Le Castres Olympique est à l'orée d'une période où rien ne lui sera épargné. Le CO doit convaincre à l'extérieur pour rester dans la course aux barrages. Confirmation face au Racing ?
Eliminé au stade des barrages par Toulouse (35-12) l'an dernier, le Castres Olympique est à la lutte pour faire au moins aussi bien cette saison. Pour cela, les Castrais vont devoir passer entre les gouttes d'un calendrier infernal qui ne leur opposera plus que des concurrents directs ou, et ce n'est pas forcément mieux, les trois clubs qui se battent pour le maintien. Une période cruciale s'annonce donc pour le CO. «C'est tout l'intérêt de ce Championnat, reconnaît Laurent Labit. On voit que c'est compliqué à tous les étages, avec de moins en moins de victoires à l'extérieur. C'est très resserré. Nous n'avons plus le droit à l'erreur, mais on s'y est préparé». Laurent Travers, deuxième visage de l'aigle à deux têtes castrais, abonde dans ce sens. «Il n'y a plus que des matches au couteau. Mais ce sera pareil pour nos adversaires. Rien ne sera remis en cause par le résultat d'un match puisque, quoi qu'il arrive, nous devrons toujours gagner la semaine suivante».
«Le Racing fait mal à l'impact»
première étape de cette folle fin de saison passera par Colombes (samedi à 14 heures) et le Racing-Métro 92. Un match peut-être déjà décisif dans la course aux phases finales puisque le Racing, troisième, ne compte que trois petits points d'avance sur les Castrais. Et la perspective d'affronter des Franciliens sans les internationaux ne ravit pas forcément les entraîneurs du CO. «Des joueurs qui ne jouent pas souvent vont vouloir se montrer, prévient Labit. C'est dangereux pour nous, voire plus compliqué que face à des titulaires installés. Et on est bien placés pour connaître les qualités de garçons comme Sa, Arganese ou Battut. Ils ne lâcheront rien». Laurent Travers insiste sur les qualités intrinsèques de l'adversaire du jour. «Le Racing est une équipe qui fait mal à l'impact et qui fatigue son adversaire. A force, cela finit par leur donner des opportunités. Et derrière, ils ont des joueurs qui peuvent tuer le match sur un ballon. En plus, leur jeu au pied est très profond et vous renvoie vite chez vous».
Castres doit confirmer à l'extérieur
Il faudra pourtant passer outre pour arriver à dépasser un des paradoxes du CO cette saison. Invaincus à la maison, les Tarnais n'ont pas encore signé de victoire à l'extérieur malgré un nul à Biarritz et cinq bonus défensifs. «Le Top 14 est encore plus resserré cette saison et c'est vraiment difficile de gagner des matches. Pour l'heure, à l'extérieur, il nous manque d'arriver à tuer le match. Mais on sent que nous ne sommes pas loin. Nous sommes dans le vrai», confie Travers. Un coup d'éclat à Colombes vendredi serait la meilleure façon de s'en convaincre. - Bertrand LAGACHERIE
L'EQUIPE
Eliminé au stade des barrages par Toulouse (35-12) l'an dernier, le Castres Olympique est à la lutte pour faire au moins aussi bien cette saison. Pour cela, les Castrais vont devoir passer entre les gouttes d'un calendrier infernal qui ne leur opposera plus que des concurrents directs ou, et ce n'est pas forcément mieux, les trois clubs qui se battent pour le maintien. Une période cruciale s'annonce donc pour le CO. «C'est tout l'intérêt de ce Championnat, reconnaît Laurent Labit. On voit que c'est compliqué à tous les étages, avec de moins en moins de victoires à l'extérieur. C'est très resserré. Nous n'avons plus le droit à l'erreur, mais on s'y est préparé». Laurent Travers, deuxième visage de l'aigle à deux têtes castrais, abonde dans ce sens. «Il n'y a plus que des matches au couteau. Mais ce sera pareil pour nos adversaires. Rien ne sera remis en cause par le résultat d'un match puisque, quoi qu'il arrive, nous devrons toujours gagner la semaine suivante».
«Le Racing fait mal à l'impact»
première étape de cette folle fin de saison passera par Colombes (samedi à 14 heures) et le Racing-Métro 92. Un match peut-être déjà décisif dans la course aux phases finales puisque le Racing, troisième, ne compte que trois petits points d'avance sur les Castrais. Et la perspective d'affronter des Franciliens sans les internationaux ne ravit pas forcément les entraîneurs du CO. «Des joueurs qui ne jouent pas souvent vont vouloir se montrer, prévient Labit. C'est dangereux pour nous, voire plus compliqué que face à des titulaires installés. Et on est bien placés pour connaître les qualités de garçons comme Sa, Arganese ou Battut. Ils ne lâcheront rien». Laurent Travers insiste sur les qualités intrinsèques de l'adversaire du jour. «Le Racing est une équipe qui fait mal à l'impact et qui fatigue son adversaire. A force, cela finit par leur donner des opportunités. Et derrière, ils ont des joueurs qui peuvent tuer le match sur un ballon. En plus, leur jeu au pied est très profond et vous renvoie vite chez vous».
Castres doit confirmer à l'extérieur
Il faudra pourtant passer outre pour arriver à dépasser un des paradoxes du CO cette saison. Invaincus à la maison, les Tarnais n'ont pas encore signé de victoire à l'extérieur malgré un nul à Biarritz et cinq bonus défensifs. «Le Top 14 est encore plus resserré cette saison et c'est vraiment difficile de gagner des matches. Pour l'heure, à l'extérieur, il nous manque d'arriver à tuer le match. Mais on sent que nous ne sommes pas loin. Nous sommes dans le vrai», confie Travers. Un coup d'éclat à Colombes vendredi serait la meilleure façon de s'en convaincre. - Bertrand LAGACHERIE
L'EQUIPE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire