samedi 26 mai 2012

CO / MHR (photos)







Pour les autres photos RDV sur la page Facebook Marc Andreu Officiel




Castres bat Montpellier et se qualifie pour les demi-finales du Top 14

Marc Andreu, ailier de Castres, est taclé par Mickael de Marco, deuxième ligne de Montpellier, le 25 mai 2012.
(REMY GABALDA / AFP)



Castres s'est qualifié pour les demi-finales du Top 14 de rugby en battant Montpellier 31 à 15 (mi-temps : 19-8) en match de barrage, vendredi 25 mai au stade Ernest-Wallon de Toulouse.

Le Castres Olympique prend ainsi sa revanche sur l'adversaire qui l'avait battu d'un cheveu l'an dernier au même stade de la compétition. C'est la première fois depuis 2001 que le CO, éliminé en barrages ces deux dernières années, accède au dernier carré du championnat.

Les hommes de Laurent Labit et Laurent Travers reviendront à Toulouse le 2 juin pour y affronter le Stade Toulousain au Stadium. Clermont, de son côté, affrontera le vainqueur du second match de barrage entre Toulon et le Racing, samedi (21 heures) au stade Mayol.



FTVi avec AFP

TOP 14 Top 14: Castres... onze ans après !

Le clin d'oeil est savoureux. Onze ans après sa dernière apparition à ce niveau de compétition, le Castres Olympique est de retour en demi-finales du championnat de France grâce à sa victoire sans appel (31-15) vendredi sur Montpellier en barrages. Les Tarnais y retrouveront samedi prochain, au Stadium, le Stade Toulousain, leur dernier adversaire dans ce dernier carré qui, le 2 juin 2001, barrait la route des Ibanez, Towsend, Diaz, Lassissi, Sarraméa, Berryman et Teulet (déjà), défaits... au Stadium (32-21), alors que la rencontre aurait dû se disputer sur terrain neutre.

Sports.fr

En route pour la joie


Marc Andreu et Ibrahim Diarra aux anges après l'essai du demi de mêlée Thierry Lacrampe. (photo afp)


Porté par la domination de son pack, le Castres Olympique a remporté un barrage à sens unique pour accéder aux demi-finales face au Stade Toulousain.

envoyé spécial

Le Castres Olympique aurait pu être aux barrages de Top 14 ce que l'ASM Clermont-Auvergne a longtemps été à ses finales : un éternel battu. Mais, après deux échecs successifs en 2010 et en 2011, le capitaine néo-zélandais Chris Masoe et ses coéquipiers ont passé l'obstacle, hier soir à Toulouse. C'est en force que le club tarnais, 11e budget du championnat, s'est taillé une place dans le dernier carré (lire ci-dessous) pour la première fois depuis 2001. Malgré le carton rouge reçu par le deuxième ligne Joe Tekori à 20 minutes de la fin pour un plaquage à retardement, les Castrais n'ont jamais cessé de tenir en laisse la « magie montpelliéraine » qui avait illuminé les phases finales du printemps 2011.

Le CO n'a pas tardé à faire valoir la supériorité qu'on lui prêtait en conquête. En touche, d'abord, l'alignement tarnais a récupéré les deux premiers ballons sur lancer adverse (faute de Privat, puis contre de Caballero). En mêlée, ensuite, le pilier droit vice-champion du monde Luc Ducalcon a immédiatement pris le dessus sur son vis-à-vis, l'Argentin Juan Figallo, obtenant dès la première mêlée une pénalité face aux poteaux. Dans les regroupements, enfin, la mobilité des avants castrais leur a donné dès l'entame ce petit temps d'avance qui fait toute la différence.
Tekori exclu
Priver à ce point les Montpelliérains de ce dont ils raffolent, du grand air et des ballons, c'était leur ôter la palette et les tubes de gouache. Dès lors, les créatifs joueurs de Fabien Galthié n'ont plus dessiné de trajectoires que rectilignes sur la pelouse du stade Ernest-Wallon, à l'image de cette charge colossale de Mamuka Gorgodze (22e), dans les pattes duquel Romain Teulet a vaillamment jeté son corps pour sauver sa ligne d'en-but.

