dimanche 25 mars 2012

Le Castres Olympique abat ses atouts



Le CO a renoué avec la victoire en battant Montpellier, un concurrent direct pour les phases finales.

Une pénalité alignée par Romain Teulet dès la 3e minute, rien de tel pour mettre du baume au cœur des travées castraises et ce n'est qu'un apéritif. Sept minutes plus tard, Joe Tékori, qui avait annoncé dans nos colonnes qu'il voulait tout casser pour son retour à la compétition, transperce le rideau visiteur, libère rapidement et en bout de ligne Andreu pointe en coin.
Le match est lancé à 100 à l'heure et ce n'est pas l'essai en contre de Gonzalès Amorosino qui éteint la formidable ambiance qui s'est dégagée des tribunes. La partie est aérée, les Montpelliérains manient la balle avec bonheur lors de longues séquences, le CO défend son territoire avec une science appliquée, profite des opportunités, un régal, même si en deuxième partie de première période les Héraultais sont le plus souvent en possession de la balle.
À l'issue des quarante minutes, le CO rentre aux vestiaires avec la satisfaction d'avoir engrangé les points à chaque fois qu'il en a eu l'occasion. Quant aux bouillantes lignes arrières du MHR, elles peuvent nourrir des regrets, les munitions ont été nombreuses, mais le CO veillait au grain, avec solidarité. Il y eut des plaquages manqués de la part de Castres, mais aussitôt un équipier dévoué a su réparer les dégâts. L'entame de deuxième période est à mettre au crédit d'une formation tarnaise transcendée. Les avants enclenchent un ballon porté, fixent un maximum de défenseurs visiteurs, l'attaque va vite et Martial au centre enrhume son vis à vis.

L'essai du break

En faisant preuve d'un tel réalisme, le CO vient de frapper un grand coup et les esprits. Mais pas le moral de Montpellier qui repart à la charge et prend des points au pied. À l'heure de jeu, les organismes réciproques affichent un besoin de souffler, les premières chaleurs y étant certainement pour quelque chose. Mais avec un matelas de 13 points d'avance, le CO peut attendre le deuxième souffle renforcé par le coaching, d'autant plus aisément que l'inimitable Romain Teulet enfile les pénalités comme des perles. Hier le CO a su à la fois profiter de sa maîtrise défensive, de sa capacité à prendre les portes lorsqu'elles s'entrouvraient et à gérer la fin de partie. Des atouts maîtres dans ce match d'importance. Voilà quatre points précieux en vue d'une participation aux phases finales.


La Depeche

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