vendredi 26 novembre 2010

Bleus : Lièvremont partagé




Marc Lièvremont ne tarit pas d'éloges sur les qualités de l'Australie avant le choc de samedi soir. « Nous avons évidemment de l'appréhension mais aussi beaucoup de confiance », souligne l'entraîneur des Bleus.


Marc Lièvremont (Entraîneur du XV de France)

Les points forts de l'Australie ? Vous avez du temps… C'est sûrement son organisation offensive, la qualité de ses lancements de jeu, la qualité de ses relances, la pertinence de son jeu au pied, leur alternance qui leur permet d'asphyxier littéralement l'équipe adverse par une multitude de choix. Ils ont des qualités individuelles exceptionnelles au sein d'un collectif très performant. Leur conquête en touche est extrêmement performante. Le point faible pourrait être la mêlée mais ils arrivent malgré tout à gagner leurs ballons et agresser la défense adverse y compris sur des ballons gagnés en mêlée. Cela laisse entrevoir l'ampleur de la tâche du XV de France mais je crois que les joueurs ont des arguments à faire valoir. Nous avons évidemment de l'appréhension mais aussi beaucoup de confiance.



JFP à Marcoussis (Rédaction Sport365.fr)





jeudi 25 novembre 2010

Rives: "La France peut rêver"

Rives et Blanco

Toujours porteur des valeurs du rugby et surtout d'un certain idéal qu'il prolonge en tant que président des Barbarians, dont les 30 ans seront fêtés ce vendredi, à Grenoble, lors d'un match de gala face aux Tonga, Jean-Pierre Rives avoue se reconnaître dans le rugby actuel et ne cède pas à l'idée d'une dérive de son sport. "Casque d'or" en profite pour clamer sa confiance envers les Bleus capables selon lui d'être champions du monde en 2011.

Jean-Pierre, quel regard portez-vous aujourd'hui sur le rugby français ?


Le rugby français est dans un état magnifique. Nous allons partir pour la Coupe du monde prochainement en Nouvelle-Zélande, la France, je crois peut prétendre à un titre de championne du monde. Le rugby va bien et il suffit de voir les matches, le rugby va même très bien. Aujourd'hui, beaucoup de gens s'y intéressent, surtout beaucoup d'enfants, je crois que le présent est assuré et le futur est garanti. D'autant plus que le rugby oblige, il oblige d'une jolie manière au respect, c'est le jeu même qui vous oblige, ce n'est pas tellement le rugby. On parle des fameuses valeurs du rugby, c'est le jeu qui oblige à respecter, parce que si vous ne le respectez pas, vous risquez de prendre une calotte ou même de vous faire expulser. Le rugby continue de donner un sens à une vie, il a donné un sens à la mienne et c'est comme ça que je voudrai que ça se passe également pour mes enfants.


Où situez-vous l'équipe de France sur l'échiquier mondial à un an de l'échéance néo-zélandaise ?

L'équipe de France se situe toujours dans les cinq meilleures nations mondiales (5e). A ce niveau de compétition, en Coupe du monde, le ballon est ovale, peu importe qui peut gagner... Je donnerai un léger avantage à la Nouvelle-Zélande, qui évoluera chez elle, mais je crois que cette équipe de France peut rêver du pompon ou du cocotier (rires).


Le rugby et le jeu tel qu'ils se développent aujourd'hui continuent de vous émerveiller ?
Bien sûr qu'on s'émerveille de tout, c'est l'idée que l'on se fait des choses qui est importante. Le jeu n'est pas important. Bien sûr, il y a des matches mieux que d'autres, mais je continue de m'émerveiller à voir des gens faire la même chose, partager un sens commun, être ensemble, porter la même cravate (il montre celle des Barbarians), ça m'émerveille de voir des gens, qui sont pourtant très différents, des gens libres, qui n'ont pas la même culture, ni la même provenance, mais il y a cette espère de fraternité du jeu qui est un peu unique parce que le rugby est un sport un peu unique en son genre. Et ça me ravit de voir cette fraternité planétaire, qu'on n'est pas seuls.



On nous rabat pourtant les oreilles avec un argent qui n'en finit plus de prendre le pouvoir dans le rugby. Vous n'y voyez pas le risque d'une dérive possible ?

(catégorique) On s'en fout de l'argent. Il ne faut pas s'inquiéter de l'état du rugby, le rugby va bien. Peut-être faut-il s'interroger sur la gestion, peut-être faut-il tout changer, je ne sais pas, je ne suis pas un technicien. Moi, je suis plutôt à la poursuite d'un rêve, d'un idéal qui me passionne, celui de voir des enfants courir avec un ballon et leur donner un sens éventuellement à leur vie, un sens commun encore mieux à travers un ballon et la liberté... Et un peu d'humour, ne confondons pas le grave et le sérieux (sourire). Ce n'est pas grave, c'est peut-être sérieux, mais ce n'est pas grave.



De ce point de vue, voir aujourd'hui l'IRB reconnaître officiellement aux Barbarians le droit d'organiser un match par an est de nature à vous rassurer ?

C'est rassurant de voir des dirigeants, qui sont au fait de problèmes dont vous parliez, qui tout la journée sont le nez dans les comptes, des dirigeants de clubs, pour essayer d'équilibrer des budgets, qui n'en finissent pas d'augmenter, se souvenir d'où ils viennent (*). Il faut savoir d'où on vient parce que lorsqu'on ne sait plus où on va, il faut s'en rappeler... Il est important que ces gens-là se rappellent qu'ils donnent autant d'importance à un esprit et une attitude en plus.


Il était important pour vous d'ouvrir la famille des Barbarians ?

Important, oui, parce que c'est un rêve qui continue, que l'on a fait, qui donne quelquefois un sens à une vie et lorsque ce sens en plus est commun, alors c'est merveilleux. Aujourd'hui, dans un monde difficile par moments, de ne pas être seul, de suivre son rêve, c'est formidable et de le partager, c'est encore mieux.


(*) (les festivités autour des 30 ans des Barbarians prévoyaient un premier match face aux Pumas, à Charléty, le 6 novembre, finalement annulé faute d'avoir pu obtenir la libération des joueurs argentins pour l'occasion).

Sports

FFR : Un stade en 2017

La Fédération française a confirmé, jeudi via son président Pierre Camou, sa volonté de se doter de son propre stade pour assurer son indépendance. L'objectif est de le posséder en 2017. Le coût estimé à 600 millions d'euros. Quatre municipalités sont d'ores et déjà intéressées : Massy, Sénart, Bondoufle et Marne-la-Vallée.


« Je crois que le rugby et la Fédération de rugby sont une entreprise, a déclaré Pierre Camou, président de la FFR lors d'une conférence de presse à Marcoussis. Je crois qu'une entreprise, pour grandir, doit avoir son outil de travail, doit avoir la maîtrise d'elle-même, et l'outil de travail est le début de la maîtrise. Je crois que pour grandir, une fédération, comme une entreprise, doit être libre et indépendante. Elle ne doit pas en permanence demander la permission. La vision que je porte, c'est une vision à 50 ans. Nous voulons bâtir un stade, une agora, une enceinte sportive, culturelle et artistique pour l'ensemble du sport français. Si nous n'avons pas d'utopie raisonnée, qu'est-ce qu'on construit ? Si le rêve ne nous habite pas, que devient-on ? Si l'ambition n'est pas là avec une volonté affirmée, raisonnée, que sommes-nous. »



JFP à Marcoussis (Rédaction Sport365.fr)

mercredi 24 novembre 2010

International XV de France: Les Coqs au Bataclan

A l'instar de leurs homologues australiens, qui bénéficient également ce mercredi d'une journée de repos, les joueurs du XV de France, à trois jours de leur dernier test-match de l'automne face aux Wallabies, samedi, au Stade de France, font relâche. Une journée "off" qui, comme le veut la tradition, se terminera par une sortie sur Paris, où les Bleus iront dîner, mais aussi assister au Bataclan au spectacle de l'imitateur Michael Gregorio: "Michael Gregorio pirate les chanteurs".