Dans ce contexte, la charnière montpelliéraine composée de l'ouvreur international François Trinh-Duc et du quasi-débutant Eric Escande (19 ans) a eu le plus grand mal à exister. La mobilité et l'agressivité défensive des deux flankers Ibrahim Diarra et Yannick Caballero, arrivés à Castres en provenance de Montauban en 2009 dans les valises du duo d'entraîneurs Laurent Travers - Laurent Labit, a progressivement éteint les demis du MHR. Tout juste François Trinh-Duc, dans le registre qu'on lui connaît au sein du XV de France, a-t-il déclenché l'action qui devait amener l'essai de son numéro 8 Alex Tulou.

C'est au contraire la paire castraise Thierry Lacrampe - Pierre Bernard qui, derrière un pack dominateur, a confirmé son statut de « révélation » de la saison 2011-2012. En dépit du carton jaune qu'il a reçu dès la 6e minute, le demi de mêlée du CO, Thierry Lacrampe, un Lourdais formé à Tarbes, a intelligemment profité de la puissance de ses avants pour inscrire le seul essai de son équipe à la sortie d'une mêlée dans les 22 mètres montpelliérains. Quant à Pierre Bernard, pas intimidé par un François Trinh-Duc des mauvais jours, il a non seulement soigné sa prestation dans le jeu courant mais aussi délesté Romain Teulet d'une partie de la charge des tirs au but. Avec succès.

Les deux buteurs du CO ont fait chacun un sans-faute (5 sur 5 pour Bernard, 4 sur 4 pour Teulet), alors que l'échec de l'arrière bergeracois (50 % de réussite), au même stade de la compétition et face au même adversaire, avait en partie coûté le barrage au club tarnais en mai 2011 (17-18). Cela aura été l'une des clefs du succès castrais, hier encore, d'autant que l'ailier et buteur argentin de Montpellier Martin Bustos Moyano a raté 3 tirs au but sur 4, quand il en avait réussi 6 sur 8 l'année dernière. C'est sur un ultime coup de botte de Bernard et un bruyant hommage du public castrais à « l'exclu » Tekori que le match s'est achevé, en même temps que le rêve montpelliérain d'un troisième titre dans les sports collectifs majeurs après ceux des footballeurs et des handballeurs de la capitale du Languedoc.
SudOuest

vendredi 25 mai 2012

Remake presque parfait

Un an après son épopée jusqu'en finale, Montpellier retrouve Castres vendredi en barrages du Top 14. Revenus de si loin pour accrocher ces phases finales, les vice-champions de France craignent de manquer de cette fraîcheur qui leur avait permis de surprendre les Castrais. Un adversaire qui, persuadé d'avoir depuis franchi un cap, n'a pas hésité à délocaliser ces retrouvailles à Toulouse.

Un remake presque parfait. Les deux mêmes protagonistes, mais un décor différent pour ce barrage qui, un an après, marque les retrouvailles de Castres et de Montpellier. Non pas à Pierre-Antoine, théâtre de la défaite sur le fil (17-18) des Tarnais devant leur public face à une jeunesse montpelliéraine alors en route pour la finale du Stade de France. Mais à Ernest-Wallon, l'antre du Stade Toulousain, à quelques hectomètres d'un Stadium promis une semaine plus tard au dernier carré de ce Top 14. Un choix qui a de quoi surprendre, jusque dans les rangs des supporters tarnais, mais que le Castres Olympique entend assumer vendredi face à son bourreau de la saison passée (voir par ailleurs).

Une affiche identique, mais les deux adversaires, qui l'affirment haut et fort, abordent ce nouveau barrage dans des dispositions totalement différentes. Castres et Montpellier ont néanmoins su confirmer et se hisser de nouveau dans le Top 6 de ce championnat, synonyme de nouvelle qualification pour la H Cup et de points d'ancrage plus solides encore dans le peloton de tête de l'élite. "Sincèrement, ça nous fait plaisir de les retrouver, de voir qu'eux aussi ont su confirmer leur très belle saison passée", avance dans un entretien accordé au site rugbynews.fr Laurent Labit, l'entraîneur des avants castrais qui, comme pour mieux se démarquer de l'affiche plus bling-bling du second barrage entre Toulon et le Racing, n'hésite pas à ajouter au sujet de son contradicteur montpelliérain: "On aime bien cette équipe parce qu'on trouve qu'elle joue bien et qu'elle est composée de joueurs et d'entraîneurs qui, rugbystiquement et humainement, sont emprunts justement de ces valeurs". Celles dont Castres et ses entraîneurs aiment à se prévaloir, n'en déplaise à Mourad Boudjellal.

Galthié: "L'an dernier, ce n'était pas un accident"

Un an plus tard, leurs parcours respectifs n'ont, à en croire Montpelliérain et Castrais, pas grand-chose à voir avec leurs précédents exercices. A commencer par ces vice-champions de France qui, déjà privés de l'effet de surprise, ont subi de plein fouet les effets de la Coupe du monde et de l'absence de leurs internationaux. Relégué à la douzième place au soir de la neuvième journée, le MHR, fort du retour de ses internationaux et de l'apport de ses recrues (Privat, Creevy, Martin, Amorosino, Audrin), a dû engranger 53 points depuis pour raccrocher avec aplomb le bon wagon des qualifiés (sur 70 possibles). Seuls Toulouse (55 pts) a fait mieux sur la même période ! "On a un vécu, on a confirmé cette saison que l'an dernier, ce n'était pas un accident, appréciait cette semaine du bout des lèvres Fabien Galthié, avant d'ajouter sur le ton de l'avertissement: On a des arguments, mais qu'il faut traiter au passé. Il va falloir mettre au présent les arguments qui nous permettraient de gagner". Et Montpellier, qui avant de conclure son parcours en saison régulière sur une belle résistance à Toulouse (20-13), était rentré bredouille de ses déplacements à Clermont, Castres et Toulon, de craindre le contrecoup de sa folle remontée. Ses deux demis de mêlée, Julien Tomas et Benoît Paillaugue, n'ont pas tenu jusque-là et c'est le jeune international des -20 ans, Eric Escande, qui à 19 ans, aura la course charge de conduire le pack héraultais.

A Castres, quasi au complet pour l'occasion, voilà maintenant trois saisons que l'on confirme. Un cycle arrivé à maturité, selon Labit: "En tant qu'entraîneur, pour tirer le meilleur de son équipe, il faut au moins trois ans". Le CO, après deux échecs en barrage, toucherait enfin au but. Sa saison, linéaire, parle pour Chris Masoe et ses coéquipiers placés durant vingt-cinq journées dans le cercle des qualifiables. "Rugbystiquement, on a beaucoup progressé. On a dans notre jeu une palette intéressante, avec des joueurs capables de marquer des essais sur les extérieurs, se félicite encore Labit, cité par ladepeche.fr, en référence notamment à un Romain Martial, pendant de Marc Andreu et révélation de la saison castraise avec dix essais inscrits, au même titre que les deux autres nouveaux visages des lignes arrières, l'ouvreur Pierre Bernard et le demi de mêlée Thierry Lacrampe. On n'a rien à envier aux autres équipes. Et ce n'était peut-être pas le cas lors des deux saisons précédentes. Comme entraîneurs, on sent qu'on a davantage de possibilités, davantage de choix à faire". Une variété de solutions qui doivent permettre de soulager l'indispensable Romain Teulet, héros malheureux il y a un an.

Une variété nouvelle, que Montpellier a pu éprouver cette saison à travers deux revers à Pierre-Antoine comme à Yves-du-Manoir (21-16, 27-18), et que Galthié reconnaît volontiers: "Castres possède une très bonne mêlée, visiblement la meilleure touche, le meilleur contre en touche, décrit-il. C'est l'équipe qui avance le plus sur les mauls, qui met le plus souvent l'adversaire à la faute et possède le meilleur buteur. Derrière, elle est complète, harmonieuse. Elle est constante, sûre de ses forces, bien en place et dégage une maturité autour de joueurs comme Masoe". Un capitaine auquel le Castres Olympique rêve d'offrir une trajectoire à la Gary Whetton, sacré Champion de France en 1993 avant de quitter le club.


Sports.fr

Castres-Montpellier, l'année d'après

Comme l'an dernier, Castres reçoit Montpellier en barrages ce vendredi à 21h, au stade Ernest Wallon de Toulouse plus spacieux que son antre. Battus lors des deux dernières saisons à ce stade de la compétition, les Tarnais gardent en mémoire la défaite cruelle concédée l'an dernier face à ces mêmes héraultais (17-18) sur leur pelouse de Pierre Antoine. Pour les hommes de Fabien Galthié, refaire le coup de l'an dernier s'annonce compliqué. 


