samedi 29 janvier 2011

Andreu : "On n'a que ce qu'on mérite"


Castres a réalisé la performance la plus aboutie de sa saison en décrochant le bonus offensif face au Stade français (34-12). L'ailier international du CO, Marc Andreu, confirme que l'équipe tarnaise n'avait jamais réussi à bien jouer durant 80 minutes et que les trois-quarts ont haussé leur niveau.

Castres a gagné contre Paris avec la manière, et un point de bonus offensif en prime... S'agit-il du meilleur match de la saison du CO, d'un match référence ?


Marc ANDREU: Sur 80 minutes, sûrement. Depuis le début de la saison, nous avons peut-être produit des séquences de meilleure qualité. Mais jamais nous n'étions parvenus à garder ce niveau pendant un match entier. Cela nous avait d'ailleurs coûté cher lors de nos derniers matchs, à Bayonne et Cardiff notamment, où nous nous étions inclinés dans les dernières minutes parce que nous avions mal géré ces fins de match.



Or, contre Paris, c'est justement sur la dernière action que vous obtenez le bonus...

M.A: C'est cela. Nous avons su puiser au plus profond de nos ressources. Qui sait ? Cela peut être un déclic.



On a ressenti à travers ce match que votre équipe avait quelque chose à prouver aux yeux du rugby français...

M.A: On a effectivement pu entendre avant le match, dans les média, que nous n'étions pas franchement concernés par la qualification. Ou, plus exactement, on parlait de tout le monde sauf de nous. Effectivement, nous avions à coeur de prouver que nous étions capables de nous mêler à la lutte pour la qualification. Je ne prétends pas que nous allons nous qualifier, mais nous voulions montrer que ce n'était pas impossible...



Et cette fois, les trois-quarts se sont hissés au diapason de vos avants.

M.A: Nous avons un pack très performant. Depuis le début de la saison, nous nous appuyions beaucoup dessus, peut-être par facilité. Du coup, nous avions peut-être perdu le pétillant qui était le nôtre la saison dernière. Or, contre Paris, tout le monde a joué sa partition.



Reste à reproduire le même genre de prestations à l'extérieur...

M.A: Exactement. Le plus dur est désormais devant nous. Nous n'avons toujours pas gagné hors de Pierre-Antoine, et pour nous qualifier, il faudra bien obtenir quelques victoires à l'extérieur... Il ne reste plus que quelques journées, il n'y a donc pas à calculer. Nous devrons jouer tous les matchs pour les gagner.



A titre personnel, vous avez inscrit le deuxième essai, êtes à l'origine du premier. On vous a retrouvé dynamiteur, franchisseur. Comme quoi, vous avez plutôt bien digéré votre non-sélection pour le Tournoi...

M.A: Je suis de ceux qui pensent que l'on n'a que ce que l'on mérite. Je n'ai pas été performant lors des matchs qui ont suivi la tournée de novembre. Or, un joueur qui n'est pas performant avec son club n'a rien à faire en équipe de France. Je n'ai qu'une chose à faire, c'est travailler pour retrouver mon meilleur niveau.



Vos statistiques sont pourtant semblables, et même meilleures, que celles de la saison dernière (6 essais contre 5 l'an dernier à la même époque)... Avez-vous conscience d'avoir évolué un ton en-dessous du niveau requis pour figurer parmi les Bleus ?

M.A: Peut-être n'ai-je pas toujours évolué à mon meilleur niveau... Je suis aussi plus attendu que la saison précédente. Cela me cause peut-être préjudice à titre personnel, mais si j'attire plusieurs défenseurs, ce sont mes partenaires qui en profitent... Tant que l'équipe gagne, tant mieux.



Cela confirme que la deuxième saison au plus haut niveau est souvent la plus dure...

M.A: C'est tout à fait vrai, et je le mesure chaque week-end. Dès que j'ai le ballon, mes adversaires me laissent moins d'espace et sont plus concentrés que la saison dernière. C'est à moi de trouver les solutions pour être meilleur encore, de redoubler d'efforts, de concentration, de vitesse.



