métro) ; Yannick Jauzion (Toulouse), Aurélien Rougerie (Clermont), David Marty (Perpignan), David Estebanez (Brive) ou Clément Poitrenaud (Toulouse) ; Vincent Clerc (Toulouse), Julien Malzieu (Clermont), Marc Andreu (Castres) ; Maxime Médard (Toulouse), Alexis Palisson (Brive) ou Jérôme Porical (Perpignan).

La dernière ligne droite







Ce mercredi à 15h30, Marc Lièvremont annoncera la liste des trente joueurs retenus pour la tournée d'automne. A moins d'un an de la Coupe du Monde, les Bleus affronteront successivement les Fidji, l'Argentine et l'Australie.




Les incontournables

Au poste de pilier, Thomas Domingo et Nicolas Mas n'ont pas vraiment de souci à se faire tout comme William Servat au talonnage. Généralement numéro 2 derrière le Toulousain, Dimitri Szarzewski est en attente de la décision de la Commission de discipline de la Ligue qui pourrait le sanctionner pour son coup de tête. Le Parisien serait alors absent de la tournée. En deuxième ligne, Lionel Nallet, Romain Millo-Chluski et Julien Pierre devraient jouer la continuité avec un Sébastien Chabal qui pourrait glisser de temps en temps en 8. En troisième ligne, Thierry Dusautoir le capitaine, Imanol Harinordoquy, Julien Bonnaire et Fulgence Ouedraogo sont assurés de leur présence dans la liste. Morgan Parra et François Trinh-Duc formeront en toute logique la charnière de l'ère Lièvremont. Derrière, ça coince un peu et il semble qu'on devrait retrouver au centre Yannick Jauzion, David Marty et Damien Traille qui pourrait glisser à l'ouverture également. Les ailes et l'arrière devraient assurés par les garçons suivants : Clément Poitrenaud, Julien Malzieu, Marc Andreu, Vincent Clerc et Maxime Médard.



Les potentiellement sélectionnables

En première ligne Luc Ducalcon pourrait être appelé pour suppléer Nicolas Mas à gauche et à droite, pour remplacer Fabien Barcella victime d'une rupture du tendon d'Achille, Jean-Baptiste Poux et Yannick Forestier sont sur les tablettes. Guilhem Guirado devrait prendre le numéro trois au poste de talonneur ou glisser en deux si Benjamin Kayser est appelé pour suppléer Dimitri Szarzewski en cas de sanction. La deuxième ligne devrait être complétée par Pascal Papé ou Jérôme Thion tandis qu'en troisième ligne Alexandre Lapandry, Antoine Burban ou Julien Puricelli seraient des remplaçants haut de gamme à un poste déjà très fourni. A la mêlée, Dimitri Yachvili, auteur d'un début de saison tonitruant, tient la corde aux dépens de Julien Dupuy. A l'ouverture, David Skrela revient en forme. Au centre, Lionel Mazars ou Fabrice Estebanez pourraient tenir le rôle de remplaçant. Aux ailes et à l'arrière, les noms qui reviennent souvent penchent vers Aurélien Rougerie, Julien Arias ou encore Jérôme Porical.



Les surprises

Le Perpignanais Jérôme Schuster, appelé avec l'équipe de France A cet été, pourrait constituer une des surprises de la liste au poste de pilier. Le numéro 10 du Racing, Jonathan Wisniewski, devrait également connaître sa première sélection chez les grands aux côtés de François Trinh-Duc. Selon nos informations, Mathieu Bastareaud, en baisse de forme physique, ne devrait pas être appelé tandis qu'à l'aile, Marc Lièvremont lorgne sur le Bayonnais Yoann Huget et le Catalan Adrien Planté.


Les 30 joueurs seront convoqués à Marcoussis le vendredi 5 novembre, le lendemain de la 12e journée du Top 14. Le lundi 8 novembre, Marc Lièvremont annoncera les 23 joueurs retenus pour le premier match de la tournée, France-Fidji à Nantes le samedi 13 novembre.

XV de France: l'heure des choix



Le Comité de sélection du XV de France, qui se réunit mercredi pour arrête la liste des trente joueurs retenus pour les test-matches automnaux contre les Fidji, l'Argentine et l'Australie, procèdera à une des dernières revues d'effectif à un an du Mondial 2011.

La France affronte les Fidji le 13 novembre à Nantes, visera ensuite une revanche le 20 novembre à Montpellier contre l'Argentine, qui l'a humiliée le 26 juin à Buenos Aires, et achèvera sa série automnale le 27 novembre au Stade de France contre les Wallabies, que les Français n'ont jamais battus en quatre confrontations depuis la prise de fonctions de l'entraîneur Marc Lièvremont en 2008. Habitué des douches écossaises, le XV de France a particulièrement excellé cette année: au Grand Chelem dans le Tournoi des six nations réalisé en février-mars, premier titre de l'ère Lièvremont, a succédé une tournée estivale désastreuse, avec 83 points encaissés en Afrique du Sud (42-17) et en Argentine (41-13). Outre la nécessité de "reconquérir l'estime du public et des adversaires", dixit Lièvremont, la tournée doit également permettre de procéder à quelques ultimes ajustements avant le grand bain de l'année 2011 qui s'achèvera par le Mondial-2011 en Nouvelle-Zélande (9 septembre - 23 octobre).



"Initialement, je souhaitais que ce groupe soit le plus proche possible de celui du Mondial. Maintenant, je laisse des portes ouvertes. Pour les joueurs blessés, d'autres talentueux et à fort potentiel mais qui à mes yeux ne donnent pas la pleine mesure de leur talent. Il y a des joueurs dont j'attends plus qui seront là, d'autres dont j'attend plus qui ne seront pas là", a déclaré Lièvremont. La première interrogation concerne le talonneur du Stade Français Dimitri Szarzewski, qui risque une suspension pour avoir asséné un coup de tête à un joueur de Toulon samedi en Top 14. Le Catalan Guilhem Guirado pourrait bénéficier d'une éventuelle sanction. La seconde interrogation concerne les lignes arrières. Le centre toulousain Yann David, victime une fracture tibia-péroné en septembre, est hors course et le Catalan Maxime Mermoz est en phase de reprise. Son équipier David Marty, le Clermontois Aurélien Rougerie et le Parisien Mathieu Bastareaud sont sur les rangs pour rejoindre Yannick Jauzion, seul élément incontournable. Clément Poitrenaud, régulièrement utilisé au centre avec le Stade Toulousain, pourrait également corser l'équation.

Wisniewski dans le groupe ?

Pour épauler l'ailier toulousain Vincent Clerc, les candidatures affluent avec son équipier Maxime Médard, plus revu en bleu depuis novembre 2009 mais meilleur marqueur du Top 14 depuis le début de la saison, le Clermontois Julien Malzieu, le Castrais Marc Andreu et le Briviste Alexis Palisson. Au poste de demi de mêlée, le Biarrot Dimitri Yachvili, étincelant depuis le début de la saison, semble s'imposer aux côtés de Morgan Parra, probablement au détriment du Parisien Julien Dupuy. Derrière l'ouvreur François Trinh-Duc, les entraîneurs pourraient offrir une première convocation au Racingman Jonathan Wisniewski. Damien Traille, qui revient de blessure avec Biarritz et entend se fixer au poste de N.10, offre une autre alternative intéressante. Le pack, principale certitude française, devrait demeurer stable. Le Montpelliérain Fulgence Ouedraogo devrait effectuer son retour après avoir fais les frais cet été du contentieux entre la Fédération et la Ligue nationale de rugby (LNR) au sujet de l'équipe de France de rugby à VII.


Probables: Thomas Domingo (Clermont), Nicolas Mas (Perpignan), William Servat (Stade Toulousain), Lionel Nallet (Racing-Métro), Romain Millo-Chluski (Stade Toulousain), Julien Pierre (Clermont), Sébastien Chabal (Racing-Métro), Fulgence Ouedraogo (Montpellier), Imanol Harinordoquy (Biarritz), Julien Bonnaire (Clermont), Thierry Dusautoir (Stade Toulousain, cap.), Morgan Parra (Clermont), Dimitri Yachvili (Biarritz), François Trinh-Duc (Montpellier), Yannick Jauzion (Stade Toulousain), Damien Traille (Biarritz), Vincent Clerc (Stade Toulousain), Maxime Médard (Stade Toulousain), Clément Poitrenaud (Stade Toulousain)