Sports

Andreu s'en satisfait





Titulaire face à l'Argentine, Marc Andreu débutera sur le banc face à l'Australie. L'ailier ne s'en formalise pas pour autant et préfère positiver.

Malgré le «punch habituel» que lui reconnaît Marc Lièvremont, Marc Andreu fait les frais du léger remaniement opéré chez les Bleus au moment d'affronter l'Australie. Le lutin de Castres prend les choses avec distance et ne s'en offusque pas. «Déjà, je suis très satisfait d'avoir fait parti du groupe des 30. Très satisfait d'avoir débuté contre l'Argentine et de continuer l'aventure contre l'Australie. Je suis bien sûr déçu de ne pas être titulaire samedi prochain, mais il faut savoir positiver et se dire que ça reviendra et que c'est surtout stratégique».




S'il ne devrait pas fouler le terrain avant l'heure de jeu, voire plus, Andreu n'en a pas moins son opinion sur les Wallabies. «Par rapport à l'Argentine, je pense qu'il vont produire beaucoup plus de jeu. Et si on perd autant de ballons... Ils sont très fort sur les turn-over donc il faudra s'appliquer à conserver le ballon. Mais c'est une consigne que nous avons depuis le début de la tournée. Comme ça nous pourrons créer des temps de jeu et emmener la difficulté dans la défense adverse. Il faut continuer à travailler ça pour l'Australie».





«Pas simple de trouver le souffle international»

Quand on lui évoque le coup de pompe des Bleus à l'heure de jeu face à l'Argentine, Marc Andreu sourit mais acquiesce volontiers. «On a fait une très grosse entame contre les Argentins. Avec quinze premières minutes avec une grande intensité physique. Pour beaucoup d'entre nous, il nous manquait du temps de jeu au niveau international puisque nous n'avions pas joué contre les Fidji. Et trouver le souffle international, ce n'est pas simple». Le sélectionneur semble d'accord puisqu'il a choisi de miser sur la continuité. Sauf pour l'ailier qui débutera sur le banc. - B.L., à Linas-Marcoussis


L'équipe

France-Australie : les meilleurs pour jouer les meilleurs



Tournées d'automne. France-Australie samedi (20h45) au Stade de France.

Pour aborder le troisième, dernier et principal test de ce mois de novembre, face à l'Australie, le staff du XV de France présentera ce qui, à ses yeux, constitue la meilleure équipe du moment.




Pas de surprise… Les sélectionneurs ont analysé les deux premiers matches, ont confronté le résultat avec leurs convictions puis ils ont synthétisé… Résultat : le même cinq de devant (Domingo, Servat, Mas, Pierre, Nallet), la même charnière (Parra-Yachvili) et la même paire de centre (Jauzion-Rougerie) que face à l'Argentine, samedi. Le reste ? Quelques ajustements prévisibles : le retour de Porical à l'arrière qui entraîne le déplacement de Palisson à l'aile gauche et celui du Castrais Andreu sur le siège de remplaçant ainsi que le retour de Ouedraogo en 3ème ligne.


Toujours Huget

Porical a été convaincant face aux Fidji et il était normal qu'il passe un test grandeur nature, Palisson retrouvant un poste d'ailier où il a essentiellement évolué sous le maillot bleu et pour lequel il est peut-être davantage « taillé » au niveau international. Quant à la cote de Ouedraogo elle n'a pas pâti de ses déclarations (voir ci-dessous)… Sa forme actuelle, sa mobilité et sa couverture de terrain devraient être précieuses face à un ensemble australien qui utilise tous les espaces et notamment la largeur du terrain. L'option Bonnaire N°8 n'a pas été retenue dans la mesure où la dimension physique de Chabal apparaît indispensable.