De quel oeil regarderez-vous le match d'ouverture contre l'Ecosse ?

M.A: Ne pas figurer en équipe de France ne n'empêche pas d'être Français. Je serai évidemment le premier supporter des Bleus, sans haine ni arrière-pensée vis-à-vis de mes concurrents.



Rugbyrama

vendredi 28 janvier 2011

L'essai du jour: un essai de filou signé par le jeune ailier Marc Andreu, qui a permis d'enfoncer le clou dans la victoire de Castres aux dépens du Stade Français (34-12). Après un coup de pied par-dessus tout aussi malin de son ouvreur Romain Teulet (par ailleurs excellent et efficace avec 24 points à son actif) Andreu a grillé la politesse à toute la ligne défensive parisienne, pour être le plus prompt à se jeter sur le ballon dans l'en-but.



France TV


Top 14. Une victoire capitale pour Castres Olympique

Top 14 (17e journée). Les Castrais ont brillamment battu le Stade français (34-12) avec le bonus offensif.

Après quatre défaites consécutives, Coupe d'Europe et championnat confondus, le CO a mis un terme à l'hémorragie qui guettait. Et de quelle manière ! Dans ce match entre prétendants à une place dans le Top 6, crucial malgré les dénégations des entraîneurs castrais, les Tarnais ont été au-delà des espérances de leurs dirigeants, de leurs supporters, voire des Spécialistes, référence faite à une émission d'une chaîne cryptée qui, à la mi-temps du match Clermont-Racing, a passé en revue tous les candidats aux premières places sans jamais parler des Castrais, pourtant barragistes la saison dernière : « Ce matin, les joueurs ne parlaient que de cette émission qui rassemble tous les aigris du rugby et on n'a pas eu à forcer sur la motivation », ironisait Laurent Labit. En s'offrant une victoire agrémentée d'un bonus offensif contre l'un des clubs de la capitale, le CO a sans doute rappelé au microcosme qu'il faudrait compter avec lui.
Deux cartons décisifs

Pourtant, sur la foi de la première mi-temps, il fallait un sacré optimisme pour imaginer un tel scénario. Car les Parisiens ont donné du fil à retordre aux partenaires de Masoe. Puissants en mêlée fermée, capables d'envoyer du jeu, les Parisiens ont tout essayé pour franchir la ligne.
Mais le CO a montré plus de réalisme comme en témoigne l'essai inscrit en force par Yannick Forestier dès la 11e minute après deux percées de Marc Andreu, en forme internationale et Joe Tekori. Pour le reste, Romain Teulet et Lionel Beauxis se marquaient à la culotte dans leur exercice préféré. Dans ce match âpre, le CO gérait bien son affaire en privilégiant, une fois n'est pas coutume, les extérieurs.C'est un plaquage cathédrale de Lionel Beauxis sur Pierre Bernard, un sujet d'actualité (jurisprudence Fritz) qui allait sonner le glas des espoirs parisiens.

Un carton jaune à dix points, voire treize si l'on considère que Julien Dupuy a raté dans l'intervalle une pénalité dans les cordes de Beauxis. En résumé, une merveille d'essai de Marc Andreu, servi au pied par Pierre Bernard et une énième pénalité de Romain teulet, crédité d'une feuille de stat de 7 sur 8, mais qui a également été dans tous les bons coups.
Le deuxième carton jaune adressé au pilier Slimani, a permis aux Castrais d'obtenir le point de bonus. Après cinq minutes de palabres sur la règle de carence, qui fait que le Stade français n'avait plus de pilier gauche apte à jouer, une mêlée simulée aboutissait à l'essai du bonheur de Romain Teulet..