A Castres, on cherche à conjurer le sort. Exit le stade Pierre Antoine, les joueurs de Laurent Labit accueilleront Montpellier au stade Ernest Wallon, hôte habituel du Stade Toulousain. Même l'entraîneur tarnais adopte la méthode Coué. "La défaite de l'an dernier est derrière nous et bien bouclée". Le CO ne veut plus regarder en arrière et compte désormais prendre son destin en main. Retenir ce qui n'a pas été face à Toulouse en 2010 (35-12) et Montpellier en 2011 à ce stade de la compétition sans se faire une montagne de ce barrage. "La pression ne nous dévore pas, c’est peut-être ce qui a changé. Tout le monde travaille sereinement" affirme le troisième ligne Ibrahim Diarra.


"Marre de perdre en quarts de finale"


Selon Labit, l'état d'esprit du groupe a changé. "Cette année, ils ne se contentent pas d'y participer; ils veulent gagner en phase finale". L'ailier Marc Andreu, qui désire retrouver la sélection nationale confirme. "Y'en a marre de perdre en quarts de finale!". Avec un effectif au complet à l'exception des blessés de longue date que sont Mach, Murray, Talès et Lamerat, les quatrièmes de la phase régulière abordent ce match de la meilleure des manières.
De nombreux cadres pensionnaires de l'infirmerie durant la saison sont revenus en forme à l'aube des phases finales, à l'image d'Andreu, des deuxièmes lignes Joe Tekori et Matthias Rolland ou du centre écossais Max Evans. L'équipe des Midi-Pyrénées compte également sur la fougue de sa jeunesse pour amener un peu d'inconscience dans un contexte chargé d'histoire. Avec une charnière qui vient de dépasser la vingtaine, occupée par Thierry Lacrampe, 22 ans et Pierre Bernard, 21 ans, ou l'ailier Romain Martial en pleine explosion depuis six mois (10 essais en 14 titularisations), les Tarnais n'en manqueront pas. Néanmoins, si le match se crispe, ces jeunes auront-ils les épaules pour supporter la pression?

L'importance des buteurs


L'année dernière, Romain Teulet, pourtant expérimenté y avait cédé, manquant la pénalité de la gagne à quelques minutes du terme de la rencontre. "Robocop" qui a dépassé la barre des 3000 points marqués sous le maillot du club de Pierre Fabre (3017 exactement) sera d'ailleurs d'une importance cruciale dans cette confrontation. Le CO marque en effet 53,8 % de ses points grâce à des coups de pied de pénalité. Pour gagner, il faudra un buteur à la hauteur. L'arrière castrais tourne à 82,9 % de réussite sur la saison contre 69,4% à son adversaire Bustos Moyano, en charge des tirs au but côté MHR.
Mais l'année dernière, l'Argentin avait dominé les débats, marquant tous les points de son équipe grâce à un 6/7 réussi. Le Français s'était lui écroulé sous un inhabituel 1/4. Depuis les phases finales 2010 et l'instauration des barrages, le vainqueur de ces matches au couteau est toujours celui qui possède le plus fort taux de réussite dans cet exercice, à une exception près. Le succès de Toulouse sur … Castres en 2010. Les protégés de Fabien Galthié devront prier pour que leur tireur d'élite soit dans sa meilleure forme, car son remplaçant habituel au but Benoît Paillaugue, blessé, ne sera pas de la fête. Au contraire, avec Bernard et Rory Kockott, remplaçant de Lacrampe à la mêlée, Laurent Labit peut dormir sur ses deux oreilles tant les deux ont été performants au relais de l'orfèvre Teulet.


Montpellier handicapé


Outre ce doute sur la fiabilité de son artilleur en chef, l'ancien numéro 9 de l'équipe de France connaît une pénurie au poste qu'il occupait à la grande époque de l'US Colomiers notamment. Julien Tomas, titulaire du poste s'est blessé, tout comme son suppléant Paillaugue. Les clés du camion seront donc confiées à Eric Escande, international des moins de 20 ans au talent certain mais à l'expérience bien faible, en témoigne ses dix apparitions seulement en Top 14. Champion de France Cadet puis Reichel, il devra porter le poids du finaliste de l'année dernière sur ses frêles épaules. Selon lui, "c'est un cadeau, mais oui, j'ai la pression".
La capacité de l'ouvreur international François Trinh-Duc ainsi que du capitaine Fulgence Ouedraogo à le décharger de certaines responsabilités s'avère cruciale. Surtout que le centre Geoffrey Doumeyrou manquera également à l'appel, suspendu pour plaquage dangereux. La ligne de ¾ languedocienne s'annonce bien dépeuplée même si l'arrière Amorosino ou le centre Combezou ainsi que la bombe Nagusa, meilleur marqueur d'essai de la saison régulière avec 11 réalisations seront à surveiller comme le lait sur le feu.

