 |
| Marc Andreu et les Castrais sont encore à l'heure./ Photo AFP |
Samedi à Perpignan, les Catalans n'avaient plus l'appétit suffisamment aiguisé pour vaincre des Tarnais en quête de points… Un essai à lui tout seul symbolise le chemin parcouru par les Castrais depuis le début de saison. Celui signé Tékori 6 minutes après le retour des vestiaires. Concentrés après le discours de mi-temps, agressifs en diable, confiants en leur savoir-faire, patients jusqu'à ce que la brèche se fasse, les hommes de Travers et Labit, ont prouvé à leurs entraîneurs qu'ils avaient écouté, mieux entendus et digérés les messages dispensés pendant onze mois pour une éclatante confirmation (déjà barragiste il y a un an… mais en déplacement, à Toulouse). Retour sur investissements…
Première journée : une petite dose de suffisance fait trébucher le CO à La Rochelle (17-22)... 4e journée : la bonne dose de patience leur fait défaut en toute fin de match à Paris pour surprendre un Stade Français à peine convaincant (34-40)... 6e journée : à Montpellier (hé ! hé !), avec un petit plus de saine agressivité et de confiance les Tarnais seraient revenus minimum avec le bonus défensif (12-23).
Le CO ayant acquis la science, peut bénéficier aussi d'une bonne étoile que Laurent Labit implore de poursuivre ses bonnes œuvres : « On a souvent eu l'occasion de se plaindre de notre manque de réussite, pour apprécier lorsque nous en bénéficions. Samedi à Perpignan on a marqué d'entrée sur une interception et le deuxième essai de Marc Andreu survient aussi après une chandelle et un bon rebond… Elle fuyait cette saison, elle revient, du moins je l'espère, au bon moment ».
Les Tarnais se méfient évidemment terriblement de ce Montpellier libéré, difficile à maîtriser, au vrai fond de jeu, même si en jouant sur leurs terres ils sont en ballottage favorable pour aller disputer une demi-finale marseillaise face au RCF.
La Depeche
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire