samedi 19 novembre 2011

Andreu, le coup d'arrêt

 

                                        Andreu, le coup d'arrêt - RUGBY - Coupe d'Europe

Marc Andreu, sorti à la 4e minute du match de H Cup entre Castres et le Munster (24-27), souffre d'une double entorse de la cheville droite. L'ailier international de Castres devrait être indisponible deux à trois mois. Un coup dur pour le CO et pour le prétendant à l'équipe de France.

La délocalisation à Toulouse s'est finalement révélée catastrophique pour le Castres olympique : en plus de voir ses espoirs de qualification ruinés par un drop-goal de Ronan O'Gara à la sirène (24-27), le club tarnais a perdu, sur blessure, son meilleur finisseur. Marc Andreu, déjà auteur de quatre essais cette saison (trois en Top 14, un en Coupe d'Europe), s'est donné une double entorse de la cheville droite, dès la 4e minute de la rencontre, suite à un plaquage appuyé. Le diagnostic et la sentence sont rapidement tombés : l'ailier tricolore (6 sélections) de 25 ans souffre d'une double entorse. "Il est touché à la cheville et à la malléole, il devrait avoir 45 jours de plâtre", a explique son entraîneur, Laurent Labit, cependant soulagé d'avoir évité le pire : "Le genou n'est pas touché et c'est plutôt positif."


Un joker dans le viseur ?

Son absence, estimée entre deux et trois mois, se révèle doublement embarrassante, sur le plan collectif comme individuel. Le CO, lancé dans la course à la qualification, se voit effet privé d'une de ses plus redoutables armes ; parallèlement, Marc Andreu, auteur d'un début de saison intéressant, ne devrait pas, selon toute vraisemblance, postuler à une place au sein du XV de France pour le Tournoi des 6 Nations. Son éventuel retour en sélection devra encore attendre... "C'est surtout difficile pour lui car il était très ambitieux pour cette saison et pas seulement avec son club", compatit Laurent Labit.
Pour pallier son indisponibilité, le CO, déjà privé de Lamerat (saison finie) derrière, réfléchit à l'éventualité de recruter un joker médical. Dossier à suivre...


Rugbyrama - V.B, avec AFP

...



Marc vient de sortir de l'hôpital, il souffre d'une rupture du ligament de la cheville droite, il à été plâtré. Les médecins ont estimé son indisponibilitée à 2 mois.

N'hésitez pas à laisser un message de soutien à Marc, pour cette dure et longue période qui ne fait que commencer ...

Bon rétablissement Marc, accroche toi ! 



Pour ceux qui souhaitent revoir la blessure de Marc : http://www.pluzz.fr/rugby--castres-o--vs-munster-2011-11-19-16h40.html

Castres : Andreu touché


                         

Marc Andreu, ailier du Castres Olympique, s'est blessé contre le Munster samedi en H Cup. Il s'est sérieusement tordu le cheville droite et a cédé sa place à Pierre-Gilles Lakafia.
Cinq minutes et puis s’en va. Quelques instants après le coup d’envoi de la rencontre entre Castres et le Munster, Marc Andreu a quitté ses partenaires et la pelouse d’Ernest-Wallon. Victime d’une torsion à la cheville droite, il a été contraint de céder sa place à Pierre-Gilles Lakafia. Il a été évacué à l’hôpital.


Rédigé par Rédaction Rugby365.fr

Andreu blessé au genou


C'est un sérieux coup dur pour le Castres Olympique opposé à la province irlandaise du Munster ce samedi. Après seulement deux minutes de jeu, les Tarnais ont perdu sur blessure Marc Andreu (25 ans) Sur un plaquage, le trois-quarts aile du CO a subi une violente torsion de son genou droit. Pour l'instant, rien ne permet de déterminer la gravité de sa blessure.


L'équipe

dure & triste nouvelle ...




Lors de la rencontre CO / Munster Marc est sorti sur civière en tout dèbut de match,
d'après les journalistes de France 2 Marc souffre de la cheville + ligament interne du genoux droit ...
En attendant d'en savoir plus dans la fin d'après midi normalement.


Bon courage à Marc

vendredi 18 novembre 2011

Castres. P.-Y. Revol : "Il faut savoir s'exporter"


                                           Pierre-Yves Revol défend les choix du CO de se délocaliser exceptionnellemnet à Toulouse./Photo DDM

Pierre-Yves Revol, président de la LNR suit toujours de près la vie du Castres Olympique.
Il explique à son tour pourquoi la délocalisation du match de samedi en HCup contre le Munster était indispensable.
Pierre-Yves Revol, le président de la LNR, s'intéresse de près à la vie du club dont il reste administrateur. Son avis sur la délocalisation du match Castres Olympique / Munster éclaire la situation et les choix du club.


Pourquoi Castres Olympique / Munster à Toulouse ?

Parce qu'en attendant de pouvoir avoir des installations assez modernes, le CO doit rechercher à augmenter ses recettes et à créer des évènements pour cela. Autrement dit pour mieux rester fidèle à Castres il faut savoir, à titre exceptionnel, s'exporter. Beaucoup de clubs des villes moyennes l'ont fait, Bourgoin à Grenoble, Biarritz et Bayonne à Anoeta.


Vous comprenez que certains spectateurs ou commerçants soient plus réservés ?

Il faut qu'ils raisonnent sur la durée. Ils ont la chance d'avoir à Castres les prix d'abonnement parmi les moins élevés du Top 14 et une équipe qui arrive à rivaliser avec les meilleures. Les supporters et les sponsors locaux sont indispensables à la vie du club et contribuent à sa réussite. Mais je pense aussi que chacun peut comprendre que sans Pierre Fabre le Castres Olympique ne serait pas en Top14 et n'affronterait pas le Munster. Le club, comme la ville d'ailleurs, ne peuvent pas en permanence se reposer sur le soutien exemplaire de Pierre Fabre qui à travers le Castres Olympique veut affirmer le caractère citoyen de son entreprise. Certains sponsors nationaux qui nous ont rejoints sont très heureux de pouvoir accueillir leurs clients à Toulouse. Et pour le club, en vendant simplement les loges du stade, et elles sont déjà complètes, la recette sera plus élevée qu'avec un Pierre Antoine comble (1). La comparaison est édifiante


Vous lancez donc un appel aux supporters ?

Bien sûr et je leur dis qu'avant de retourner à Pierre-Antoine pour Toulon il faut qu'ils viennent à Toulouse, qu'ils contribuent à faire de cette rencontre une fête et à démontrer que le club peut s'exporter avec succès. Tout le monde en sortira grandit. Le Castres Olympique cultive au mieux son histoire et ses racines mais il doit aussi savoir s'adapter à l'évolution du rugby. Castres est l'un des derniers bastions du rugby traditionnel des villes moyennes mais il a actuellement les recettes les plus faibles du Top 14 au guichet. Ce doit être une fierté de montrer à tous que notre club peut créer un événement dans la capitale régionale.



(1) le chiffre d'affaires réalisé avec les seules loges sera supérieur à la recette du dernier match Castres Olympique / Stade Toulousain à Pierre Antoine.


La Depeche

Castres, l’Europe après la France


                                               

A l’heure ou le Top 14 se bouscule pour attirer les stars du rugby mondial, Castres a su se faire sa place sans recruter de grands noms. Après s’être imposée comme une équipe qui compte en France, Castres se lance à la conquête de l’Europe avec le Munster au programme samedi.  

La France terre promise ! Le Top 14, championnat de toutes les convoitises… Peut-on encore douter de l’attrait des clubs hexagonaux dans le monde de l’ovalie ? Depuis plusieurs saisons, les stars affluent en masse dans le pays du Coq, enivrées par les promesses de beau jeu, d’une vie différente, de H Cup, mais aussi d’une rémunération non négligeable… Wilkinson, Contepomi, Mc Alister, Steyn…

Citer le nom de tous ceux qui sont venus poser leurs bagages à Toulouse, Toulon, Perpignan, Bayonne, pourrait prendre la journée. Mais ces arrivées ont eu un prix, la condamnation des équipes qui n’ont pas su allier recrutement et formation : A la trappe Bourgoin, à la rue Brive et plus récemment Biarritz. Pourtant, un village résiste encore et toujours à l’envahisseur… Castres ! Loin de s’écrouler, les Tarnais ont su devenir une place forte du rugby français après deux qualifications successives pour les barrages. Mais Castres voit la vie en XXL ! Loin de se contenter de leur bon comportement sur la scène nationale comme d’autres ont pu le faire avant eux (Bourgoin), les Castrais veulent se faire une place dans le gotha européen.