Possibles: Jean-Baptiste Poux (Stade Toulousain), Luc Ducalcon (Castres), Dimitri Szarzewski (Stade Français), Guilhem Guirado (Perpignan), Pascal Papé (Stade Français), Alexandre Lapandry (Clermont), Wenceslas Lauret (Biarritz), Antoine Burban (Stade Français), Julien Puricelli (Bayonne), Julien Dupuy (Stade Français), David Skrela (Stade Toulousain), Jonathan Wisniewski (Racing-Métro), Mathieu Bastareaud (Stade Français), Maxime Mermoz (Perpignan), David Marty (Perpignan), Aurélien Rougerie (Clermont), Marc Andreu (Castres), Julien Malzieu (Clermont), Alexis Palisson (Brive), Benjamin Fall (Racing-Métro)






lundi 25 octobre 2010

Tournée de novembre : dernières réflexions pour Lièvremont

Le sélectionneur livre mercredi sa liste pour les tests de novembre. Ses hésitations portent sur les arrières.

Le temps presse désormais pour les candidats à la Coupe du monde. Huit matches séparent les Bleus de l'annonce des 30 élus pour la Nouvelle-Zélande. Elle sera effectuée début mai, avant les barrages (13, 14 mai) du Top 14.


Mercredi après-midi, Marc Lièvremont communiquera la composition du groupe pour la tournée de novembre. Il sera constitué de 16 avants et 14 arrières alors que l'équilibre devrait être de 17 et 13 en septembre prochain.

Ainsi qu'il le confiait la semaine dernière dans nos colonnes, l'entraîneur des Bleus avait sa liste « constituée à 90 % » avant le week-end. Le superbe duel entre Toulouse et Perpignan qu'il avait choisi de regarder samedi, aura peut-être balayé ses hésitations ou ravivé ses migraines quant à la constitution de sa ligne de trois-quarts.

La France ne dispose pas de pléthore de joueurs de classe mondiale au niveau des arrières. Quant à ceux dont le potentiel est évident : Mathieu Bastareaud, Maxime Médard, Maxime Mermoz, ils n'ont pas forcément fait tous les efforts pour optimiser leurs qualités. « Il y a quatre ou cinq joueurs qui ont du talent mais dont je vais me passer parce que c'est l'avant-dernière échéance pour leur expliquer qu'ils doivent être plus performants », affirmait encore Lièvremont.

Il y aura donc de fameux déçus mercredi. Derrière mais aussi devant comme Louis Picamoles, le plus souvent remplaçant à Toulouse, lui qui semblait promis à immense carrière.

A contrario, cette tournée constituera peut être pour deux ou trois nouveaux venus l'opportunité de démontrer leur capacité à évoluer au plus haut niveau. On pense à l'ouvreur du Racing Métro Jonathan Wisniewski ou au centre de Brive Fabrice Estebanez. Tour d'horizon des postulants  :


Piliers (4)

Nicolas Mas, à droite, et Thomas Domingo, à gauche, sont les hommes de base. Sylvain Marconnet et Jean-Baptiste Poux sont des candidats évidents mais le sélectionneur laissera probablement au repos ses deux trentenaires pour tester les Castrais Luc Ducalcon et Yannick Forestier ou le Perpignanais Jérome Schuster.


Talonneurs (2)

William Servat et Dimitri Szarzewski, s'il n'est pas suspensdu (voir page 8), ont réglé le problème de la concurrence.


Deuxième ligne (4)

Peu de surprises à attendre : Lionel Nallet, Julien Pierre, Romain Millo-Chluski et Sébastien Chabal seront à Marcoussis même si ce dernier jouera ponctuellement en numéro 8.


Troisième ligne (6)

Ils sont quatre à avoir déjà leur carte d'embarquement pour Auckland : Thierry Dusautoir, Imanol Harinordoquy, Fulgence Ouedraogo et Julien Bonnaire. Derrière ce quatuor, le jeune Alexandre Lapandry a marqué des points. Picamoles n'a cessé d'en perdre. Ce qui, en l'absence de Wenceslas Lauret, pourrait constituer une aubaine pour le Bayonnais Julien Puricelli ou le Parisien Antoine Burban.


Demis de mêlée (2)

Au vu de ses derniers matches brillants, le Biarrot Dimitri Yachvili est revenu à la hauteur de Morgan Parra. Les autres, même Julien Dupuy, sont loin derrière.


Demis d'ouverture (3)

Les 80 minutes de Damien Traille en dix face à Clermont ont été convaincantes. Il accompagnera François Trinh-Duc, en forme actuellement, et Wisniewski devrait se voir offrir une chance.



Centres (3)

Qui aux côtés de Yannick Jauzion ? Bastareaud, hors sujet, et Mermoz, blessé, ne sont plus en course. Traille qui n'a plus à faire ses preuves peut jouer aussi premier centre. Le Briviste Estebanez et Aurélien Rougerie sont deux options en deuxième centre avec David Marty sachant que Florian Fritz n'est plus en cour.


Ailiers-Arrières (6)


Un vrai casse-tête. En l'absence de Benjamin Fall, le Briviste Alexis Palisson, le Castrais Marc Andreu, le Clermontois Julien Malzieu devraient en être. Tout comme le Toulousain Vincent Clerc, en regain de forme. En revanche, rien n'est garanti pour ses équipiers Maxime Médard et Clément Poitrenaud qui pourraient s'effacer au profit du Perpignais Jérome Porical, voire du Bayonnais Yoann Huget.



Sud Ouest

Eauze au forceps

Dans des conditions de jeu difficiles, les locaux remportent une victoire précieuse qui leur permet de prendre la tête du championnat.

Le principal acteur de ce match aura été le vent violent accompagné de pluie et qui aura contrarié le jeu. D'ailleurs, Eauze qui jouait en blanc contre le vent en première mi-temps, aura souffert quelque peu face à des avants magnoacais brouillons.


Les Haut-pyrénéens profiteront de leur première incursion dans le camp élusate pour obtenir une pénalité que Zampar transformera. Ce sera ensuite une domination des avants élusates qui ont fait reculer leurs homologues à plusieurs reprises, mais ce sacré vent les privera de quelques bonnes balles d'attaque, et sur un nouveau groupé pénétrant des Élusates, pour hors-jeu, Rossoni égalisera.


Ensuite, le jeu va s'équilibrer avec des joueurs de Castelnau tentant de scorer, mais en pure perte, devant la très bonne défense des Armagnacais. Une mauvaise inspiration d'un joueur élusate permet une domination des Magnoacais dans le camp élusate, et Zampar pour les siens rate un drop. Les Pyrénéens ont l'occasion d'aggraver le score sur une nouvelle pénalité tentée et ratée par Zampar, avant que l'arbitre ne siffle la mi-temps.

Rossoni en réussite

Au retour des vestiaires, c'est au tour des Élusates de prendre les choses en mains avec l'appui du vent. Ils vont camper dans le camp pyrénéen, provoquant des fautes comme celle qui conduit à l'exclusion temporaire du 7 pyrénéen à la 44e.

Pour une faute, Rossoni transforme une pénalité sous un véritable déluge. Les Magnoacais sont obligés de faire faute pour pouvoir résister à l'emprise du pack élusate, et à ce jeu Rossoni ne va pas se priver d'enquiller les pénalités. Sur un des rares ballons relancés par les Pyrénéens, Le Bourhis trouve une magnifique touche à 5 m de la ligne d'en-but de Castelnau.

Mais si les Élusates sont dominateurs en mêlées ouvertes, ils le sont moins en touches… heureusement pour leurs adversaires car l'addition aurait pu être plus corsée.

Mais la délivrance totale allait venir par l'intermédiaire du pilier Lantin qui, en bon capitaine, montrait la voie à la 71e en marquant un essai après une percutante percée. Rossoni ne se privait pas de transformer, donnant ainsi un score plus en rapport avec la domination élusate en deuxième mi-temps.


Marc Andreu était là


Ces derniers avaient pu marquer un autre essai, mais les mauvaises conditions météorologiques les en auront privés. Ils encaisseront, pour un hors-jeu, une pénalité réussie par les visiteurs, ce qui portera le score de 19 pour Eauze à 6 pour Castelnau-Magnoac, le tout sous les yeux de l'international Marc Andreu, qui a donné le coup d'envoi.




dimanche 24 octobre 2010

Castres passe à l'offensive

Top 14 (10e journée). Le Castres Olympique a obtenu son premier bonus offensif en disposant d'Agen 38-11.


On n'a pas vécu le grand soir ni la première mi-temps face à Cardiff, mais le CO a rempli son contrat. À savoir une victoire bonifiée, la première de la saison, qui doit en appeler d'autres, notamment samedi prochain contre Bourgoin.


