samedi 3 septembre 2011

Cavalier seul pour Castres

                                        

                                   Cavalier seul pour Castres - RUGBY - Top 14

Les Castrais n'ont pas galvaudé leur entame à Pierre-Antoine avec ce succès bonifié (35-10) face à l'ex-leader parisien. Joueurs et en réussite, les coéquipiers n'ont fait qu'une bouchée de leur hôte. Ce dernier, indiscipliné et absent des débats n'a pu que constater les dégâts, en spectateur.


Après une entame de Top 14 difficile pour les Castrais avec le revers concédé à Perpignan (25-6), une réaction était attendue à Pierre-Antoine pour la première à domicile des Tarnais. En face, le leader parisien venait dans l'optique de confirmer son succès bonifié face au promu bordo-bèglais (41-20) et aussi pour éviter que l'adage "jamais deux sans trois" se vérifie, les deux derniers déplacements à Castres s'étant soldés par deux lourds revers à plus de trente points. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les hommes de la Capitale sont passés complètement à côté de leur match, inexistants et dépassés par les velléités offensives affichées par les troupes du duo Labit-Travers.


L'opportunisme et le pragmatisme de Castres

Indisciplinés et privés de ballons par des Castrais résolument tournés vers l'offensive, les Parisiens ont vécu un véritable cauchemar durant le premier acte. Le ton était d'ailleurs rapidement donné car si Plisson ouvrait la marque sur un drop (3e), il voyait l'arbitre faire marche arrière. Les raisons ? Une tension palpable et beaucoup trop exprimée, notamment par Mostert, pris deux fois par la patrouille en trois minutes. Prié de se reposer dix minutes sur le banc, le deuxième ligne parisien allait au même titre que ses partenaires constater les dégâts et les conséquences de son carton jaune. En comptant le drop refusé, il coûtait donc neuf points aux Parisiens, avec les deux pénalités inscrites en suivant par Teulet (6-0, 11ème).

Conquérants et dominateurs dans tous les compartiments du jeu, les Castrais pouvaient également compter sur le brin de réussite nécessaire pour mener à bien leur entreprise. Ils profitaient des moindres opportunités qui leurs étaient données pour marquer leurs hôtes. Sur un contre en touche pour le premier essai de la rencontre inscrit par Nicolas (13-0, 19ème) puis sur un contest dans un ruck permettant à Andreu d'exprimer ses qualités de vitesse pour crucifier le Stade français (20-0, 24ème). L'efficacité dans les tirs au but de Teulet apportait un peu plus de consistance à la prestation tarnaise même si quelques accrocs du fait de l'envie débordante d'aller de l'avant étaient à relever.


L'éphémère et timide réaction

Si les Parisiens tentaient de redorer leur blason après la pause, ils s'apercevaient rapidement de leur incapacité à utiliser correctement leurs munitions, en rendant à chaque fois prématurément le cuir aux coéquipiers de Masoe. Broyés en mêlée et dans tous les points de rencontre, ils perdaient le défi de l'engagement. Les plaquages manqués n'arrangeaient pas leurs affaires, déjà mal embarquées et Andreu offrait aux siens l'essai du bonus après un superbe travail de Cabannes (28-3, 57ème).
Rokobaro ôtera l'espace de quelques minutes ce bonus mérité (28-10, 71ème) mais Masoe et son pack remettront rapidement les pendules à l'heure sur un maul pénétrant dévastateur, symbole de l'outrageuse domination castraise durant la rencontre (35-10, 74ème).

Ainsi, ce succès lance véritablement la saison des Castrais alors que les Parisiens reçoivent un premier avertissement, pour l'instant sans frais.


Rugbyrama - Matthieu GHERARDI

Castres-Paris: 35-10


Castres n'a pas manqué ses débuts à domicile en s'imposant avec le bonus offensif face au Stade français. Les Tarnais ont inscrits quatre essais pour une victoire sans appel sur le score de 35 à 10.