L’apprentissage continu

On ne s’intronise pas roi du rugby sur le Vieux Continent sans passer par le dur apprentissage des premières fois en Coupe d’Europe. Si Castres a un passé en H Cup, il se limite aux phases de poules. L’an dernier, les Tarnais avaient pu évaluer la distance qu’il leur restait à parcourir pour prétendre jouer avec les plus grands (4 défaites mais 2 victoires encourageantes contre Cardiff et Edimbourg). Cette année, l’apprentissage continue pour Castres avec une défaite d’entrée à Llanelli (31-23). Mais les mentalités ont changé à Castres, on n’accepte plus la défaite comme une fatalité et on se rebiffe contre les injustices : «Nous savions qu’en Coupe d’Europe, contrairement à notre championnat, les arbitres ont du mal à récompenser une mêlée dominante. Cela nous laisse d’immenses regrets car nous n’étions pas si loin du compte», dixit Luc Ducalcon à Midi Olympique au soir de la défaite. La volonté de bien faire est incontestable à Castres, et dès ce week-end, les hommes des deux Laurent (Labit et Travers), auront l’occasion de continuer leur formation accélérée face à un ogre de la H Cup, le Munster.     


L’importance de l’Europe

Les Castrais le savent, et Laurent Travers le premier, faire vaciller le Munster serait déjà un petit exploit : «En étant objectif, la probabilité d’une défaite est plus forte que celle d’une victoire.» Pourtant, ces derniers montrent une fois de plus qu’ils souhaitent que l’Europe compte sur eux dans le futur. Notamment avec ce geste, la première délocalisation d’un match du CO : «Comme à chaque fois qu’un club se délocalise, nous créons un évènement. Ce match doit être une fête (…) Avec Toulouse, le Munster représente ce qui se fait de mieux sur les dix dernières années. Il s’agit donc du parfait étalon pour continuer de grandir», explique Laurent Travers à Midi Olympique. Pour aborder cette rencontre, l’international tricolore, Marc Andreu, lâche un aveu important : «Nous avons mis le Top 14 de côté, en nous disant qu’il fallait aborder cette compétition avec beaucoup d’intentions.» Le Munster de Ronan O’Gara est donc prévenu, Castres ne joue plus pour admirer son adversaire, mais bien pour apprendre et gagner.



Sport24

Coupe d'Europe Castres: Evans titulaire contre le Munster

Max Evans effectue son retour dans le XV de départ du Castres Olympique lors de la 2e journée de H Cup. Absent du déplacement à Llanelli (31-23), l'international écossais est aligné sur l'aile droite de la formation tarnaise contre la province irlandaise du Munster, samedi. Bernard remplace Talès à l'ouverture tandis que Teulet cède le poste d'arrière à Denos. Chez les avants, Ducalcon rejoint le banc, laissant la droite de la première ligne à Wihongi. Rolland et Capo Ortega en font de même au profit de Murray et Tekori.

Le XV de départ castrais: Denos - Evans, Bonnefond, Garcia, Andreu - Bernard (o) Lacrampe, (m) - C.Masoe (cap), Caballero, Bornman, - Tekori, Murray - Wihongi, Mach, Peikrishvili.

Remplaçants: Bonello, Coetzee, Ducalcon, Rolland, Capo Ortega, Teulet, Talès, Lakafia.