Photo du 21 octobre 2010


On n'en est pas encore là car, avant de taper du poing sur la table en deuxième mi-temps, les Castrais se sont longtemps cassé les reins sur la défense agenaise, une équipe qui n'avait guère que son courage à opposer hier. Par précipitation ou excès d'individualisme parfois, les Tarnais ont eu du mal à transcrire au tableau d'affichage leur potentiel bien supérieur. Et ce n'est pas faute d'avoir confiqué les ballons, grâce notamment à une touche impeccable qui a collecté les munitions (déjà deux dans les cinq premières minutes). Une percée de Chris Masoe profitant d'un fond de touche déserté (12e), une action « caviardée » par Bai, qui oublie un surnombre (14e), sans oublier cet essai de Marc Andreu sur un ballon millimétré de Mc Intyre refusé par l'arbitre pour un hors-jeu sujet à caution (21e) auraient pu débloquer le compteur.

« Sur la bonne voie »

ça en devenait crispant, même si Teulet assurait le service minimum. « On avait l'impression de maîtriser notre sujet, mais on se devait d'être prudents car on n'était pas à l'abri d'un contre», analysait Laurent Labit. La délivrance allait advenir à la demi-heure lorsque Mc Intyre profitait d'un bon travail des avants pour renvoyer l'ascenseur à Luc Ducalcon.

Cinq minutes en deuxième mi-temps suffirent à planter le drapeau du bonus offensif grâce à deux essais d'Audrin et de Tekori de fort belle facture. Mais il fallut attendre la dernière réalisation de Pédro Garcia, tout juste entré en jeu pour souffler définitivement : « Je suis très fier de l'équipe et des joueurs. On sentait qu'on était sur la bonne voie depuis les matchs contre Northampton et Cardiff. La conquête a été très performante, notamment l'alignement et je retiens aussi le deuxième essai avec quatre minutes de temps de jeu sur deux ou trois largeurs. Il faut continuer dans ce sens-là », appréciait Laurent Travers. Il faudra enfoncer le clou samedi prochain devant Bourgoin pour se replacer définitivement parmi les candidats aux six premières places.

Mais sur ce qu'ils démontrent depuis trois rencontres, les Castrais ont indéniablement les moyens de s 'inviter de nouveau à la table des grands.



La depeche


Marc Andreu > Ailier de Castres. « Nous avions été prévenus des intentions agenaises. Nous avons su débrider le match d'entrée. Nous nous créons beaucoup d'occasions mais nous ne les finissons pas toutes. Aujourd'hui nous avons su concrétiser les bonnes intentions de ces dernières semaines. »

Top 14. Castres confirme Agen infirme



Top 14. Premier bonus offensif de la saison pour des Castrais nettement supérieurs aux Agenais.


L'analyse

Le Castres Olympique a engrangé son premier bonus offensif de la saison en dominant Agen en large, en long et en travers. Après une première mi-temps synonyme d'occasions gâchées, les hommes de Tillous-Borde ont lâché les chevaux en deuxième période. Privés de ballons, avec un alignement indigent (cinq lancers de Nargissi perdus durant les quarante premières minutes), les Agenais ont passé l'après-midi à défendre. Ils ont en outre souvent été privés de soutien lors de leurs rares incursions dans le camp tarnais à l'image de Lagrange, qui se retrouve totalement esseulé après avoir percé le rideau castrais (72e). Entre indiscipline et en avants, ils n'ont jamais été véritablement dangereux. Au final, une lourde ardoise et la victoire de La Rochelle sur Brive qui vient couronner le tout.



Les hommes

Romain Teulet a encore été énorme. Au pied bien sûr avec un 6 sur 7 qui a permis aux Castrais de matérialiser leur domination, mais aussi dans le jeu courant. Avec sa façon de passer les bras pour éliminer ses adversaires, il a souvent allumé la mèche. Exemple sur l'essai du bonus inscrit par Tekori (52e). On soulignera également les prestations de Marc Andreu, qui s'est injustement vu refuser un essai en première période pour un hors-jeu plus que litigieux et Mc Intyre, plutôt à son avantage dans le jeu d'occupation au pied. Dans les rangs d'Agen, on retiendra la troisième ligne, emmenée par un Fonua qui n'a rien à envier à Tekori ou Masoe en terme de puissance.

L'essai

Le deuxième essai a emballé Pierre-Antoine. Le CO a imposé quatre minutes de séquences d'essuie-glace avant que Yohan Audrin ne plante la banderille finale.