Une confrontation sous le signe de la revanche qui pourrait accoucher du nom du futur finaliste, comme lors des deux dernières saisons, où un des barragistes est toujours allé au stade de France. Montpellier connaît la recette, Castres ne cesse de la chercher.


FranceTV

jeudi 24 mai 2012

XV à table avec Marc Andreu !









Expériences, souvenirs, Ensemble avec le XV vous propose d'en apprendre plus sur eux au travers de leur plat favori.

Troisième épisode avec Marc Andreu, l'ailier castrais :

http://www.dailymotion.com/video/xr0d5z_xv-a-table-avec-marc-andreu_sport

Castres: Entraînement aujourd'hui à Ernest-Wallon


Les Tarnais s'entraîneront ce jeudi, à partir de 18 heures au stade Ernest-Wallon. Ils partiront ensuite pour une mise au vert aux alentours de Toulouse. Pour rappel, Castres disputera son barrage face à Montpellier ce vendredi (21h) dans l'antre du Stade toulousain.


Rugbyrama

Castres: Bernard et Lacrampe à la charnière contre Montpellier

Laurent Labit et Laurent Travers ont dévoilé leur XV de départ pour affronter Montpellier samedi (21h) en barrage de Top 14. Au poste de demi-de mêlée, Thierry Lacrampe a été préféré à Rory Kockott et sera accompagné de Pierre Bernard à la charnière.

Le XV de départ: Teulet; Martial, Evans, Cabannes, Andreu; (o) Bernard, (m) Lacrampe; Caballero, Masoe (cap), Diarra; Tekorie, Rolland; Ducalcon, Bonello, Forestier.

Remplaçants: Rallier, Taumoepeau, Capo Ortega, Malonga, Kockott, Baï, Sanchou, Wihongi.


Rugbyrama

Castres Olympique. Travers : «Ce ne doit être que du bonheur»




On le sent plus serein que les deux dernières années à la même époque. Comme son équipe, Laurent Travers, l'entraîneur des avants du Castres olympique, aborde ce quart de finale face à Montpellier demain soir à 21h au stade Ernest-Wallon de Toulouse avec davantage d'expérience. Il faut dire que c'est le troisième match de barrage d'affilée que le CO va disputer. Trois saisons au club, trois phases finales. Carton plein pour l'entraîneur castrais qui voudrait aller plus loin que les barrages cette saison.


Dans quel état d'esprit êtes -vous à la veille de ce quart de finale ?

On est dans l'état d'esprit de vouloir ce coup-ci franchir le cap des quarts de finale. Montpellier l'an dernier avait fini 6e de la saison régulière et a été capable d'aller en finale, alors posurquoi pas nous ?


Vous n'aviez pas ce sentiment les deux dernières années ?

La première année à Toulouse, on l'avait moins. Castres était la surprise et peut être que nous aussi on était un peu surpris d'être là. Être en barrage était déjà une grande satisfaction. L'an dernier, on recevait chez nous le 6e, on a sans doute été cueillis à froid. Là on se dit pourquoi pas nous. Mais si on perd vendredi soir, bien sûr que l'on sera déçu mais quand même aussi satisfait du travail accompli.


On sent le CO dans une bonne dynamique sur cette fin de saison ? C'est de bon augure ?

On a confiance dans le groupe et dans nos capacités. Mais il ne faut pas que cette confiance devienne de la suffisance et de penser que le quart est déjà gagné. Pour pouvoir aller plus loin, il faut gagner ce match. Et pour gagner, il faut se préparer mentalement, tactiquement et stratégiquement. Si l'un de ses facteurs est mis de côté, tu ne passes pas. Mentalement, il faut aborder ce match comme une finale. Et mettre le dicton de côté « jamais deux sans trois ». Tactiquement, le travail est fait. les joueurs savent très bien ce qu'ils ont à faire. Et la stratégie, elle s'applique au moment du match. Il faut être capable de modifier des choses en fonction des aléas du match et de s'adapter.
Justement lors de l'analyse de la défaite en barrage l'an dernier, vous pointiez du doigt l'absence de « leaders » capables de modifier la stratégie en cours de match.