Rugbyrama


Un Grand Bravo à Marc pour son match !

vendredi 2 septembre 2011


Les arbitres de la rencontre Castres / Stade Français de la 2ème journée qui aura lieu le 03 septembre 2011 (demain) à 14h15.

Arbitre central : Patrick Pechambert
Juge de touche 1 : Jerome Lamirand
Juge de touche 2 : Philippe Gorbenko
Arbitre nº4 : Mourad Zitouni
Arbitre nº5 : Christophe Desbets
& l'arbitre vidéo : Eric Gonthier
Lnr

mercredi 31 août 2011

Deux délocalisations cette saison

En attendant que le stade Pierre-Antoine ne soit agrandi notamment en nombre de places assises, Michel Dhomps a annoncé qu'il envisageait de délocaliser dans une grande enceinte sportive de la région deux grosses affiches cette saison afin d'augmenter la capacité d'accueil du public pour ces occasions. Comme il l'a fait l'an dernier avec succès à Béziers avec la réception de Toulouse. Pour l'instant, le club n'a pas précisé les matchs concernés. Mais on peut imaginer que le match contre le Stade toulousain le 15 octobre et celui contre le Munster en coupe d'Europe le 19 novembre seraient sur la liste des possibilités.

La Depeche

CO : les coachs recadrent les joueurs

                                
                                           Albouy fait son retour dans le groupe pour samedi./ Photo DDM, J. A.

Le Castres Olympique a mis les bouchées doubles en ce début de semaine pour être dans les meilleures conditions possibles pour affronter le Stade Français samedi (14h15 à Pierre-Antoine). Mais aussi pour évacuer la défaite à Perpignan dont Laurent Labit confie : « Digérée oui… Bien non! Comme on a dit aux joueurs cela fait partie du rugby de haut niveau. A partir du moment où on ne se remet pas en question, voilà ce qui peut arriver. C'est bien d'avoir de la confiance, mais quand on en a trop, on a vu ce que ça peut faire. On n'a pas du tout joué comme on l'avait fait les semaines auparavant et on a peut-être pensé que cela allait se faire naturellement, parce qu'on avait bien démarré et parce qu'on était assez bien en place. Le Top 14 c'est autre chose, il y a plus d'agressivité, davantage de pression, d'engagement et on n'a pas mis assez d'engagement et d'agressivité pour produire le jeu qu'on avait fait auparavant ».

Le tout avec des sourcils bien froncés, comme si le coach des lignes arrières vivait encore ce mauvais moment, dont il veut toutefois tirer un petit profit : «Voilà une bonne claque ça fait toujours du bien pour réagir, vaut mieux qu'elle arrive lors d'un match à l'extérieur contre un concurrent direct, d'autres grosses équipes perdront à Perpignan, il faut mieux que cela arrive là qu'à domicile ».

Masoe, Rolland et Teulet: les patrons

Toutefois, il faut s'attendre a quelques changements dans l'équipe pour samedi. Déjà on enregistre deux arrivées et deux sorties dans le groupe de vingt-six (lire ci-dessous). Et à entendre la tonalité avec laquelle s'est déroulée la séance d'entraînement d'hier matin et celle de Laurent Labit dans ses confidences, il est probable que les discours dans les vestiaires ont été musclés.