La phrase

« La H-Cup est plus profitable que le Challenge européen car des matchs contre des équipes du niveau de Northampton et Cardiff permettent d'acquérir le rythme et de ne pas être surpris à la reprise du championnat », dixit Laurent Labit.

Et maintenant

Le CO va encore arbitrer la lutte pour le maintien en recevant Bourgoin, samedi à 14h30. Quant aux Lot-et-Garonnais, au même moment, ils accueilleront La Rochelle pour ce qui s'apparente déjà au match de la survie en Top 14.

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Fiche Technique

Castres 38 - Agen 11

MT: 19-6; 8. 516 spectateurs; arbitre : M. Maciello (Provence Côte d'Azur)

Vainqueurs : 4 E Ducalcon (30), Audrin (48), Tekori (52), Garcia (75); 3 T Teulet (31, 49) et Baï (76); 4 P Teulet (2, 17, 26, 40)

Vaincus : 1 E Monribot (79); 2 P (7, 19) Courrent

Evolution du score: 3-0, 3-3, 6-3, 6-6, 9-6, 16-6, 19-6/26-6, 31-6, 38-6, 38-11.

CASTRES :Teulet (Denos, 70); Inigo, Audrin (Garcia, 55), Baï , Andreu (o) Mc Intyre (Bernard, 65) (m) Tillous-Borde (cap); Caballero, Masoe, Diarra (Malonga, 57); Tekori, Rolland (Murray, 76); Ducalcon (Peikrishvili, 54), Bonello (Kayser, 50), Forestier (Saayman, 69).



AGEN : Edmond Samuel; Vaka, Robinson (Ahotaeiloa, 50), Pelesasa, Swiring (o) Courrent (Barnard, 69) (m) Bales (Machenaud, 61); Badenhorst (cap), Fonua (Chavet, 54), Monribot; Springgay (Lagrange, 60), Faaoso; Sheklashvili (Kouider, 60), Narjissi (Mach, 60), N'Nomo.

La note du match : 13/20

L'homme du match : Romain TEULET (Castres)






La cerise sur le gâteau

Un signe qui ne trompe pas, les visages du Castres Olympique étaient vraiment radieux au retour dans les vestiaires. Si le bonus offensif, le premier de la saison, est bien sûr en cause face à une équipe agenaise qui devait être prise au sérieux, la méthode payante utilisée hier était aussi source de satisfaction. Comme le confie Marc Andreu : « On a appliqué les consignes, bien sûr on nous dira que ce n'était pas totalement, mais globalement c'était bien parce qu'on a débridé le match d'entrée de jeu et qu'ensuite on a pu s'épanouir, marquer des essais et se faire plaisir sur le terrain ». Son compère Yoan Audrin lequel a su trouer le dernier rempart visiteur, va dans le même sens : « Ces matchs de Coupe d'Europe nous ont faits du bien, on a pu penser à autre chose qu'au championnat et cela nous a permis de nous retrouver, de nous resserrer un peu plus. Il est vrai qu'on a pris davantage de plaisir aujourd'hui, parce que le timing est meilleur, les courses sont meilleures, c'est beaucoup plus facile de jouer en avançant. En plus c'est bien de concrétiser nos actions parce que cela faisait quelque temps qu'on n'allait pas au bout. Cela fait donc très plaisir de prendre ce bonus offensif. L'essai de Luc Ducalcon, c'est comme si c'était un essai de trois-quarts, il est placé dans la ligne, il prend l'intervalle. Il ne faut pas s'enflammer, sachant qu'on a un match important contre Bourgoin samedi prochain. Il faudra faire comme aujourd'hui, respecter l'adversaire. N'oublions pas qu'il y avait une équipe d'Agen qui nous a posé des problèmes, notamment en première mi-temps. On se contentait de jouer à la baballe et de les traverser, cela ne pouvait pas suffire, il fallait les canaliser, faire preuve de régularité. C'est ce qui s'est passé en deuxième période. Chez les avants, mêmes sentiments dans la bouche de Matthias Rolland : « L'alignement castrais a été performant, ce n'est pas mal depuis le début de la saison, continuons sur cette voie. On s'est concentré sur ce match et le point de bonus, c'est la cerise sur le gâteau. Ce n'était pas si simple que ça de reprendre le championnat après la H'Cup, le bonus n'était pas prévu, c'est un plus, même s'il a fallu se régler à la pause. »

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