samedi 22 octobre 2011

TOP 14 Castres: Stabilité derrière à Montpellier



Le staff du Castres Olympique n'a procédé à aucun changement au sein de ses lignes arrières avant le déplacement à Montpellier, samedi, comptant pour la 8e journée de Top 14. Tekori est aligné en n°8 à la place du capitaine Masoe qui glisse sur l'aile gauche de la troisième ligne au détriment de Bornman. Murray supplée Rolland en deuxième ligne tandis que Bonello cède sa place de titulaire au talon à Rallier.

Le XV castrais: Denos - Evans, Cabannes, Baï, Andreu - (o) Talès, (m) Kockott - Tekori, Malonga, Masoe (cap) - Capo Ortega, Murray - Wihongi, Rallier, Coetzee.

Remplaçants: Bonello, Peikrishvili, Rolland, Caballero, Albouy, Bernard, PG Lakafia, Kruger.


Sports.fr

Le CO veut conserver son fauteuil de leader



Top 14 (8e journée). Les Castrais se déplacent à Montpellier aujourd'hui à 14 heures.

Le CO va défier Montpellier sur ses terres aujourd'hui à 14h. Mais pas question de revanche du barrage de la saison dernière. Les Castrais sont simplement motivés pour garder leur place de leader.
Lors de ce court déplacement à Montpellier, ce samedi à 14h, le Castres Olympique espère bien glaner des points en terre héraultaise. Ce qui ne fut jamais le cas depuis l'accession de Montpellier en Top 14. Pour autant, pas question de nourrir un esprit de revanche sur le quart de finale de la saison dernière concédé aux Montpelliérains à Pierre-Antoine.

Laurent Labit, l'entraîneur des arrières castrais, était très clair cette semaine : « Le quart de finale a été perdu et bien perdu, même si on gagnait à Montpellier cela ne remplacerait pas ce match de barrage. Nous sommes dans une autre saison, dans une autre dynamique et surtout là pour essayer de prendre des points afin de poursuivre l'objectif de qualification en phase finale ».
Un discours bien rôdé de la part des entraîneurs castrais, même si évidemment la préparation différe chaque semaine en fonction de l'adversaire et de ses résultats.

Sur la victoire de Montpellier à Bayonne le week-end dernier, Laurent Labit ne se fait pas de mouron : « C'est le lot des équipes qu'on rencontre actuellement, c'était le cas à Lyon, c'est le cas à Montpellier certainement avec un peu plus de qualité.

Les Montpelliérains commencent à récupérer des joueurs, pour la tête on dirait que cela leur fait du bien. Voilà, on sait qu'on aura un match difficile comme tous les matchs de Top 14, mais on sait aussi qu'on aura confiance en nous en plus des certitudes comme notre capacité à les mettre sous pression et à les faire douter ».

« L'essentiel c'est la victoire»

Le CO vient d'engranger 3 victoires uniquement grâce à la réussite au pied, cela ne chamboule pas les coachs : « Pour le contenu des matchs, on préférerait marquer des essais, mais les occasions on les a, on s'inquiéterait davantage si on n'avait pas de situation d'essai. Volontairement, Toulouse équipe expérimentée, nous a tué deux ou trois actions en préférant prendre des essais que des pénalités.

C'est pour cela qu'il y a beaucoup de points marqués au pied dans des phases de domination importantes. Les adversaires préfèrent se mettre à la faute et encaisser 3 points que 7. Comme tout le monde on aimerait bien marquer des essais, mais lorsque la victoire est au bout, c'est ce qui nous importe », déclare sans ambages l'entraîneur des lignes arrières avant d'afficher son optimisme :

« Avec les joueurs qui sont revenus de blessures et les mondialistes, avec l'effectif que l'on a, on peut travailler en semaine avec de la qualité.
Il y a plus de roulement dans les exercices donc les joueurs se fatiguent moins sans oublier qu'être leader au classement enlève pas mal de fatigue ».

Il ne fait aucun doute que si par bonheur le CO revenait avec 4 points samedi soir, il aurait le cœur léger encore plus léger.


La Depeche

Castres risque de perdre la tête


                                    Seremaia Baï  va retrouver Mamuka Gorgodze sur sa route./ Photo DDM, JM Lamboley


Le Castres Olympique n'aura-t-il été qu'un leader éphémère ? Il tient encore son destin entre ses mains, mais son déplacement dans l'Hérault n'est pas de tout repos.