Et les entraîneurs ont aussi rappelé que les décisions sur le terrai,n quand ils ne peuvent se faire entendre, devaient être prises par les leaders de jeu qu'ils avaient désignés. Et personne d'autres. « On l'a redit sur le terrain, Rolland, Masoe parlent pour les avants, derrière c'est Teulet le patron et on ne discute pas »assène le coach tout en tempérant le résultat et en se projetant sur samedi : « Si on avait gagné à Perpignan, ce n'est pas pour ça qu'on dirait qu'on peut perdre à Pierre-Antoine, et on n'aurait pas donné la semaine de repos aux joueurs. Il n'y a pas de tranquillité. On sait très bien que dans ce championnat on ne gagnera pas partout et qu'on aura la pression à chaque fois que l'on va recevoir, même premier au classement quand tu reçois dans ce Top 14 tu n'es à l'abri de rien. Personne n'aurait parié que Lyon allait embêter Clermont lors de la première journée, donc il n'y a rien de fait d'avance. Dans ce championnat toutes les équipes qui reçoivent sont sous pression de la première à la vingt-sixième. On ne peut pas tirer un constat après une journée de championnat… Comme la saison dernière.


Le groupe retenu pour affronter le Stade Français samedi

A signaler le retour dans le groupe de Bonnefond et Albouy à la place de Lakafia et Denos.
Le groupe de 26 retenus pour composer l'équipe qui affrontera le Stade Français samedi à 14h15 à Pierre-Antoine est le suivant : Kruger, Marmoiton, Taumoepeau, Wihongi, Coetzee ; Bonello, Rallier, Capo Ortega, Murray, Rolland ; Bornman, Caballero, Malonga, Masoe, Roussel ; Albouy, Kockott, Bernard, Tales ; Cabannes, Sanchou, Inigo, Andreu, Nicolas, Bonnefond, Teulet.
Les nouvelles des blessés : Forestier a repris la course et devra patienter encore une dizaine de jours avant la reprise du rugby, Peikrishvili reprendra lui dans 3 semaines ; Diarra patientera encore 3 semaines avant la reprise de la course course suite à son entorse de la cheville. Pédro Garcia reprend l'entraînement jeudi et Lamerat passera un examen de contrôle lundi.



La Depeche

lundi 29 août 2011

Castres : vite, en selle !

                                    
                                     Un premier tête à tête perdu (Masoe face à Freshwater)…/ Photo AFP


Douché à Perpignan vendredi, le Castres Olympique va s'appliquer cette semaine à digérer sa déconvenue. Le CO est presque un habitué de ce genre de départ raté… La saison dernière chez les promus et futurs relégués de La Rochelle, les Tarnais n'avaient pas davantage su voyager (17-22).
Logiquement, après des matches amicaux plutôt prometteurs, le CO était parti avec une certaine confiance à la conquête d'Aimé-Giral où il s'était imposé lors du dernier match de la saison passée, le 7 mai (29-10). Renforcé, en outre dans ses convictions, par une communication interne plus audacieuse, visant à faire comprendre à un groupe déjà rôdé et rafraîchi qu'il n'avait pas à nourrir le moindre complexe d'infériorité.

« On sait qu'il y a du travail »

Seulement voilà une fois dans l'arène, rien n'a fonctionné comme prévu… Des initiatives à contre-temps, des pénalités négligées, quelques erreurs défensives et 6-25 au final !
Laurent Labit revient sur les prises de risques malvenues qui ont fait basculer la partie dans le sens de l'USAP : « Les initiatives on ne peut pas les interdire. On ne peut pas faire que des chandelles, des mêlées et des pénaltouches… On est dans une construction d'équipe. Avec des nouveaux, il faut des matchs, il faut de la pression pour que l'équipe grandisse. On sait qu'il y a du travail, on sait que les joueurs doivent apprendre à se connaître, qu'il y a des relations à trouver. On le savait en allant à Perpignan, on l'a vu une fois sur le terrain ».

Évidemment, du côté du centre d'entraînement castrais, la semaine va être studieuse, histoire de vite se remettre en selle. Laurent Labit sait bien que le rendez-vous est important et pas que moralement : « La réception du Stade Français sera compliquée… Il nous appartient d'aider les nouveaux à s'intégrer ».
Rendez-vous samedi, 14 h 15, à Pierre-Antoine face à un Stade Français sécurisé par sa victoire face à Bordeaux/Bègles et… leader du Top 14.


La Depeche