Sports.fr

Andreu retrouve son ambition


                                        Il aime les grands espaces, Marc Andreu./ Photo DDM Jean-Marie Lamboley

Pas forcément gâté par le scénario des matchs de championnat en ce début de saison , Marc Andreu affiche pourtant une belle santé, comme il vient de le prouver face aux Scarlets: « Entre le Top 14 et la H-Cup il y a une grosse différence sur le plan de l'engagement et en matière de jeu. En H-cup, ça envoie. Quant au rugby international, c'est encore un niveau supérieur.»

Marc Andreu a fait de son «petit» gabarit (1,71 m, 77 kg) un atout majeur: «Il n'est pas question pour moi d'aller percuter les défenseurs, le rugby d'évitement c'est pour moi. J'admets que c'est plus compliqué pour moi face à des joueurs de ma stature ».

Marc Andreu a pris conscience qu'il lui faut un «plus» et son entraîneur Laurent Labit reconnaît la qualité de son travail: «Il a eu une grosse déception de rater la Coupe du Monde, il a eu l'intelligence de se poser les bonnes questions. Peut-être que la saison dernière il n'avait pas fait le travail supplémentaire pour entrer dans les 30 mondialistes. Il est revenu cette saison avec un autre visage, un autre état d'esprit. On a retrouvé l'Andreu de son arrivée au CO. Il a faim, il a une grosse envie, beaucoup de détermination, il bosse bien plus qu'avant et j'espère pour lui que les sélectionneurs s'en rendront compte aussi ».

"Etre performant avec le club"


Le regard brillant de Marc Andreu traduit bien ses objectifs : « Un cycle de l'équipe de France s'est refermé, un autre s'ouvre, nous sommes beaucoup à être sur la ligne de départ. Certains ont quelques mètres d'avance. Maintenant il faut être très performant avec son club pour montrer au sélectionneur qu'on a une chance d'être dans son groupe. Si on l'est au niveau supérieur comme en H-Cup évidemment on est plus près de l'international ».

Samedi à Ernest-Wallon, Marc Andreu ne manquera pas l'occasion d'attirer les regards sur lui, bien sûr.



La Depeche

mercredi 16 novembre 2011

CO/Munster: «Ce sera un match à part»


                                 En 2006, Castres avait reçu le Munster à Pierre-Antoine. Rencontrer les Irlandais, c'est toujours un grand moment de rugby./ Photo DDM, archives XDF.

Discours musclés en ce début de semaine à l'entraînement au Lévezou : le Castres Olympique a digéré son échec au Pays de Galles et se fait un devoir de vaincre les « Monstres » irlandais. « On reçoit une très grosse équipe qui a pour ambition d'être champion d'Europe, comme Northampton. On a dans cette poule deux prétendants au titre, on peut parler de poule de la mort. Aussi, l'ensemble du club est fier de recevoir cette équipe. C'est un honneur, et on met tout en œuvre pour gagner », Ces propos tenus lundi par Laurent Travers ne laissent planer aucun doute sur les objectifs castrais. Il rappelle aussi : « Quand on a joué contre Toulouse à Béziers, on a montré qu'on jouait à domicile ». Laurent Labit renchérit : « C'est un match à part, jouer le Munster ce n'est pas jouer une équipe comme une autre. Nos joueurs sentent bien que c'est un match à part, la motivation ne nous manquera pas ».

Reste que si bon nombre de supporters, ont déjà réservé leur place, (ils sont 10 000 pour l'instant, soit la valeur d'un Pierre-Antoine plein comme un œuf), l'enceinte d'Ernest-Wallon n'affiche pas complet pour l'instant. Une petite déception pour les entraîneurs castrais bien placés pour savoir combien le public pèse sur un match et qui aimeraient non seulement afficher la puissance de leur équipe sur la pelouse mais aussi celle du club par le nombre de spectateurs.

Pour tous ceux qui aiment le CO et ayant compris qu'il était le porte-drapeau de la ville, il est encore temps de se décider, l'affiche est alléchante et les moyens mis en place par le club avec des transports collectifs facilitent le déplacement.