Montpellier - Castres. Déjà, c'est une revanche, celle du barrage de l'an dernier quand les Héraultais avaient bénéficié de la non-réussite de Romain Teulet pour passer ce faux quart. Aujourd'hui, « Robocop » ne sera pas là (entorse). Mais le C.O. a trouvé en Rory Kockott un redoutable remplaçant dans le domaine des tirs au but. De plus, le demi de mêlée sud-africain forme avec Rémi Talès une charnière qui a trouvé la bonne carburation, derrière un pack de fer, mais qui a perdu Yannick Forestier.
À Montpellier, le retour de Gorgodze avait déjà fait un bien fou au pack héraultais la semaine dernière. Julien Tomas revient sur le banc après sa blessure à la cheville. Et les Mondialistes ne vont pas tarder à être dans le coup… De quoi encourager un groupe qui connaît une embellie certaine.

Agen - Stade Français. On ne sait pas trop sur quel pied danser ni avec les uns, ni avec les autres, très inconstants. Devant leurs supporters, les Suavistes voudront accrocher à leur palmarès un gros poisson, après avoir laissé filer le Stade Toulousain. Avec Senekal et Fono pour rassurer le groupe.
Les Parisiens viendront avec Ledesma qui connaîtra sa première en tant qu'entraîneur. Mais on les sent si friables loin de la capitale…

Toulouse - Bègles-Bordeaux. Les gars de Guy Novès vont devoir se passer de McAlister (adducteurs), suppléé par Beauxis dont ce sera la 1re titularisation en « rouge et noir ». Ainsi que de Bouilhou (épaule). Mais Census Johnston est arrivé et il sera là pour accompagner Carl Hoeft. Patricio Albacete retrouvera aussi le maillot toulousain, et reste sur la réserve pour suppléer Boukerou ou Maestri. Cela fera peut-être beaucoup pour des Girondins pleins de bonne volonté et excellents défenseurs mais qui n'ont pas les ressources de leur hôte du jour, malgré la présence du Tonguien Lilo et des Samoans Leo et Avei.

Racing-Métro - Toulon. Les Franciliens ont connu une belle déconvenue au parc Lescure où les entêtés Girondins n'ont pas baissé les bras. La venue des Varois est l'occasion de remettre les choses à l'endroit. Mais rappelons-nous que les Toulonnais, eux, avaient gagné chez les Unionistes. Le grand et exemplaire Van Niekerk fera défaut (décollement de la plèvre, rechute) au RCT. Si l'on ajoute les absences de Missoup (suspendu), Fernandez-Lobbe (genou) et Munoz (genou), c'est une 3e ligne inédite que l'on verra à Colombes.

Biarritz - Lyon. Biarritz a touché le fond du fond à Brive. Si les Basques veulent s'en sortir, c'est tout de suite qu'ils doivent amorcer leur redressement. Le renfort de Marcelo Bosch à l'ouverture et de Manuel Carizza en 2e ligne suffira-t-il ? Le changement de 1re ligne provoquera-t-il l'effet escompté ? Le LOU, de son côté, n'aura pas son mordant habituel, car il est frappé par un virus (inflammation des gencives) qui a touché six joueurs, dont Marchois, Colliat et Facundo.

Brive-Bayonne. Beaucoup de blessés chez les Basques. Boyet reste à l'arrière. Une confiance retrouvée (?) chez les Corréziens. La composition du groupe briviste n'évolue pas beaucoup. Pour ces deux équipes au parcours similaire, l'indécision est de mise.

Toulouse (65 %) - Bordeaux-Bègles (35%); Brive (55 %) - Bayonne (45 %); Biarritz (58 %) - Lyon (42 %); Montpellier (52 %) - Castres (48 %); Agen (60 %) - Stade Français (40 %); Racing-Métro (54 %) - Toulon (46 %)


La Depeche

jeudi 20 octobre 2011

Bonjour à tous


Partant à l'étranger pendant deux semaines, je tenais a vous prévenir que le site sera moins mis à jour pendant cette période la.

Mais vous y trouverez toujours l'actualité de Marc Andreu.

Merci à tous d'être toujours présent quotidiennement et de plus en plus nombreux.

** DREU attitude encore et toujours **

mardi 18 octobre 2011

Samedi 22 octobre à 14h15 - Stade Yves Du Manoir (Montpellier)

 Les Arbitres :
  • J. GARCES
  • L. CARDONA
  • P. BEURIOT
  • A. DESCOTTES
  • N. MESTRE
  • D. GILLET
                                                                 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Castres, la tête et les pieds

                               
                                    Vendredi, Castres et Caballero sont montés plus haut que Lamboley et Nicolas... ./ photo AFP


Castres a donc pris la tête du Top 14 vendredi soir en battant Toulouse… sans pour autant prendre la « grosse tête ». Laurent Labit reconnaît bien volontiers avoir profité des faiblesses momentanées du Stade : « On savait que les Toulousains étaient amputés de joueurs qui sont efficaces dans les rucks, donc on a voulu faire l'effort à ce niveau-là et on a gagné la bataille ».