Les avez-vous ces leaders cette année ?
Les leaders sont au rendez-vous. Mais l'ensemble des joueurs aussi de toute façon. On sent que le groupe a gagné en maturité. Il s'est servi de ce qui s'est passé l'an dernier sans le ruminer et y penser en terme de doutes.
On sent bien dans votre discours que le mental est vraiment plus important que la stratégie ou la tactique.
On n'a pas la pression du résultat comme peuvent l'avoir d'autres clubs. Ce match ne doit être que du bonheur.

Qu'est ce qu'il peut y avoir de mieux qu'une demi-finale ou une finale ? Il faut croquer ce moment à pleines dents. La dernière demi-finale du CO, c'était il y a 11 ans. Certains joueurs ne pourront pas vivre ces moments dans une carrière. Alors plutôt que de se dire « attention si on perd », il faut se dire « si on gagne c'est fabuleux ».
Comment expliquez-vous la constance du CO présent trois années de suite en phase finale malgré un budget « moyen » ?
La performance est liée aux joueurs. Le groupe est homogène, compétiteur et en plus a du talent. Nos résultats sont d'abord liés à la qualité des joueurs.


Et aux entraîneurs aussi non ?

Quand les joueurs adhèrent au discours et quand ils sont convaincus d'être performants c'est plus facile pour le staff. Si certains traînent les pieds c'est plus difficile. Mais si tout le monde rame dans le même sens, le bateau avance plus vite. Si seulement une partie ne rame pas dans le même sens, le bateau tourne en rond et n'avance pas.


Comment faites-vous pour que votre discours fonctionne toujours après trois saisons avec le même noyau dur de joueurs ? Vous ne craignez pas une lassitude ?

Gérer des hommes, ce n'est pas comme gérer des machines. Une machine, tu lui resserres deux ou trois boulons, tu remets de l'huile et c'est reparti pour trois ans. Avec les hommes, il faut tenir compte de leur affectif et de leur sensibilité. Si tu as toujours le même discours, il ne porte plus au bout d'un moment. A nous staff de faire en sorte que le discours et le management ne tombe pas dans cette routine car la routine c'est endormissement, et l'endormissement c'est l'ennuie. Et après il n'y a plus la flamme qui le fait avancer. Alors on essaye de mélanger un management directif et participatif. Car en plus d'être concernés, les joueurs deviennent impliqués. On est très vigilants là dessus car les joueurs se connaissent et nous connaissent et savent où sont les failles de chacun. Il faut parfois être directif mais tout en les surprenant.


Considérez-vous que vous être favori pour ce match puisque vous avez battu deux fois Montpellier cette saison ?

Non. Je dirais que c'est 50-50. On joue le finaliste de l'an dernier. Ne l'oublions pas. Et si Montpellier a eu un début de championnat compliqué, ils sont sans doute les meilleurs lors de la deuxième phase. Ils arrivent en pleine confiance et peuvent être très dangereux. Et leur rôle d'outsider leur va très bien. Donc il faut faire attention.


Avez-vous eu des contacts avec les Montpelliérains récemment ?

Beaucoup de joueurs sont restés très potes avec des joueurs de Montpellier comme avec Yoan Audrin. Et j'ai de bons rapports avec Fabien Galthié qui est de ma génération. Mais les rapports sont simplement cordiaux et avec beaucoup de respect. Et j'espère que Fabien, qui avait été très bon avant le match de barrage à Pierre-Antoine l'an dernier, influera un peu moins sur la rencontre cette année.
Cela fait trois saisons que le duo d'entraîneurs Laurent Travers et Laurent Labit ont pris les commandes du CO. Trois ans, trois phases finales. La parole aux coachs.

