lundi 7 mai 2012

Vers une demi-finale Stade Toulousain - Castres Olympique ?


Si le Stade Toulousain et le Castres olympique remportent leurs prochaines rencontres à domicile, ils auront de grandes chances de se retrouver en demi-finale au Stadium.
Heureux public de Midi-Pyrénées qui va pouvoir assister à une double confrontation Colomiers - Montauban en quarts de finale du championnat de France de Fédérale 1. Et qui enchaînera peut-être en suivant avec une demi-finale Stade Toulousain - Castres. Une rencontre jouée au Stadium de Toulouse, rappelons-le, lieu unique des demi-finales cette année. Avouez-le, si c'est ce derby de Midi-Pyrénées qui était programmé, le Stadium ne pouvait pas tomber mieux.

La lutte pour la première place

Le Stade Toulousain a son destin entre les mains. Une victoire sans bonus samedi contre Montpellier lui assure la première place même si Clermont gagne avec le bonus offensif contre Brive.
En effet, dans ce cas de figure, les deux équipes termineraient à égalité mais Toulouse devancerait le club auvergnat au bénéfice des points terrain : 5 (victoire avec bonus offensif à l'aller) à 4 (défaite sans bonus pour personne au retour).
Rappelons que la première place permet de choisir la date de sa demi-finale. Le Stade Toulousain opterait vraisemblablement pour le samedi 2 juin à 20h45 plutôt que le dimanche 3 juin à 16H30. Ce qui permettrait de bénéficier d'un jour supplémentaire en cas de qualification pour la finale (samedi 9 juin à 18 heures).

Les qualifiés

Il reste un seul billet à valider. Ce sera pour le Racing-Métro qui a besoin d'un point à Agen à condition que le Stade Français l'emporte à Biarritz avec le bonus offensif. Un cas très improbable.

L'ordre des barrages

C'est le seul suspense qui prévaut avant cette dernière journée. Qui aura l'avantage de jouer le barrage à domicile ? Avantage Toulon et Castres qui pour l'heure ont les meilleurs calendriers.
Les Toulonnais en déplacement à Lyon devraient assurer même si la lanterne rouge cherchera à assurer un dernier succès à domicile avant de quitter le Top 14.
Quant aux Castrais, ils ne devraient pas laisser passer la belle occasion à domicile face à Bayonne qui aura certes besoin d'un point pour se maintenir mais qui comptera plus sûrement sur le non-exploit de Brive à Clermont.
Montpellier, de son côté, devra compter sur une défaite d'un des deux clubs précités et, en plus, réaliser l'exploit de s'imposer au Stadium face au Stade Toulousain.
Pour jouer à domicile, le Racing-Métro doit s'imposer à Agen et miser sur une double défaite de Castres et Montpellier. Il peut cependant doubler le club héraultais à la faveur d'une victoire à Agen.

Le maintien

C'est quasiment fait puisque pour se maintenir, Brive doit s'imposer avec le bonus offensif à Clermont pendant que Bayonne s'inclinerait sans bonus défensif à Castres. On a vu d'autres rebondissements de situation mais quand même… D'ailleurs, le club corrézien ne se berce pas d'illusions puisque son président a déclaré à l'issue de la rencontre perdue à Bordeaux, « mathématiquement, la descente, c'est fait. »

Clermont - Toulon, l'autre demie ?

En tablant sur des victoires du Stade Toulousain face à Montpellier et de Castres face à Bayonne, on se dirigerait vers le tableau suivant:
1 - Stade Toulousain contre 4 (vainqueur de Castres - Montpellier ou Racing-Métro)
2 - Clermont contre 3 (vainqueur de Toulon - Racing-Métro ou Montpellier)

repères

Le chiffre : 3

« On oublie que le Racing est une jeune équipe. Ce n'est que la troisième saison en Top 14. Beaucoup d'équipes aimeraient être à notre place. »
Pierre Berbizier, manager du Racing-Métro
qualifications> consécutives pour Castres. Les Tarnais se qualifient pour la troisième fois consécutivement. Ils ont perdu les barrages en 2010 et 2011.

Toulouse : la course contre la montre

Le Stade Toulousain avait ciblé deux matches de haut niveau pour se préparer au mieux pour les demi-finales. Il n'en reste plus qu'un. Et les Toulousains n'ont effectué que la moitié d'un match satisfaisant contre Toulon. Il faut donc encore mettre les bouchées doubles même si Jean-Baptiste Elissalde reconnaissait que la progression était réelle par rapport à la dernière sortie, soit le match contre Brive.

Dusautoir : "On sait où on veut aller"

Le temps presse. Il ne reste plus que la rencontre samedi au Stadium contre Montpellier. C'est donc une sorte de course contre la montre que le champion de France dispute. « Mais on n'avait qu'à être meilleur en Coupe d'Europe » répond sans rire le capitaine Thierry Dusautoir. Ah oui, on avait presque oublié… Avant de poursuivre : « C'est vrai qu'on est dans une configuration inhabituelle mais l'objectif reste le même. Il nous reste quatre semaines en terme de jeu pour être fin prêt pour jouer une demi-finale de championnat. Il faut continuer dans cette voie. Contre Toulon, on peut être déçu par la défaite mais on progresse petit à petit. On est de mieux en mieux même si ce n'est pas encore suffisant. On n'est pas encore à 100 % mais on sait où on veut aller. »
Dans ce chemin plein d'espoirs, Vincent Clerc suit les traces de son capitaine : « Contre Toulon, nous nous sommes rassurés sur les quarante-cinquante premières minutes où on arrive à mettre du rythme. À cet instant, c'était un match qui ressemblait à ce qu'on va pouvoir retrouver lors des phases finales. Après, on a baissé de niveau et on a subi les assauts toulonnais. Maintenant, on se tourne vers ce match contre Montpellier qui va venir essayer de gagner pour jouer un barrage à domicile alors que nous allons essayer de garder la première place. »

Ce sera donc encore une semaine très studieuse à Ernest-Wallon comme celles qui ont suivi l'élimination européenne. Et comme l'affirme Louis Picamoles « On a la chance de ne pas avoir la pression des résultats puisqu'on est déjà qualifié. On a vu de bonnes choses, on va pouvoir travailler là-dessus. Mais il ne faut pas se cacher qu'il nous reste des efforts à fournir pour être au point. » Et un seul match à balles réelles contre Montpellier. L'affiche de la finale de l'an dernier qui devrait remplir le Stadium puisqu'en fin de semaine, 26 000 places avaient déjà été vendues.

La Depeche

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