Yoan Huget conserve le dossard 14. Le staff croit en l'Ariégeois et veut encore le tester, estimant qu'il n'a pas pu exprimer tout son potentiel il y a quatre jours.

Même charnière

Restait un petit cas à régler, celui du demi-de-mêlée… Globalement, la charnière n'a pas été à son avantage face aux Pumas (gestion, vivacité) mais Traille reste pour le staff la « deuxième option prioritaire » après Trinh Duc (blessé). Il était tentant de reconstituer le duo biarrot en titularisant Yachvili, en pleine forme, mais Lièvremont a préféré maintenir sa… « première option prioritaire » en 9, Morgan Parra. Difficile de le lui reprocher tant on sait la confiance primordiale à ces postes sensibles.
Dernier petit roulement, entre piliers prétendants derrière les indiscutables Mas et Domingo : Schuster passe N°3 et Ducalcon 23e homme.

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L'équipe

Jérôme Porical (Perpignan); Yoan Huget (Bayonne), Aurélien Rougerie (Clermont),Yannick Jauzion (Stade Toulousain), Alexis Palisson (Brive) (o) Damien Traille (Biarritz) (m) Morgan Parra (Clermont); Fulgence Ouedraogo (Montpellier), Sébastien Chabal (Racing-Métro), Thierry Dusautoir (Stade Toulousain, cap.); Lionel Nallet (Racing-Métro), Julien Pierre (Clermont); Nicolas Mas (Perpignan), Williams Servat (Stade Toulousain), Thomas Domingo (Clermont)

Remplaçants: Guilhem Guirado (Perpignan), Jérôme Schuster (Perpignan), Jérôme Thion (Biarritz), Julien Bonnaire (Clermont), Dimitri Yachvili (Biarritz), Fabrice Estebanez (Brive), Marc Andreu (Castres)... Luc Ducalcon (Castres)

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Le chiffre : 4

Victoires australiennes> Depuis 2005. Le XV de France reste sur quatre défaites face aux Wallabies. Il faut remonter au 5 novembre 2005 pour trouver un succès des Bleus, 26-16 à Marseille.

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La phrase

« Nous avons retenu l'option deux chasseurs de N°10 et la puissance de Chabal en troisième ligne. » Marc Lièvremont, entraîneur du XV de France.


La depeche

Bleus : Ntamack voit des progrès

Alors que des critiques s'élèvent sur le jeu proposé par le XV de France, l'entraîneur des lignes Emile Ntamack estime que son équipe est en progrès.


« Même s'il y a eu des choses intéressantes contre l'Argentine, nous avons conscience qu'il y a eu beaucoup de déchet dans pas mal de secteurs, notamment la communication entre les joueurs, avoue Ntamack. Ils doivent trouver un feeling commun pour que le jeu devienne plus fluide et qu'on devienne plus efficace. On reste sur notre faim car on sait que cette équipe est capable de plus. On connaît son potentiel. Mais elle progresse de sortie en sortie malgré tous les changements et le peu de temps de préparation. J'espère qu'elle aura encore un meilleur visage samedi. »

Sport365

mardi 23 novembre 2010

Explication de Marc Lievremont pour les changements contre l'Australie

Les autres changements



M.L. : Ducalcon a effectué une rentrée très intéressante face à l'Argentine mais, à la faveur du potentiel aperçu contre les Fidji, nous voulions remettre Schuster. Son dynamisme peut nous faire du bien en deuxième mi-temps. Derrière, Porical, lui aussi, avait réalisé un très bon match Fidji et nous lui offrons une nouvelle occasion de se mettre en valeur. Andreu n'a pas démérité contre les Argentins mais nous avons choisi l'option de revoir Palisson à l'aile, pour sa couverture de pied et l'intérêt d'avoir deux arrières sur le plan profond. Huget est reconduit. Malgré quelques fautes de jeunesses, sur deux occasions d'essais terminées en touche ou une montée un peu kamikaze, nous avons toujours le sentiment qu'il a un fort potentiel et qu'il mérite d'être revu.