Laurent Labit : « Ce n'est pas une revanche »

Alors que très logiquement bon nombre de supporters du Castres Olympique pourraient voir une revanche dans cette nouvelle édition de barrage entre Castrais et Montpelliérains, il s'avère que les conditions du match avec le déplacement à Toulouse désamorcent la comparaison possible.
La saison dernière les Castrais pouvaient ressentir un certain confort en accueillant Montpellier en barrage, pour plusieurs raisons majeures. Premièrement, le CO n'avait pas subi la moindre défaite de la saison à Pierre-Antoine, deuxièmement Montpellier ne faisait pas figure d'épouvantail au sein du Top 14, le CO pouvait aussi miser sur le seizième homme alors qu'il s'est avéré que les visiteurs Montpelliérains ont largement occupé les tribunes, enfin le CO avait déjà l'expérience d'un barrage à Toulouse. Pourtant on sait bien que le confort est l'ennemi de la motivation et de la concentration avant un match couperet.

Laurent Labit confiait en début de semaine le changement d'état d'esprit de ses joueurs : On a l'énergie et l'enthousiasme qui nous a manqué les deux saisons auparavant. On sent surtout un engouement particulier. Les joueurs ont cette année une réelle motivation, non pas pour participer aux phases finales, mais pour y gagner ». L'entraîneur ajoute : « On sent aujourd'hui une certaine ambiance dans les vestiaires qu'il n'y avait pas lors deux saisons précédentes. Il faut donc s'appuyer sur ce qu'on a fait cette saison et surtout sur la dynamique dans laquelle on est aujourd'hui et dans ce bel état d'esprit ».

Toutefois le coach castrais ne voulait pas entendre parler de revanche pour affûter le mental de ses joueurs : « Si on tenait compte du match de l'année dernière il faudrait dire aussi qu'on a gagné deux fois contre Montpellier cette année, et on ne veut pas affoler les joueurs, le match de l'année dernière on l'a perdu, on en a beaucoup parlé avec eux, on l'a revu on sait très bien pourquoi on a perdu. Ce jour-là ce n'est pas Montpellier qui avait gagné, c'est nous qui avions perdu parce qu'on avait fait des mauvais choix parce qu'on n'avait pas été efficace auprès des lignes on n'a pas marqué au pied quand on en avait la possibilité, on a marqué deux essais à zéro et on a perdu quand on regarde le compte du match on a du mal à croire qu'on a pu perdre ».

Manifestement le CO a tourné la page 2011, et a mis tout en place pour que le barrage soit abordé avec les meilleurs atouts possibles, notamment psychologiquement. Quant aux aspects technique et physique, l'encadrement castrais y pense depuis le début de saison, où, si officiellement l'objectif était d'être dans les 6, en ligne de mire, on pouvait entrevoir le dernier carré, voir le duo final.


La Depeche

mercredi 23 mai 2012

Les chapeaux de la prochaine H Cup



L’année européenne étant terminée, on connait désormais les chapeaux de la prochaine H Cup. Le classement ERC a bien entendu servi d’unique critère.

Chapeau 1 : Leinster, Toulouse, Biarritz, Munster, Cardiff, Northampton
Chapeau 2 : Clermont, Ulster, Leicester, Harlequins, Toulon, Edimbourg
Chapeau 3 : Ospreys, Scarlets, Glasgow, Saracens, Connacht, Sale
Chapeau 4 : Trévise, Castres, Racing, Montpellier, Aironi, Exeter

Pour rappel, chaque poule sera composée d’un membre de chaque chapeau.

TOP 14 Castres: Le groupe face à Montpellier

Castres: Le groupe face à Montpellier


A la veille de prendre la direction de la Ville Rose, où vendredi, le Castres Olympique et Montpellier s'affronteront au stade Ernest-Wallon, en match de barrages du Top 14, Laurent Labit et Laurent Travers ont dévoilé ce mercredi un groupe de 27 joueurs retenus pour l'occasion, relayé par ladepeche.fr. Les deux entraîneurs castrais, privés des seuls blessés de longue date (Mach, Murray, Tales et Lamerat), ont eu l'embarras du choix et ont finalement choisi de confirmer les hommes de cette fin de saison.

Le groupe castrais -
Avants: Coetzee, Taumoepeau, Wihongi, Forestier, Ducalcon, Bonello, Rallier, Capo Ortega, Tekori, Rolland, Bornman, Caballero, Diarra, Malonga, Masoe.
Arrières: Lacrampe, Kockott, Bernard, Baï, Cabannes, Evans, Sanchou, Bonnefond, Martial, Andreu, Teulet, Inigo.

