dimanche 8 août 2010

Andreu: "Des recrues de qualité"

Pour son retour sur les terrains lors du probant succès obtenu par Castres face à Montpellier (23-6), l'ailier international du CO Marc Andreu se réjouit de la plus-value apportée par les recrues du mercato estival. Un succès qui a permis aux Tarnais de poser les bases de leur jeu et de se rassurer.


Auteur de plusieurs percées, votre retour à la compétition semble s'être plutôt bien passé...
Marc ANDREU: Et pourtant, franchement, cela a été dur. Quand on joue son premier match de la saison, on a toujours un peu d'appréhension. Ce sont des rencontres toujours plus compliquées que les autres, d'un point de vue physique comme technique. Les premiers gros contacts sont toujours particuliers.



Après les avoir cotoyés durant la préparation physique et observés face à Pau, quel regard portez-vous sur les nouveaux arrivants au CO ?
M. A.: Je connaissais plus ou moins toutes les recrues qui sont arrivées lors de cette intersaison, les stages de préparation physique ont achevé de nous rapprocher. Mais on sent qu'il y a vraiment chez elles beaucoup de qualité. Elles devraient apporter beaucoup au groupe qui était là la saison dernière, lequel ne tournait déjà pas si mal. Alors, j'espère que cela va donner quelque chose de sympa.



Le CO s'est-il rassuré après son premier match poussif face à Pau vendredi dernier ?
M. A.: On ne peut pas vraiment dire ça. Face à Pau, les joueurs qui étaient sur le terrain ont joué après une semaine de préparation physique intensive et étaient pour la plupart épuisés, manquaient de jus. Mais c'est vrai que l'on s'est dit avant le match que nous voulions présenter un tout autre visage. Face à Montpellier, une équipe de notre niveau, l'idée était de disputer un match grandeur nature. Nous avons réussi à mettre en place de belles choses, mais il ne faut surtout pas s'en satisfaire, et au contraire nous concentrer sur ce que nous n'avons pas réussi. La saison n'est pas encore commencée, et nous avons encore beaucoup de travail à effectuer.

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