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Labit : "Un grand bonheur"

Laurent Labit :
« Nous sommes évidemment très contents de cette victoire à 5 points dans ce championnat très relevé et serré. C'est un grand bonheur de se retrouver là à neuf journées de la fin. Le contenu a été conforme à ce que l'on attendait. On travaillait très bien dans la semaine mais malheureusement on avait du mal lors des matchs à mettre complètement notre jeu en place. Aujourd'hui les joueurs se sont lâchés, libérés.

Nous avons eu des soucis en mêlée, sur les commandements d'abord, l'arbitre faisait rapprocher les mecs, mais nous avions décidé de partir avec des intentions de jeu. À l'aller, on avait pris une leçon de la part de leurs trois-quarts avec des essais en première main. Jusqu'alors, on axait souvent sur les avants, aujourd'hui, on les a déplacés. Nous sommes toujours dans l'attente d rééditer cette performance à l'extérieur., ce qui fera qu'on pourra enfoncer le clou à l'extérieur On va maintenant pouvoir savourer huit ou dix jours avant d'aller au Racing.


La depeche

mercredi 26 janvier 2011

Top 14. L'appel au peuple castrais de Laurent Labit

Veillée d'armes pour un Castres Olympique qui a besoin de retrouver le goût de la victoire qu'il n'a pas encore connu en 2011 après les déconvenues à Toulouse, Bayonne et en H'cup face à Cardiff et Northampton. La partie de demain face au Stade Français à 19h30 à Pierre-Antoine ne s'annonce pas de tout repos. Les statistiques entre les deux clubs étant comparables sauf sur le plan des défenses et attaques et surtout des victoires à l'extérieur. Au classement du Top 14, Castres devance le Stade Français d'un seul point, grâce à un bonus défensif de plus, par contre les Parisiens ont réalisé 25 % de leur victoire hors de leur base alors que si le CO fait du 100 % à la maison, il reste vierge de victoire à l'extérieur.




C'est le moment où jamais pour les Castrais de confirmer leur invincibilité à la maison en championnat, et Laurent Labit sait que cela ne sera pas simple : « Après avoir vécu des saisons difficiles le Stade Français a changé de staff, de fonctionnement cette saison, il fallait le temps que cela se mette en route. Aujourd'hui cela à l'air de plutôt bien fonctionner. Ils restent sur de bons résultats avec 30 points passés aux Toulousains, ça, ce n'est pas anecdotique. Ils ont aussi perdu un match à Perpignan qu'ils auraient pu remporter sans des erreurs d'arbitrage, donc Paris pourrait bien être devant nous aujourd'hui. On sait aussi qu'ils viennent ici pour avoir une autre victoire significative à l'extérieur, tout cela fait que ce sera un match très difficile. »



« On a besoin de tout le monde »

Si on évoque des conditions de préparations difficiles en regard du froid, l'entraîneur des lignes arrières refuse de se réfugier derrière l'argument : « C'est une préparation particulière en raison des matchs rapprochés, le climat n'influence pas, même s'il est vrai que ça pique un peu le matin. Après on a des rayons de soleil avec des conditions plus agréables que s'il pleuvait toute la journée. De toutes les façons il faut faire avec et on a l'avantage d'avoir de belles structures, avec le gymnase qui nous a permis de bien travailler lundi ». Mais ce n'est pas tant de travail dont ont besoin les Castrais que d'un état d'esprit de « gagnant » comme le souligne le coach des arrières castrais à travers cet appel au peuple. « On a besoin de tout le monde. On a besoin que les joueurs répondent présent sur le terrain, on a aussi besoin des joueurs qui ne sont pas dans le groupe et qui joueront le jeu pour soutenir leurs collègues. Et puis bien entendu on a besoin des supporters dans le stade qui doivent nous aider, nous pousser si un moment donné on a un temps faible, ça va nous aider à gagner cette partie. Quand on est joueur et qu'on est un peu moins bien sûr la pelouse ça fait du bien quand le public donne de la voix, ça donne de l'oxygène et de l'envie » Et l'entraîneur prend aussi d'autres données en considération : « Là où le public est encore plus déterminant, c'est au niveau de l'arbitrage. Qu'on le veuille ou non l'arbitre perçoit le public et lorsqu'il a une décision à prendre, il est plus ou moins influencé par le contexte. Sur une faute, sur un en-avant, il a peu de temps pour décider, si les tribunes clament la faute, cela l'incite à siffler, c'est humain. On sait que dans certains stades, on démarre la partie avec quelques pénalités de retard, qui n'y sont pas mais que l'arbitre, poussé par les tribunes, va donner ». C'est dire si le public castrais, qui n'est pas réputé virulent, a aussi un rôle à jouer dans cette partie. Jacques Auclert.
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Les supporters appellent au réveil