Sports.fr                     

Labit: "Les compteurs sont remis à zéro"



Avant le barrage entre le Castres olympique et Montpellier, l’entraîneur des Tarnais revient sur le contexte de ce match: souvenirs de l’échec de l’an dernier, délocalisation et force de l’adversaire... Le CO ne veut plus se contenter des places d’honneurs et assume ses ambitions.

La question est inévitable: vivez-vous ce match comme une revanche du barrage de l’an dernier?

Laurent LABIT: Non pas du tout. La défaite de l’an dernier est derrière nous et bien bouclée. On en a tiré les leçons, en espérant surtout que les deux échecs des barrages passées vont nous servir pour la rencontre qui arrive. On sait qu’on aura droit à un autre match vendredi. On l’aborde simplement comme un barrage à enfin franchir, pour confirmer les trois saisons que l’on vient de réaliser.


Cela veut dire que vous n’allez pas l’évoquer dans votre discours d’avant-match?

L.B: Non, parce que si l’on évoque le barrage de l’an dernier, on peut aussi parler de nos deux victoires cette année contre Montpellier. Pourquoi affoler les joueurs? Le match de l’an dernier, on l’a largement débriefé avec les joueurs. On sait qu’on l’a perdu par des mauvais choix, un manque d’efficacité. On s’est quand même incliné en marquant deux essais contre aucun pour le MHR! Ce n’est pas Montpellier qui a gagné l’an dernier mais bien Castres qui a perdu! Aujourd’hui, les compteurs sont remis à zéro. Tout va se jouer sur 80 minutes. Point. On part par contre avec des certitudes que l’on n’avait pas la saison dernière. De la confiance et une grosse détermination. On sent, dans l’esprit des joueurs, que cette année nous a permis de franchir un pallier. Peut-être que lors des deux saisons passées, on se satisfaisait de participer aux phases finales. Cette année, tout le monde veut aller plus loin.


Dans quel secteur craignez-vous particulièrement les Montpelliérains?

L.B: On sait qu’ils ont des individualités mais surtout qu’ils peuvent être très dangereux collectivement. Sur les contres, par exemple, ils ont des joueurs qui exploitent très bien les ballons sur les extérieurs. Leur centre du terrain est aussi dangereux, avec notamment un numéro 10 international capable de faire basculer un match. Leur capitaine est aussi un élément important. Il faudra aussi voir le scénario du match. Le jeu des cartons peut venir perturber tous les plans. On s’adaptera.


Un barrage, qui plus est délocalisé: avez-vous changé vos habitudes de préparation cette semaine?

L.B: On n’a rien changé. Cela reste un match à domicile, même si on le jouera à Toulouse. Cela aurait été à Pierre-Antoine, on aurait tout de même effectué une mise au vert. La semaine dernière, on avait choisi de laisser trois jours de repos aux joueurs. Ils en avaient visiblement besoin. Ils étaient déjà dans ce quart de finale et on voulait éviter qu’ils le jouent trop tôt, dans leur tête. Cette semaine, on a commencé par du travail copieux lundi et mardi, suivi d’une journée de récupération mercredi avant d’entrer dans le détail jeudi pour essayer de s’adapter au mieux au profil de l’adversaire.


La délocalisation est-elle un facteur pouvant influer sur ce match?

L.B: C’est un terrain de rugby qui fait 100m sur 75m. On a le même à Castres mais, le problème, c’est que ce qu’il y a autour est plus petit qu’à Toulouse. Pour bien accueillir nos supporters, les vrais, nous auront enfin un stade plus conforme au Top 14. C’est très bien ainsi.


Rugbyrama

TOP 14 Montpellier: Paillaugue renonce aussi

Montpellier: Paillaugue renonce aussi


A deux jours du match de barrage du Top 14 qui l'opposera au Castres Olympique, le Montpellier Hérault Rugby voit s'accumuler les mauvaises nouvelles. Après Julien Tomas, c'est en effet sa doublure au poste de demi de mêlée, Benoît Paillaugue, qui doit déclarer forfait pour cette rencontre, annonce faite sur le compte Twitter du MHR. Le joueur de 24 ans est insuffisamment remis d'une inflammation au genou. Du coup, Montpellier ne dispose plus dans son effectif que d'un n°9 de formation, le jeune Eric Escande (19 ans, 11 apparitions en Top 14 cette saison), qui devrait donc être titulaire vendredi, au stade Ernest Wallon de Toulouse.


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