La peur du contre toulousain

Pourtant les deux Laurent espéraient autre chose… « On aurait aimé, lors des situations qu'on avait amené, franchir la ligne, malheureusement cela fait trois matchs qu'on a des difficultés à la franchir cette ligne. Quand on joue contre Toulouse on est toujours entre deux eaux. On sait qu'il faut jouer pour les menacer, mais ensuite quand on joue, il ne faut surtout pas perdre le ballon pour ne pas se faire contrer. Je pense que c'est cela qui nous a empêchés de nous libérer totalement, la crainte du contre toulousain. On a donc gagné avec les points inscrits au pied en concrétisant notre domination ».

3 matches, 24 pénalités

« Gagner au pied », le phénomène s'amplifie à Castres. Depuis une dizaine d'années, Romain Teulet garni volontiers le tableau d'affichage… Francis Rui, puis Laurent Labit l'avaient précédé. Même sans Teulet, cette réalité perdure : en 3 matchs, le CO a inscrit 72 points, soit 24 pénalités : 5 de Teulet puis 5 de Bernard face à Brive, 6 dont 5 de Bernard et 1 de Kockott à Lyon, et vendredi 8 de Kockott. Si on ajoute que pour 24 pénalités réussies lors de 3 victoires, il n'y a eu que 29 de tentées, qu'aucun n'essai ne fut inscrit, il est certain que Castres prend son pied pour gagner. Qui plus est, avec 3 buteurs différents.
Résumons : deux têtes pour penser (Labit-Travers), 30 biceps pour ferrailler, 3 pieds pour alimenter le compteur et voilà comment le Castres Olympique s'est hissé en toute discrétion en tête du Top, une recette simple et efficace… Pour l'instant.



La Depeche

dimanche 16 octobre 2011

Interview vidéo après Toulouse

Interview de Marc sur le site Rugby TV :

http://www.rugby-tv.com/video-rugby/marc-andreu-1590-0.html

Coupe du monde de rugby - La finale rêvée des Bleus



C'était le souhait des Bleus: affronter le Nouvelle-Zélande, chez elle, en finale de la Coupe du monde dimanche prochain à Auckland. Il est exaucé après la victoire des Blacks face à l'Australie en demi-finale (20-6). Même s'ils ne seront pas favoris, les Bleus comptent vivre à fond leur "rêve".

Dans leurs rêves les plus dingues, ça ressemblait à ça. Bien sûr, il y avait aussi le titre au bout... Mais affronter les All Blacks en finale de la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande constitue déjà un moment d'exception pour les joueurs de l'équipe de France.

Dès samedi soir, après leur victoire en demie face aux Gallois, les Tricolores en parlaient. Et ne cachaient pas leur envie de croiser le fer avec les hommes de Graham Henry : "Si j'avais dû rêver de quelque chose durant mon enfance, ça aurait certainement été de ça, confirmait le sélectionneur tricolore Marc Lièvremont. Dans nos rêves les plus fous, on s'est toujours vus jouer contre la Nouvelle-Zélande en finale. J'aime énormément, et depuis toujours, supporter les All Blacks. C'est aussi le cas de beaucoup de mes joueurs. On est toujours fan des Blacks. A part dimanche bien sûr!"

Les joueurs aussi, qui n'étaient pas à l'Eden Park dimanche soir pour assister à la qualification des Néo-Zélandais, avaient une préférence pour eux. "France-Nouvelle-Zélande en finale, ce serait joli, affirmait le pilier Fabien Barcella samedi soir. Ce serait la même qu'il y a 24 ans. Après 1987, il y aurait 2011... Ce serait fantastique !"

"Pas favoris de toute façon"

Bien sûr, les Tricolores joueront en terrain hostile. "Forcément, l'Eden Park ne sera pas pour la France", comme le notait Lièvremont. Ils n'oublient pas non plus qu'ils ont encaissé près de quarante points contre les All Blacks en match de poule le 24 septembre dernier (17-37). Mais les Australiens leur en avait mis soixante en novembre dernier... Alors qu'importe. "Face à une équipe du Sud, nous ne serons pas favoris de toute façon", reconnaît Barcella.

Les Bleus continuent de rêver tout éveillés. Et ils n'auront "rien à perdre" comme l'affirme Julien Bonnaire. Pour endiguer la marée noire qui va s'abattre sur le pays cette semaine et sur l'Eden Park dimanche, ils devront sortir le match de leur vie. Ils le savent : "Celui qui mettra 10 euros sur nous sera millionnaire si on gagne !", plaisante Barcella. On parie qu'ils en sont capables ?


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TF1