« Tous ensemble ». Les trois associations de supporters castrais Puissance Castres, Olympiens 81 et l'amicale du CO lancent d'une seule voix un appel à ce que Pierre-Antoine retrouve des couleurs et son âme pour ce match capital demain. « Pour le match de jeudi soir les supporters en appellent au lever de couleurs du peuple castrais, tous en bleu et blanc avec les drapeaux, les casquettes et les trompettes, que le stade soit un chaudron », lâche le président de Puissance Castres. Un discours relayé par Julien Joligard, le vice-président, l'ex-mascotte du CO, qui après 19 mois d'exil en région parisienne est revenu à Castres. Et ce supporter de la première heure, qui a même réussi le tour de force de mobiliser des Castrais à Paris pour encourager l'équipe lors de ces déplacements au Stade français ou au Racing, compte bien réveiller le stade. « Il faut que les supporters se mobilisent », lâche-t-il sentant bien que Pierre-Antoine s'est endormi depuis les dernières phases finales.


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Un groupe de 25

Les entraîneurs castrais ont retenu un groupe de 25 joueurs pour former l'équipe de 23 qui sera sur la feuille de match demain. En plus de Kulemin out pour la fin de saison, à noter les indisponibilités pour blessures de Hoeft Garcia et Mc Intyre. Au sujet de ce dernier Laurent Labit explique : « Cameron ressent une gêne au niveau des adducteurs, mais même s'il avait été valide, il n'est pas certain qu'il aurait joué. Cela fait partie des aléas, dans la mesure où ses dernières performances étaient moyennes et que Pierre Bernard est dans de très bonnes dispositions et une bonne dynamique, il est logique de récompenser les joueurs méritants au moment donné. Pour Pedro Garcia il s'agit d'un point au mollet, et de toutes les façons on ne veut pas prendre de risque ».

Ainsi les 25 joueurs retenus sont : Dany Saayman, Yannick Forestier, Luc Ducalcon, Anton Peikrishvili, Michael Coetzee ; Benjamin Kayser, Mathieu Bonello, Rodrigo Capo Ortega, Matthias Rolland, Joe Tékori ; Yannick Caballero, Ibrahim Diarra, Steve Malonga, Chris Masoe ; Alexandre Albouy, Sébastien Tillous-Borde, Pierre Bernard ; Romain Cabannes, Seremaïa Baï, Yoan Audrin ; Mathieu Nicolas, Marc Andreu, Vincent Inigo, Florian Denos, Romain Teulet.


La Depeche

Test à Pierre-Antoine



Les Castrais ne peuvent pas se permettre de lâcher le moindre point à domicile cette saison. Alors la réception de Paris est capitale...


L'ENJEU


Il est clair pour le Castres olympique, qui reste sur quatre défaites consécutives : retrouver le goût de la victoire ! D'abord pour prendre quelques distances avec le Stade français, et par là-même retrouver le club des six qualifiables. Mais surtout parce que, de par son incapacité chronique à l'emporter à l'extérieur, le club tarnais ne peut se permettre de laisser en route le moindre point à Pierre-Antoine.


