Dans des conditions de jeu difficiles, les locaux remportent une victoire précieuse qui leur permet de prendre la tête du championnat.
Le principal acteur de ce match aura été le vent violent accompagné de pluie et qui aura contrarié le jeu. D'ailleurs, Eauze qui jouait en blanc contre le vent en première mi-temps, aura souffert quelque peu face à des avants magnoacais brouillons.
Les Haut-pyrénéens profiteront de leur première incursion dans le camp élusate pour obtenir une pénalité que Zampar transformera. Ce sera ensuite une domination des avants élusates qui ont fait reculer leurs homologues à plusieurs reprises, mais ce sacré vent les privera de quelques bonnes balles d'attaque, et sur un nouveau groupé pénétrant des Élusates, pour hors-jeu, Rossoni égalisera.
Ensuite, le jeu va s'équilibrer avec des joueurs de Castelnau tentant de scorer, mais en pure perte, devant la très bonne défense des Armagnacais. Une mauvaise inspiration d'un joueur élusate permet une domination des Magnoacais dans le camp élusate, et Zampar pour les siens rate un drop. Les Pyrénéens ont l'occasion d'aggraver le score sur une nouvelle pénalité tentée et ratée par Zampar, avant que l'arbitre ne siffle la mi-temps.
Rossoni en réussite
Au retour des vestiaires, c'est au tour des Élusates de prendre les choses en mains avec l'appui du vent. Ils vont camper dans le camp pyrénéen, provoquant des fautes comme celle qui conduit à l'exclusion temporaire du 7 pyrénéen à la 44e.
Pour une faute, Rossoni transforme une pénalité sous un véritable déluge. Les Magnoacais sont obligés de faire faute pour pouvoir résister à l'emprise du pack élusate, et à ce jeu Rossoni ne va pas se priver d'enquiller les pénalités. Sur un des rares ballons relancés par les Pyrénéens, Le Bourhis trouve une magnifique touche à 5 m de la ligne d'en-but de Castelnau.
Mais si les Élusates sont dominateurs en mêlées ouvertes, ils le sont moins en touches… heureusement pour leurs adversaires car l'addition aurait pu être plus corsée.
Mais la délivrance totale allait venir par l'intermédiaire du pilier Lantin qui, en bon capitaine, montrait la voie à la 71e en marquant un essai après une percutante percée. Rossoni ne se privait pas de transformer, donnant ainsi un score plus en rapport avec la domination élusate en deuxième mi-temps.
Marc Andreu était là
Ces derniers avaient pu marquer un autre essai, mais les mauvaises conditions météorologiques les en auront privés. Ils encaisseront, pour un hors-jeu, une pénalité réussie par les visiteurs, ce qui portera le score de 19 pour Eauze à 6 pour Castelnau-Magnoac, le tout sous les yeux de l'international Marc Andreu, qui a donné le coup d'envoi.
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