samedi 15 octobre 2011

Le Castres Olympique au sommet


Le Castres Olympique au sommet

Top 14 (7e journée). Les Castrais ont passé l'obstacle toulousain avec brio. Avec ce succès, ils prennent la tête du Top 14.

Pas de période d'observation dans cette partie entre leaders de poule hier soir. Dès les premières secondes de la partie, le combat a fait rage parmi les avants. L'occasion pour Rory Kockott d'ouvrir le score de 43 m. Un demi de mêlée castrais omniprésent derrière les poussées de la troisième ligne tarnaise et surtout en réussite au pied, que ce soit pour distribuer des balles à suivre pour la flèche Andreu où pour prendre les points au pied. Précisons que si le CO a obtenu ces pénalités, il le doit à un pressing impressionnant de la ligne castraise sur les porteurs de balle visiteurs.

Dans cet exercice, Serémaïa Baï, bien campé sur ses appuis, a contraint les stadistes à la faute, mais c'est bel et bien l'ensemble du CO qui répondait présent sur tous les impacts, privant ainsi la cavalerie toulousaine de prise de vitesse. L'addition aurait même pu être plus corsée à la pause, si Marc Andreu n'avait pas été bousculé (sans ballon) par Clément Poitrenaud alors que l'ailier castrais pouvait lui griller la politesse sur un petit coup de pied malin de Talès.

De quoi faire gronder la tribune Rui devant laquelle l'action se déroulait, mais elle avait une nouvelle occasion de s'émouvoir en début de deuxième période lorsque Andreu (encore lui) était à la poursuite d'une balle adressée au pied par Masoe et que Matanavou devait aplatir dans son embut, vidéo à l'appui.
Sur les mélées consécutives à cette action le CO prenait l'ascendant et poussait une nouvelle fois Toulouse à la faute : trois points de plus pour Kockott.

Avec cette pluie de pénalités alignées par le demi de mêlée castrais, agrémentée des percées de Masoe, de la puissante et percutante entrée de Tékori, des coups de reins de Marc Andreu, de la cohésion d'un solide pack, et des barbelés dressés par Baï et Cabannes au centre, on a vu une équipe toulousaine se désagréger peu à peu.

Certes, une inquiétude a circulé dans Pierre-Antoine après le plaquage haut de Talès sanctionné par un carton jaune, mais la sérénité est revenue lorsque deux minutes plus tard, Matanavou l'ailier toulousain héritait de la même mésaventure. A 10 minutes de la sirène il fallait encore que le Stade inscrive trois essais transformés pour décrocher le match nul, autrement dit l'issue du match n'invitait pas au suspense, même si les Toulousains tiraient leurs dernières cartouches.

Un moment choisi par le public de Pierre-Antoine pour déclencher une bruyante et joyeuse ola, sans même y être invité par le speaker. C'est dire si les cœurs castrais battaient derrière leur équipe, dans une partie dont le parfum de derby est toujours présent.

Une très belle soirée de rugby et un beau succès, le sixième consécutif pour le CO, première place en prime.



La Depeche

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