L'EQUIPE
Hormis Chris Masoe (sorti par ailleurs assez tôt), Pierre Bernard (lequel bénéficie de l'absence de McIntyre, victime d'une déchirure au psoas) et Yoan Audrin (qui effectuait son retour à la compétition), aucun des joueurs titulaires face à Northampton ne devrait «doubler». Le CO s'est en effet servi de son dernier match de H Cup pour faire souffler ses cadres. Les Forestier, Ducalcon, Bonello, Rolland, Tekori, Diarra, Caballero, Albouy, Andreu, Cabannes, Baï ou Teulet retrouveront leur place de titulaire. Paris affrontera donc, tout simplement, l'équipe-type du CO.



LA STAT
88% de mêlées remportées sur leurs propres introductions par le CO depuis le début de la saison, 65% seulement pour le Stade français. La différence entre les deux formations pourrait, comme souvent en Top 14, se faire dans ce secteur de la conquête... Castres l'a bien compris, attend beaucoup de sa conquête. À ce titre, la performance du sélectionné Luc Ducalcon sera déterminante, ainsi que celle de son partenaire Yannick Forestier, grand oublié du groupe des 30 de Marc Lièvremont, qui voudra prouver. Encore et toujours...



N.Z.
Eurosport - Emilie Dudon


lundi 24 janvier 2011

Castres tombe sur un os

Castres n'a rien pu faire devant Northampton (23-12) et termine donc sa campagne européenne sur une fausse note. Les Tarnais s'inclinent pour la première fois à domicile face à des Saints très joueurs et performants offensivement. Northampton jouera à domicile son quart de finale de coupe d'Europe.

Objectif avorté pour Castres lors de la sixième et ultime journée de Coupe d'Europe. D'ores et déjà évincés des phases finales de la compétition, les Tarnais avaient en effet un unique but lors de la réception de l'équipe de Northampton ce samedi: garder leur invincibilité à domicile. Objectif opposé pour les Anglais, premier de la poule venus au stade Pierre-Antoine glanés leur quart de finale à domicile.
Mieux rentrés dans la partie, les hommes de Jim Mallinder mettaient la main sur le ballon dès le début de la première mi-temps en multipliant les temps de jeu dans le camp adverse. Une domination territoriale récompensée par un essai de l'ailier Ansbro (11e, 0-5). Face à des Castrais un peu dépassés, Northampton enfonçait le clou quelques minutes plus tard par un drop de Myler (27e, 0-8) puis grâce à un nouvel essai de Downson (27e, 0-15) après un exploit personnel de Ansbro, décidément très en forme ce soir, qui permettait au troisième ligne d'aplatir entre les poteaux. Maigre consolation pour les Castrais avec l'essai marqué par l'ouvreur Bernard (30e, 7-15) qui permettait à son équipe de ne pas rentrer fanny aux vestiaires.


Quart de finale à domicile pour Northampton


Au retour de la pause, les hommes de Laurent Labit montraient un tout autre visage. Se débarrassant moins rapidement du ballon au pied, les Tarnais multipliaient les temps de jeu dans le camp anglais sans néanmoins démontrer une réelle efficacité. C'est donc un peu contre le cours du jeu que Northampton marquait un nouvel essai par le biais l'arrière Foden (56e, 7-20) après une perte de balle castraise. Des Tarnais qui, à force d'abnégation, réussissaient en fin de match à réduire le score grâce à un essai de Tillous-Borde (76e, 12-23) suite à une bonne mêlée à 5m de la ligne anglaise.


Eliminés de la Coupe d'Europe, les Castrais peuvent désormais se concentrer sur la suite du championnat. Actuellement 7e au classement de Top 14, ils recevront le Stade Français le 27 janvier prochain avant un difficile déplacement au Racing-Metro. Grâce à cette victoire, Northampton, de son côté, est certain de disputer son quart de finale à domicile mais devra attendre dimanche pour connaître son adversaire.



Rugbyrama - Sandrine FACCHINETTI