RR

Bleus: Ouedraogo titulaire

Entrainement d'aujourd'hui, Marc tout à gauche.

Fulgence Ouedraogo sera titulaire en troisième ligne de l'équipe de France face à l'Australie ce samedi au Stade de France. Marc Lièvremont a aussi décidé de donner une nouvelle chance à Jérôme Porical au poste d'arrière alors que la charnière est reconduite. Chabal enchaîne au poste de numéro huit.

Marc Lièvremont a poursuivi sur sa logique du début de cette tournée d'automne. En effet, le sélectionneur a décidé de retirer de son quinze de départ le meilleur plaqueur du match précédent. Le troisième ligne de l'ASMCA, Alexandre Lapandry, était rentré chez lui après sa prestation à Nantes face aux Fidji. Son coéquipier Julien Bonnaire est certainement moins malheureux puisqu'il prendra tout de même place sur le banc des remplaçants ce samedi face à l'Australie. Un paradoxe sur lequel le sélectionneur a lui-même ironisé avant de lancer sa conférence de presse. Le Clermontois est remplacé par Fulgence Ouedraogo. Le Montpelliérain, qui avait fait couler beaucoup d'encre en raison de son absence face aux Pumas, effectue son retour et sera certainement le capitaine de touche des tricolores.

Porical titulaire, Palisson aussi

Un seul changement au sein du huit de devant qui démontre la volonté de travailler dans la continuité avant le plus gros test de cette tournée d'automne, face à une équipe que Marc Lièvremont n'a jamais battu depuis sa prise de fonction. C'est aussi pour cela que la charnière a été reconduite dans son intégralité malgré les prestations en demi-teinte de Morgan Parra et Damien Traille à Montpellier. Même constat pour la paire de centre composée de Yannick Jauzion et d'Aurélien Rougerie. L'attaque française se doit de trouver des automatismes et Marc Lièvremont l'a bien compris même s'il a effectué deux changements sur le trident 11-15-14. Jérôme Porical, auteur d'une bonne prestation face à Fidji, revient logiquement au poste d'arrière. Une titularisation qui coûte sa place à Marc Andreu, pourtant assez intéressant face aux Pumas, mais le staff ne voulait pas se priver d'un gaucher dans ses lignes arrières. Alexis Palisson glisse donc à l'aile.


XV de départ: Porical ; Huget, Rougerie, Jauzion, Palisson ; (o) Traille, (m) Parra ; Ouedraogo, Chabal, Dusautoir ; Nallet, Pierre ; Mas, Servat, Domingo.

Remplaçants : Guirado, Schuster, Thion, Bonnaire, Yachvili, Estebanez, Andreu.

23e homme: Ducalcon

RR

lundi 22 novembre 2010

Besoin de continuité

Mardi (9 heures), Marc Lièvremont révèlera l'équipe qui affrontera l'Australie, samedi de France. Fulgence Ouedraogo et Jérôme Porical pourraient bien faire leur retour dans le XV de départ.

Dernier test d'automne. Dernier match de révision pour Marc Lièvremont et le XV de France. Opposés à l'Australie, samedi au Stade de France, les Bleus resteront pour une fois fidèles à leur équipe de départ. A deux exceptions près, peut-être : Fulgence Ouedraogo en troisième ligne et Jérôme Porical à l'arrière au détriment de Julien Bonnaire et d'Alexis Palisson.



