samedi 28 janvier 2012

Castres-Biarritz: 29-23

Plus réaliste, Castres s'impose devant Biarritz (29-23) au terme d'une rencontre qui laissera des regrets aux Basques, au final devancés par des Tarnais opportunistes. Le CO reste dans le peloton de tête tandis quen malgré un bonus défensif accroché en toute fin de match, le BOPB est relégable.


Rugbyrama

CO / BO


A 14h15 le CO affrontera le Biarritz Olympique, (diffusé sur rugby+ canal 201).
Souhaitons tous un bon match a notre petit Marco !
Que la DREU attitude continue de nous faire rêver, tous avec Marco.

mercredi 25 janvier 2012

Le CO se prépare à un gros choc




En ce début de semaine, les arguments de motivation ne manquaient à Laurent Labit et Laurent Travers, les coachs du CO, pour préparer leur équipe au gros choc attendu face à des Biarrots qui viennent à Pierre-Antoine samedi à 14h15 avec un tout autre visage que celui qu'ils avaient offert début septembre à Aguilera (victoire du CO 23 à 18). Le Biarritz olympique qui vient samedi dans le Tarn n'a plus rien à voir avec celui qui flirte avec les places de reléguables du Top 14. Et cela n'a bien sûr pas échappé à Laurent Travers : «Quand on voit la qualité des Biarrots lors de leur match à Agen, aux Sarracens et contre les Ospreys, on s'apperçoit qu'actuellement ils ont le vent dans le dos. Tout le monde dit que c'est le Biarritz nouveau qui vient d'arriver, on va bien voir ce que cela donne à Pierre-Antoine. On s'attend à un match très rude puisqu'ils espèrent encore se qualifier. Il est vrai que la confiance a été retrouvée du côté du Biarritz Olympique, il nous appartient d'être vigilant et de préparer au mieux cette rencontre ».

L'entraîneur ayant évoqué la confiance des Biarrots, il rebondit aussi sur celle de son équipe, en dépit de la dernière défaite face aux Scarlets, qui n'aurait pas dû avoir lieu selon lui : « Bien sûr qu'on est en confiance, d'ailleurs l'essai d'Andreu est valable, on se demande encore comment à la vidéo il le refuse. On a aussi une autre occasion franche avec Romain Martial qui échappe le ballon en marquant. Donc on a la main mise sur la deuxième mi-temps il y a de quoi emmagasiner de la confiance ».

Et il en faudra pour réussir le match idéal face au Biarrots dont l'appétit ne fait aucun doute.

 

Arrivée et départ incertains

Concernant les blessés, Tékori et Cabannes doivent encore patienter trois semaines, Lamerat et Talès ont la saison terminée.

Par contre, mauvaise surprise pour Yannick Forestier victime d'un coup au coude hier matin lors de l'entraînement. Il a dû quitter le terrain avec la rage au cœur d'abord en raison de la douleur mais aussi de l'incertitude relative à la gravité de la blessure. Les premiers examens n'ont rien décelé de grave d'après Laurent Travers, il s'agit d'un gros hématome. Mais il est possible que le pilier qui a fait sa rentrée la semaine dernière après de longs mois de blessure, soit épargné pendant quelques jours. Question récurrente au sujet de l'arrivée de Perez le joker médical attendu en remplacement de Lamerat. Laurent Travers déplorait hier les démarches administratives « Il y a des problèmes de visa et on ne peut pas faire grand-chose sinon attendre et cela ne nous arrange pas. Même incertitude au sujet du renouvellement de contrat de Chris Masoe. « Pas de nouvelle » s'est limité à déclarer Laurent Travers.

Jacques Auclert



Le Groupe pour affronter le BO

Peikrischivili, Forestier, Coetzee, Ducalcon, Wihongi ; Bonello, Mach ; Capo Ortega, Murray, Rolland ; Bornman, Caballero, Diarra, Malonga, Masoe ; Lacrampe, Kockott, Baï, Bernard ; Garcia, Evans, Bonnefond, Sanchou ; Martial, Andreu, Lakafia, Teulet.
Seul changement à noter, en regard du groupe de 27 prévu face aux Scarlets, le retour de Ducalcon à la place de Taumoepeau.



La Depeche

Andreu a retrouvé ses appuis.



La mèche en bataille, le maillot mouillé à la sortie de l'entraînement, il est plaisant de retrouver le regard pétillant de malice de Marc Andreu. Après une blessure grave à la cheville lors de la réception du Munster à Ernest-Wallon le 19 novembre, l'ailier international castrais s'est offert un galop d'essai avec l'équipe espoir il y a 10 jours et 60 minutes de jeu face aux Scarlets la semaine dernière. Hier il confirmait : « Samedi ça tirait encore un peu, mais globalement j'avais retrouvé les sensations. Cette semaine je n'ai vraiment plus de douleur, donc normalement samedi prochain ce n'est pas à 100, mais à 120 % que je devrais être. Etre blessé ce n'est jamais agréable, j'ai tout fait pour revenir au plus tôt et je l'ai fait avec 3 semaines d'avance sur les prévisions initiales ».

Si Marc est revenu plus tôt il a une explication : « J'ai bénéficié d'un staff médical vraiment performant, je veux citer Jean-François Ferrier et ses kinés. On a essayé quelques techniques pas tellement connues pour guérir plus vite et cela à bien marché ». L'ailier ajoute : « Dans la blessure il y a du positif, j'ai pu me reposer mentalement et physiquement, là je suis prêt à attaquer ».

Sollicité par Toulon

On l'aura compris, Marc Andreu a emmagasiné de l'énergie pendant ses 2 mois d'arrêt. Mais il est peut-être passé aussi à côté de la sélection nationale. Il relativise : « C'est la vie, des sélections il y en aura d'autres, il faut être bon, ne pas se blesser, si cela doit revenir ça reviendra… »

Quant à son avenir à Castres qu'il a rejoint en 2009 après avoir été délaissé par le RC Toulon, l'international est beaucoup plus évasif : « Je suis en fin de contrat aucune décision n'a été prise de part et d'autre. Je vais la prendre assez rapidement et pour l'instant je me dévoue pour le C.O. »

Il est certain que si Marc Andreu décidait par exemple de rejoindre la rade où il a séjourné longtemps et où le RCT essaie de le faire revenir, tout Castres où il a été adopté, serait terriblement déçu. Les supporters du CO et les dirigeants peuvent quand même garder espoir. Quand on lui demande s'il préfère la campagne ou la mer, Marc n'hésite pas : « Moi j'aime beaucoup la campagne, du coup, voilà… » Et sentant qu'il a peut-être donné une piste, il ajoute : « Après il y a des inconvénients et des avantages des deux côtés, je ferai la part des choses avec ma famille ».



La Depeche