Rien ne devra manquer au CO pour vaincre le Munster et continuer à espérer une place en phase finale européenne, d'autant que les conditions d'entraînement de ce début de semaine n'ont pas été les meilleures : « Avec ce vent, c'est compliqué pour faire des passes, du jeu au pied, des lancers en touche et également pour communiquer, on s'entendait à peine et en plus cela fatigue et ça met la tête à l'envers », confie Laurent Labit. Une raison de plus pour que ce soit la voix des supporters castrais qui souffle samedi dans le dos de leur équipe.


Peu de changements dans le groupe

Pour Taumoepeau et Kulemin, c'est la reprise de la préparation physique avec un retour espéré pour début décembre. Forestier est en rééducation à Cap Breton pour 3 semaines, il faut attendre début janvier. Diarra a repris, il jouera avec les Espoirs ce week-end. Rory Kockott passera des examens médicaux aujourd'hui, des résultats dépendra sa reprise. Rémi Lamerat a été opéré des ligaments croisés hier. En ce qui concerne le groupe prévu pour samedi, peu de changement par rapport à celui annoncé mardi dernier pour affronter les Scarlets : Mach remplace Rallier au talonnage, Caballero réintègre la troisième ligne. Derrière, Nicolas laisse la place à Lakafia.


Le groupe: Kruger, Pezikrishvili, Wihongi, Coetzee, Marmoiton ; Bonello,Mach ; Capo Ortega, Murray, Rolland, Tékori ; Bornman, Malonga, Masoe , Caballero, Lacrampe, Sanchou, Bernard, Tales, Garcia, Cabannes, Bonnefond, Andreu, Evans, Lakafia, Denos, Teulet.


La Depeche

H Cup. Face au Munster, Castres aura besoin de ses supporters


Laurent Labit, Laurent Travers et Michel Dhomps ont fait le point hier soir sur la délocalisation du match de samedi./photo DDM J.-M.G.

Le Castres Olympique en appelle à ses supporters et amateurs de rugby pour qu'ils soient tous présents, et plus encore, samedi à Toulouse pour la rencontre face à Munster en coupe d'Europe.
C'est un peu « un appel au peuple du rugby » que sont venus faire devant la presse hier soir le président du Castres Olympique Michel Dhomps et les deux entraîneurs Laurent Travers et Laurent Labit. Une sorte de piqûre de rappel mais aussi la volonté d'expliquer à nouveau le bien fondé de la délocalisation du match de coupe d'Europe HCup CO/Munster qui se jouera samedi à Toulouse au stade Ernest-Wallon. Pour Michel Dhomps, conscient des réticences exprimées par certains supporters de devoir quitter Pierre-Antoine : « Ce match, nous voulons en faire une fête du rugby. C'est un gros challenge pour les joueurs. » Laurent Travers ajoute : « On a pas la capacité de recevoir à Castres une telle équipe. L'outil pour recevoir le Munster, c'était Toulouse ou Béziers. Recevoir le Munster, c'est comme si on recevait le Real Madrid ! Ce club a été deux fois champion d'Europe. On lui doit le respect. Etre ambitieux, c'est aussi tenir compte que le rugby d'aujourd'hui évolue dans un monde sportif mais aussi dans un monde économique. »
D'ores et déjà, la moitié des 20000 places du stade toulousain sont vendues et la location des loges fonctionne très bien.
Laurent Labit quant à lui ajoute : « Je n'ai pas oublié non plus qu'en 1995, j'ai joué contre le Munster en match délocalisé à Mazamet car il n'y avait pas à Castres la qualité d'éclairage nécessaire. Aujourd'hui, c'est un peu la même chose. »
Et un peu comme s'il était déjà dans les vestiaires avant le match, Laurent Travers martèle : « On a besoin de se sentir soutenus par les supporters. Qu'ils ne nous fassent pas la gueule parce qu'on va jouer à Toulouse. Nous, on fera ce qu'il faut pour qu'ils ne soient pas déçus. »



Le chiffre : 19 500

places > à Ernest-Wallon. Contre seulement 11 500 places au stade Pierre-Antoine.