«Fufu», joueur de rupture par excellence

Le staff tricolore sera donc tenté d'aligner "Fufu" pour chasser le n°10 australien Quade Cooper. Derrière, l'heure est à la continuité, les repères collectifs, la complicité du mouvement au large. Yoann Huget devrait conserver la confiance de Marc Lièvremont. Tout comme Marc Andreu. Quant à Jérôme Porical, toujours «aussi propre dans ses choix», il retrouvera sans doute une place de titulaire en numéro 15. Deux changements, donc. Ou un besoin urgent «de continuité.» - V.P-L

A suivre mardi en direct sur L'Equipe TV (9 heures)

L'équipe de France probable :

Le XV de départ : Porical - Andreu, Rougerie, Jauzion, Huget - Traille, Parra - Dusautoir (Cap.), Chabal, Ouedraogo - Pierre, Nallet - Mas, Servat, Domingo

Remplaçants : Ducalcon, Guirado, Thion, Bonnaire, Yachvili, Estebanez, Palisson. Schuster (23e homme)





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La journée des Bleus

Rentrés à Linas-Marcoussis dimanche soir, les joueurs du XV de France ont retrouvé leur traditionnel séance de musculation du lundi matin. Le programme des Bleus sera ensuite consacré à une séance vidéo avant un entraînement collectif à partir de 16 heures. A noter que les Tricolores auront droit à des entraînements avec opposition durant la semaine.




L'équipe

Les Bleus en quête d'essais

C'est un bilan assez fade pour le XV de France. Mais révélateur des offensives encore expérimentales des Bleus. L'équipe de France de Marc Lièvremont est en effet la moins prolifique en terme d'essais par rapport à ses cinq prédécesseurs (Fouroux, Dubroca, Berbizier, Skrela, Laporte). En 30 matches joués depuis 2008, le XV de France a inscrit une moyenne de 2,1 essais par match.




L'équipe

dimanche 21 novembre 2010

Photos de Marc contre l'Argentine.








MAGIQUE ...

France / Argentine photos de Marc ;-)













Les 23 pour l'Australie

Marc Lièvremont a révélé ce dimanche les 23 joueurs retenus pour affronter l'Australie. Fulgence Ouedraogo fait son retour avec les Bleus.

Il était le grand absent, chez lui à Montpellier, pour affronter l'Argentine (15-9). Mais pour le dernier test-match du XV de France face à l'Australie, samedi prochain au Stade de France, le troisième-ligne Fulgence Ouedraogo signe son retour avec les Bleus à la place d'Imanol Harinordoquy. «Imanol sort de deux matches pas aussi aboutis que d'habitude, a avoué Marc Lièvremont. C'est dur pour lui mais il a les épaules, l'expérience et l'assurance de notre confiance pour rebondir sportivement.» Ouedraogo est en tout cas aux yeux du sélectionneur «le joueur de rupture par excellence, chasseur de 10.»



Médard a fait débat

Parmi les retours qui étaient éventuellement attendus, le nom de Maxime Médard revenait avec insistance. Mais le trois-quarts toulousain ne jouera donc pas face aux Wallabies. «Maxime (Médard) fait partie des joueurs que l'on envisageait mais Yoann Huget merite d'être revu sur son fort potentiel, a insisté Lièvremont. Marc Andreu n'a pas non plus démérité. On connaît plus Max (Médard) et on reste convaincu de son potentiel.» Le reste du groupe est identique à celui retenu face aux Pumas. Le XV de France a désormais «besoin de continuité dans l'enchaînement de cette tournée.» Vincent PERE-LAHAILLE, à Montpellier


Les 23 pour l'Australie :

Avants : Thomas Domingo (Clermont), Jérôme Schuster (Perpignan), Luc Ducalcon (Castres), Nicolas Mas (Perpignan), Guilhem Guirado (Perpignan), William Servat (Toulouse), Lionel Nallet (Racing-Métro), Jérôme Thion (Biarritz), Julien Pierre (Clermont), Julien Bonnaire (Clermont), Thierry Dusautoir (Stade Toulousain, cap.), Fulgence Ouedraogo (Montpellier), Sébastien Chabal (Racing-Métro)

