dimanche 30 octobre 2011

Le CO veut rebondir à Bègles


Une défaite frustrante pour Cabannes et les siens /photo DDM, Emilie Cayre
Une défaite frustrante pour Cabannes et les siens /photo DDM, Emilie Cayre
                                     

Contrariés, vexés, revanchards, les joueurs du Castres Olympique sont revenus dans leurs vestiaires fétiches de Pierre-Antoine avec un la rage au ventre vendredi soir. Même l'intense et très longue séquence de jeu qu'ils ont fait subir après la sirène finale à leurs visiteurs pour tenter de reprendre une victoire qui venait tout juste de leur échapper, n'avait pas éteint un sentiment d'injustice latent dès les premières minutes de la rencontre. L'essai très contestable (et contesté) de Vakatawa, dont le CO a été victime à moins d'une poignée de minutes de la sirène venait d'attiser ce sentiment nourri tout au long de la partie. Laurent Labit en avait gros sur le cœur : « Cet essai jamais il ne doit être marqué par le Racing. Pierre Bernard ne tape pas le ballon alors qu'il n'est pas gêné parce qu'il pense que Monsieur Péchambert va siffler une pénalité contre Lorre qui est 5 mètres hors jeu. Tout le monde le voit et l'arbitre qui est devant le voit aussi et une fois de plus il laisse faire, à la sortie, on sait ce que cela a donné. En début de partie c'est pareil, on se fait contrer nos coups de pied, le Métro était venu pour ça, sans se préoccuper de leur position, ils ont réussi le coup parfait. Et nous en plus, on n'a pas été capables de maîtriser tout le match ».

Il apparaît clairement que vendredi soir, malgré les vociférations des tribunes castraises qui, si elles sont un tantinet chauvines, ne sont pas totalement aveugles, le sifflet n'a pas équilibré la balance sportive. Même après la sirène lorsque le CO avait retrouvé sa hargne et sa qualité de conservation de balle, Monsieur Péchambert en sifflant de multiples pénalités en faveur du CO, n'a pas donné le change. D'ailleurs, il ne prenait pas de risque puisque le Métro menait de 4 points.

Bref, comme cela arrive parfois, les malchances s'accumulent. Sachant aussi que si les Tarnais avaient entamé la partie avec la même consistance avec laquelle ils l'ont achevée, d'abord ils n'auraient pas pris 6 points de retard d'emblée, des points qui manquent 80 minutes plus tard. En s'installant plus timidement dans la partie que les Franciliens, ils ont offert cette petite dose de confiance à un adversaire qui n'en demandait pas tant.

En se contentant, certainement inconsciemment d'une petite victoire qui ne semblait pas pouvoir leur échapper en deuxième période, ils ont tenté le diable. Contre mauvaise fortune vendredi dernier, ils ont promis de faire bon cœur dès samedi à Bordeaux. Romain Teulet l'affirmait dès la fin de match. La leçon qu'ils ont reçue ne manquera pas d'être rappelée cette semaine par Laurent Labit et Laurent Travers.


La Depeche

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