8e journée. Entretien avec l'international castrais avant le match Clermont - CO.
Castres, pas encore totalement rassuré sur ses possibilités, se rend demain à Clermont. Son ailier international de poche Marc Andreu espère une montée en puissance.
Arrivé la saison dernière au Castres Olympique et dans l'euphorie d'un club additionnant les performances, avec son petit gabarit très difficile à maîtriser par les défenses, Marc Andreu s'est rapidement affirmé comme une arme redoutable au point d'être sélectionné en équipe de France. Avec un CO qui démarre moins fort cette année, Marc Andreu s'est mis au diapason. Interview.
Ressentez-vous que votre club n'affiche pas la même réussite, donc pas le même enthousiasme que la saison dernière ?
On gagne nos matchs à la maison, on prend 4 points à chaque fois. À l'extérieur on n'a pas fait de gros gros matchs. Il est certain qu'à cette époque l'année dernière on avait plus de victoires à l'extérieur. Mais ça va venir, c'est peut-être le calendrier qui veut ça. Il faut aussi le temps qu'on se règle, et donc il faut encore travailler.
À titre personnel vous aviez fait très forte impression dès le début de saison 2009-2010, est-ce que vous vous alignez sur le CO ?
C'est vrai, l'année dernière j'ai fait un très bon début de saison. Cette année, je suis un peu plus en dedans, mais la forme revient petit à petit. Il faut dire que je n'ai pas eu la même préparation qu'en 2009, moins de vacances aussi. Il n'y a pas d'excuses à s'accorder mais c'est un tout. Toujours est-il que je me sens de mieux en mieux lors des matchs.
Lorsque cela se passe un peu moins bien est-ce qu'on se pose des questions ?
Bien sûr qu'on le ressent. Mais il ne faut pas gamberger pour autant et surtout travailler, c'est seulement avec le travail qu'on parviendra à faire des choses simples et efficaces.
Est-ce que de petits doutes peuvent générer des mauvais choix sur le terrain ?
Chaque joueur à l'instant T réagit différemment. S'il devait faire une passe et qu'il ne l'a fait pas, c'est qu'il l'a senti comme ça. Ensuite, lorsqu'on revoit la vidéo, on s'aperçoit qu'il y a des situations que naturellement on aurait dû gérer autrement. La raison est simple pour l'instant on n'arrive pas à faire certaines choses. On travaille sur ça. Il faut continuer à avancer. Il nous manque peut-être ce petit supplément de confiance que nous avions la saison dernière et que nous n'avons pas cette année. Mais ça va venir.
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