Arrières : Morgan Parra (Clermont), Dimitri Yachvili (Biarritz), Damien Traille (Biarritz), Fabrice Estebanez (Brive), Yannick Jauzion (Stade Toulousain), Aurélien Rougerie (Clermont), Marc Andreu (Castres), Yoann Huget (Bayonne), Alexis Palisson (Brive), Jérôme Porical (Perpignan)



Les Bleus loin des attentes

Tombeur de l'Argentine à Montpellier (15-9), le XV de France a effacé la correction subie face aux Pumas en juin. Mais la dimension du jeu tricolore est encore loin des attentes fixées par Marc Lièvremont.

Etait-ce de la colère ou ce fameux esprit de revanche ruminé depuis cette baffe de Buenos Aires en juin dernier (41-13) ? Peu importe. Tombeur de l'Argentine dans l'humidité de Montpellier (15-9), le XV de France a atténué dans l'ennui son bilan bien terne face aux Pumas depuis 2002 (sept défaites, trois victoires). Oh bien sûr, le jeu des Tricolores est encore loin des attentes de Marc Lièvremont. Où quand l'esprit de finesse souhaite s'introduire dans un esprit de géométrie. Patience ? On ne fait que cela. Le sélectionneur national pourra malgré tout féliciter ses joueurs pour leur discipline (seulement sanctionnés à cinq reprises) et leur essoufflement en défense.



Chabal présent mais...

Les Bleus ont été pénalisés à 5 reprises par l'arbitre sud-africain Jonathan Kaplan, contre 13 pénalités en défaveur des Argentins.

Le fond de l'oeil toujours aussi bouleversé aux premières notes de leur hymne, les Argentins et leurs carcasses de trentenaire en première ligne ont forcé le trait du jeu au près sans jamais inquiéter les Bleus sur leurs fameux ballons portés. Pénalisés dans les rucks, mis à mal en mêlée fermée (3 pénalités concédées), les protégés de Santiago Phelan ont anesthésié leurs élans romantiques et aventureux. Tristes Pumas ! Même leur grinta s'est évaporée de la Mosson.


Trop de turn-overs

A noter le match intéressant de Marc Andreu, toujours aussi précieux pour dynamiser le jeu et d'Alexis Palison, très bon en défense. Yoann Huget, lui, a connu une soirée plus discrète.

Pour leur deuxième test d'automne, les Bleus inauguraient, sous l'ère Lièvremont, Sébastien Chabal au poste de numéro 8. Alors, alors ? Très sollicité au cours du premier acte, à la limite de la caricature sur certaines charges, "Caveman" a avancé, ventilé, dispersé. Mais quelques ballons échappés pèseront peut-être lors du débriefing. Pour Traille-Jauzion-Rougerie, le constat est déjà plus compliqué. Traille, avec sa gestuelle par moment ampoulée, n'a pas convaincu aux côtés de ses deux trois-quarts centre. Seul Rougerie, auteur d'une percée achevée par un-avant (36e), s'est "montré". A revoir, avec plus de soutiens. Cette rencontre, pourchassée jusqu'à la fin par un sale air de la peur, confirme néanmoins que le projet de jeu tricolore est pour l'heure mal barré (21 turn-overs). Et les sifflets éparpillés dans la Mosson ne s'y sont pas trompés.


LES OCCASIONS MANQUEES :

En plus de la percée avortée d'Aurélien Rougerie (36e), les Bleus ont manqué deux occasions nettes sur des groupés-pénétrants de leurs avants (29e, 44e) et sur un deux contre un mal négocié par Imanol Harinordoquy et Marc Andredu (65e).

L'équipe

Les Bleus champions des audiences

Le match de rugby France-Argentine, sur France 2, a battu les 30 histoires… de TF1, samedi soir.