Les modalités pour aller à Toulouse

Les abonnés peuvent échanger leur billet directement auprès du club pour obtenir leur entrée à Ernest-Wallon. Le match se joue samedi à Toulouse à 16h40. Un service de bus est proposé pour les abonnés au tarif de 4€. Départ à 13h depuis la gare des b us. Retour à 20h30. Les non-abonnés peuvent bien sûr aussi acheter leur place au siège du club, avenue Charles-de-Gaulle. La place de bus est vendue 9€. D'ores et déjà, 14 autobus sont remplis pour cet événement sportif de la saison HCup.




La Depeche

dimanche 13 novembre 2011

Les Castrais l'ont amer


                                      Tekori et les Castrais n'ont pas réussi à ramener le bonus de leur déplacement./ Photo archives


On joue depuis moins de dix secondes. Sur le coup d'envoi, Ben Morgan cafouille le ballon et Steve Malonga profite de l'offrande, mais il commet un malencontreux en-avant avant d'aplatir. Quarante minutes plus tard, sur le coup d'envoi de la deuxième mi-temps, le troisième ligne du CO est encore à la réception du coup de botte de Steve Jones, mais il laisse échapper le ballon au profit des Gallois qui enclenchent plusieurs temps de jeu, avant de trouver l'ouverture par Sean Lamont, l'un des sept internationaux alignés par les Scarlets.
« On a l'occasion de marquer d'entrée et on perd le ballon bêtement. C'aurait pu être l'essai le plus rapide de l'histoire. Sur le même genre d'action, eux ils marquent...», pestait Laurent Travers.
Malgré ce coup du sort, les Castrais ont tenu tête à la prestigieuse franchise galloise. En première mi-temps d'abord, au cours de laquelle leur domination en conquête, notamment en mêlée fermée, a fait sensation. Si les Scarlets ont dominé territorialement, ils ne se sont guère montrés dangereux malgré leur propension à envoyer du jeu, y compris de leurs propres 22 mètres.

Un carton à dix points

Le carton jaune infligé à Tekori pour un plaquage à retardement à la demi-heure de jeu a fait office de tournant du match. Un carton à dix points qui a obligé les Castrais à courir après le score en sortant du schéma qui avait si bien fonctionné en première période.
Si les Gallois ont fini par sortir la grosse cavalerie, notamment Liam et Scott Williams, ils n'ont profité que des ballons de récupération pour faire un break que l'on croyait définitif. Mais loin de sombrer, les hommes de Travers et Labit restaient dans le match. Menés 9-23 (49e), ils revenaient dans les clous du point de bonus défensif grâce à un essai inscrit en coin par Marc Andreu (59e).

Une faute qui coûte cher

Dans un scénario devenu totalement improbable, Davies en remettait une couche sur un nouvel essai en contre (74e).
Mais au courage, le CO préservait le point du bonheur sur une merveille de ballon porté aplatit par Chris Masoe (78e). Comme à Northampton l'an passé, les Tarnais se voyaient bien entamer leur nouvelle campagne européenne avec un point de bonus qui aurait préservé leur chance de qualification dans cette poule de la mort. C'était sans compter sur un coup de sifflet de l'arbitre anglais M. Garner à l'encontre de Masoe, coupable d'avoir sorti un Gallois d'un ruck sans ménagement. Priestland ne tremblait pas au moment d'exécuter la sentence, obligeant les Castrais à repartir à vide de leur escapade au Parc y Scarlets.


La Depeche

H. Cup. Priestland claque la porte au nez des Castrais


                              Marc Andreu, auteur du premier des deux essais castrais./ Photo AFP

L'analyse :

Les Castrais ont résisté une mi-temps à Llanelli, avant de craquer au retour des vestiaires. Ils ont même été privés du bonus défensif sur une pénalité de Priestland à la dernière minute. On s'attendait à une opposition de styles entre la ligne de trois-quarts internationale des Scarlets, et des Castrais prompts à mettre leurs avants en exergue. On eut une ébauche de réponse dès le début de match, avec une pénalité en faveur du CO sur la première mêlée. Auparavant, Malonga avait été tout proche de trouver l'ouverture sur le coup d'envoi après un ballon cafouillé. Ce fut l'une des rares incursions tarnaises dans le camp adverse en première mi-temps. Féroces dans les rucks, récupérant de nombreux ballons, les Scarlets écartaient la plupart de leurs munitions avec Liam Williams et la pépite Georges North, en rampes de lancement. En deux occasions, les Castrais, souvent pénalisés, frisaient la correctionnelle, malgré une conquête nettement plus performante.

La suite s'avérait plus compliquée pour les Tarnais, contraints de se découvrir pour tenter de recoller au score après un essai encaissé en tout début de seconde période en infériorité numérique. Sur deux contres, les Gallois prenaient le large. Au courage, les hommes de Travers et Labit pensaient arracher un point de bonus défensif mérité grâce à deux essais transformés par Romain Teulet dans des angles impossibles. Mais Rhys Priestland, qui venait de suppléer Stephen Jones, se montrait sans pitié.

Le tournant du match : Le carton jaune infligé à Iosefa Tekori pour un plaquage à retardement sur Scott Williams (32) a pesé de tout son poids sur la rencontre. À 14, le CO a en effet encaissé dix points qui l'ont obligé à courir après le score.

Les essais : Sur les trois essais gallois marqués en seconde mi-temps, on retiendra le deuxième. Pris dans les « 22 » adverses, Teulet abandonne le ballon. Les Scarlets lancent un contre de 80 mètres avec Morgan, au départ et à la conclusion de l'action. Le CO a répliqué par deux essais de Marc Andreu en coin après un bon travail des avants, et de Masoe, poussé par ses gros dans l'en-but après un ballon porté d'école.
Les hommes : En bon capitaine, Chris Masoe a souvent donné le ton, ne ménageant pas ses efforts dans les rucks, tout en lançant quelques offensives récompensées par un essai. Rodrigo Capo-Ortega a également payé de sa personne dans le combat. Mention spéciale au pack, qui a fait subir le martyr aux Gallois en mêlée fermée. Chez les Scarlets, la troisième ligne emmenée par Ben Morgan, a fait le job. Stephen Jones, Liam Williams et Scott Williams ont été à la hauteur de leur réputation.

Et maintenant : Pour le compte de la deuxième journée, le CO « recevra » le Munster au Stadium de Toulouse, samedi à 16 h 40.

 

Fiche technique

Scarlets 31 - Castres 23
M.T : 9-6; 7. 860 spectateurs; arbitre: M. Garner (Angleterre).

Vainqueurs : 3 E Lamont (42), Morgan (49), Davies (74); 2T (42, 49) et 3P (5, 10, 34) Jones; 1P Priestland (80).

Vaincus : 2E Andreu (59), Masoe (78); 2T et 3P Teulet (2, 20, 46).

Evolution du score : 0-3, 3-3, 6-3, 6-6, 9-6/16-6, 16-9, 23-9, 23-16, 28-16, 28-23, 31-23.

SCARLETS : L. Williams ; North (Evans, 74), S. Williams, Davies, Lamont (o) S. Jones (Priestland, 54) (m) Knoyle (R. Williams, 54) ; Edwards, Morgan, Shingler ; Welch, Day (Pugh, 16) ; R. Thomas (R. Jones, 67), Rees (cap) (Owens, 61), I. Thomas (John, 51).

CASTRES : Teulet ; Nicolas, Bonnefond, Cabannes (Garcia, 43), Andreu (o) Tales (Bernard, 71) (m) Lacrampe (Sanchou, 63) ; Malonga (Bornman, 53), Tekori, Masoe (cap) ; Capo Ortega, Rolland (Murray, 71) ; Ducalcon (Wihongi, 56), Rallier (Mach, 46), Peikrishvili (M. Coetzee, 56).Remp. tempo. : Ducalcon par Wihongi (23-29).

Exclu. tempo. : Tekori (32, plaquage dangereux).

La note du match : 13/20.

Les hommes du match : Ben MORGAN et Scott WILLIAMS (Scarlets).



La Depeche

Rencontres à XV


Résumé du match Scarlets / CO avec interview de Marc et Thierry Lacrampe !

http://www.pluzz.fr/rencontres-a-xv-2011-11-13-08h05.html