Le duo Jacques Legros-Carole Rousseau n’a rien pu faire face au XV de France. Samedi soir, le match amical de rugby opposant la France à l’Argentine est arrivé en tête des audiences. Selon Médiamétrie, le ballon ovale a séduit 4,5 millions de téléspectateurs. Ils n’étaient "que" 4,2 millions devant Les 30 histoires les plus extraordinaires programmées par TF1.


Le podium de cette soirée de télévision est complétée par M6, qui a attiré 2,8 millions de téléspectateurs avec son jeu d’aventures Pékin Express. France 3 et sa série SOS 18 dépassent de sin côté tout juste la barre des 2 millions de téléspectateurs.


Du côté de la TNT, c’est W9 qui est parvenu à tirer son épingle du jeu, grâce à la reprogrammation d’épisodes de la série animée culte Les Simpson. TMC, l’autre mastodonte de la TNT, n’a été suivi que par 751.000 téléspectateurs, qui avaient choisi de regarder un épisode de Navarro.



Après la pluie, l'ennui

La France a vaincu sa bête noire, l'Argentine, ce samedi à La Mosson, 15-9. Dans un match sans essai et sans flamboyance, les Bleus ont souffert et dû s'appuyer sur leur conquête, leur défense et la botte de Morgan Parra pour l'emporter. Mais ils ont montré des lacunes dans le secteur offensif.


Ils tiennent leur revanche, même si elle fut loin d'être éclatante. Les Bleus sont venus à bout de l'Argentine ce samedi à Montpellier. Face à leurs derniers bourreaux, ils se sont appliqués à rester disciplinés. Pénalisés seulement à cinq reprises, ils se sont ensuite appuyés sur les fautes adverses (13) pour garder le contrôle de la rencontre et s'imposer par une marge insuffisante pour parler de triompher (15-9).



Mais cette équipe de France, solide en conquête et en place défensivement, n'a jamais trouvé de solutions pour prendre à revers les Pumas qui se sont concentrés à couper les extérieurs. Et malgré la puissance affichée au niveau du triangle 10-12-13, les Tricolores se sont heurtés à un mur au centre du terrain, notamment en raison d'un Damien Traille peu imaginatif dans son rôle de chef d'orchestre. Aurélien Rougerie franchissait une seule fois pendant le premier acte mais il manquait de soutien et sa course de quarante mètres restait vaine. Face à des Argentins toujours aussi doués pour imposer le rythme qu'ils souhaitent à un match, les occasions d'essais pour les Français étaient bien maigres. Un manque de solutions offensives criant et symbolisé par le choix du capitaine Thierry Dusautoir à la 32e minute. Après plusieurs mêlées à cinq mètres de l'en-but argentin, le troisième ligne toulousain décidait de tenter la pénalité. Cette fois-ci, la pluie, qui avait servi d'excuse à Nantes, n'était pas là pour justifier le manque d'ambition des Français.


Important mais pas emballant
En deuxième période, les occasions d'essais se résumaient à un départ d'Imanol Harinordoquy après avoir récupéré le ballon sur une mêlée en faveur des Argentins. Le troisième ligne de Biarritz négociait mal le deux contre un qu'il avait à jouer avec Marc Andreu. C'était bien la seule fois où le public de la Mosson devait se lever sur une offensive française. Et les quelques sifflets au coup de sifflet final n'étaient pas neutres même s'il ne faut pas oublier que la ligne d'attaque était une nouvelle fois expérimentale.



Bien sûr, les Bleus pouvaient se rassurer par leur faculté à gagner leurs duels face à des Argentins qui les avaient châtiés au mois de juin mais la copie offensive restait bien pauvre au terme de 80 minutes où Morgan Parra (quatre pénalités) et Damien Traille (un drop) se sont chargés de sanctionner l'indiscipline des Pumas. Personne ne devrait bomber le torse dans le camp français surtout avant d'affronter l'Australie au Stade de France. La seule équipe que Marc Lièvremont n'a toujours pas battu depuis son arrivée à la tête de la sélection.


RR